Europe
04/10/2010 13:00

Pays-Bas ouverture du procès

Pays-Bas ouverture du procès - La candidate écologiste décroche la troisième place


Pays-Bas ouverture du procès
Le procès du député néerlandais d'extrême droite Geert Wilders, chef de file du Parti pour la liberté (PVV), poursuivi pour incitation à la haine raciale et à la discrimination envers les musulmans, s'est ouvert lundi matin à Amsterdam. 'Je suis poursuivi en justice, mais avec moi, c'est la liberté d'expression de beaucoup de Néerlandais qui est poursuivie en justice', a déclaré le député. 'J'ai donné mon opinion dans le cadre du débat public et je peux vous assurer que je continuerai à le faire, a dit M. Wilders. La démocratie a besoin d'un débat ouvert et libre, surtout sur des sujets sensibles.' M. Wilders, 47 ans, a été autorisé par les juges à s'exprimer pendant deux minutes, comme l'avait demandé son avocat qui avait annoncé qu'ensuite son client ne prendrait plus la parole durant le procès, prévu sur sept journées d'audience. 'J'ai dit tout ce que je voulais dire et n'en retirerai aucun mot', a annoncé M. Wilders en achevant sa déclaration : 'Sur conseil de mon avocat, je fais appel à mon droit au silence.Une dizaine des 24 députés que compte le parti anti-islam de M. Wilders ont pris place aux premiers rangs de la tribune du public. Geert Wilders est arrivé au tribunal en voiture, évitant les médias. Le chef de file et fondateur du PVV, arrivé troisième lors des élections législatives anticipées du 9 juin, est poursuivi pour avoir notamment qualifié l'islam de 'fasciste' et réclamé l'interdiction du Coran, qu'il avait comparé au livre Mein Kampf d'Adolf Hitler.Geert Wilders doit répondre d'incitation à la haine raciale et à la discrimination envers les musulmans et les étrangers non occidentaux, en particulier les Marocains, ainsi que d'injures envers les musulmans. Le député, sous protection policière vingt-quatre heures sur vingt-quatre, encourt un an de prison ou 7 600 euros d'amende pour des propos tenus entre octobre 2006 et mars 2008 dans des journaux néerlandais, sur des forums Internet et dans son film de 17 minutes Fitna, diffusé sur Internet en 2008. L'examen du dossier est prévu lundi, mercredi et vendredi.(Le Monde)



La candidate écologiste décroche la troisième place

Celle qui apparaît comme la vraie surprise du premier tour de l'élection présidentielle brésilienne est la chef de file des Verts et défenseure de l'Amazonie Marina Silva, 52 ans. Avec 19,35 % des voix, elle s'est imposée comme une troisième force dans le paysage politique du pays.En dépit d'une apparence fragile, séquelle de diverses maladies tropicales, cette ex-ministre de l'environnement de Lula est une habituée des combats difficiles. Issue d'une famille pauvre, elle a toute une histoire de luttes derrière elle, notamment aux côtés du défenseur et martyr de l'Amazonie Chico Mendes, assassiné en 1988.'Nous avons défendu une idée victorieuse et le Brésil a entendu notre appel', a déclaré Marina Silva d'une voie éraillée au siège du Parti vert à Sao Paulo. 'Ce n'est pas le point final. C'est le début d'un processus qui ouvre une nouvelle politique avec les idées que nous défendons', a-t-elle ajouté.Les analystes tentaient d'expliquer dimanche soir ce que les sondages n'avaient pas prévu. 'Je pense qu'il s'agit d'un vote de protestation d'une partie de l'électorat qui n'était convaincue ni par Dilma [Rousseff] ni par [José] Serra', a expliqué le politologue Carlos Alberto de Melo. Pour l'analyste André Pereira César, du consultant CAC, les voix de Marina 'valent de l'or' et elle 'a les cartes en main pour les trois prochaines semaines de campagne'.(Le Monde)




Source : Yahoo Actualités 


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