Parmi les personnes interpellées figureraient les auteurs des coups mortels contre le jeune homme, a-t-on appris de source policière.
Les perquisitions ont permis de saisir environ 100 kilos de haschich et des armes à feu, a indiqué une source policière.
L'opération s'est déroulée dans le calme lundi matin, principalement à la cité des Iris, un ensemble de six bâtiments proprets en cours de ravalement, ainsi que dans une cité voisine, a constaté une journaliste de l'AFP.
Les personnes interpellées dont plusieurs femmes d'un certain âge, ont été emmenées pour être placées en garde à vue à la sûreté départementale qui mène l'enquête sur cette affaire. Leur garde à vue peut durer jusqu'à quatre jours.
Le 8 février, deux hommes, violemment frappés, avaient été retrouvés à la cité des Iris. L'un d'entre eux, grièvement blessé, gisait la tête dans l'eau dans une cave. Il devait décéder des suites de ses blessures le lendemain.
Moins sérieusement touché, le deuxième jeune homme avait été entendu par les policiers dès le lendemain du drame.
A l'époque, les enquêteurs avaient évoqué un règlement de compte sur fond de trafic de cannabis. Le jeune homme décédé, Taoufik Mohamadi, s'il était peu connu des services de police, avait toutefois un casier judiciaire, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
Le parquet de Marseille a ouvert depuis le 8 février une enquête pour tentatives de meurtre. Beaucoup de moyens policiers ont été mobilisés depuis pour retrouver les coupables, le directeur départemental de la sécurité publique Pierre Carton qualifiant l'enquête de "prioritaire".
"Nous sommes très contents", a déclaré à l'AFP la soeur de Taoufik Mohamadi, Zakia, 21 ans. "Cela devenait invivable pour nous. J'allais acheter le pain et je voyais les tueurs de mon frère", a-t-elle raconté soulignant que tout le monde connaissait les auteurs du passage à tabac.
"Ils se vantaient dans la cité. Mais dès qu'ils ont su que mon frère était mort, il n'y avait plus personne. Ils se sont cachés jusqu'à l'enterrement puis ils ont réapparu", a-t-elle encore dit, constatant que les policiers avaient arrêté "les enfants ainsi que certains parents".
Une habitante de la cité voisine des Flamants s'est déclaré soulagée des arrestations, dénonçant la loi du silence qui règne aux Iris. "C'est difficile de faire parler les gens. Pourtant, il y a forcément eu des témoins. Cela s'est passé à 17H, pas en pleine nuit", a-t-elle souligné.
Les enquêteurs qui ont reçu plusieurs témoignages, ont privilégié les écoutes téléphoniques des personnes soupçonnées ainsi que l'enquête scientifique avec des relevés ADN effectués sur les lieux de l'homicide.
yahoo.com
Les perquisitions ont permis de saisir environ 100 kilos de haschich et des armes à feu, a indiqué une source policière.
L'opération s'est déroulée dans le calme lundi matin, principalement à la cité des Iris, un ensemble de six bâtiments proprets en cours de ravalement, ainsi que dans une cité voisine, a constaté une journaliste de l'AFP.
Les personnes interpellées dont plusieurs femmes d'un certain âge, ont été emmenées pour être placées en garde à vue à la sûreté départementale qui mène l'enquête sur cette affaire. Leur garde à vue peut durer jusqu'à quatre jours.
Le 8 février, deux hommes, violemment frappés, avaient été retrouvés à la cité des Iris. L'un d'entre eux, grièvement blessé, gisait la tête dans l'eau dans une cave. Il devait décéder des suites de ses blessures le lendemain.
Moins sérieusement touché, le deuxième jeune homme avait été entendu par les policiers dès le lendemain du drame.
A l'époque, les enquêteurs avaient évoqué un règlement de compte sur fond de trafic de cannabis. Le jeune homme décédé, Taoufik Mohamadi, s'il était peu connu des services de police, avait toutefois un casier judiciaire, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
Le parquet de Marseille a ouvert depuis le 8 février une enquête pour tentatives de meurtre. Beaucoup de moyens policiers ont été mobilisés depuis pour retrouver les coupables, le directeur départemental de la sécurité publique Pierre Carton qualifiant l'enquête de "prioritaire".
"Nous sommes très contents", a déclaré à l'AFP la soeur de Taoufik Mohamadi, Zakia, 21 ans. "Cela devenait invivable pour nous. J'allais acheter le pain et je voyais les tueurs de mon frère", a-t-elle raconté soulignant que tout le monde connaissait les auteurs du passage à tabac.
"Ils se vantaient dans la cité. Mais dès qu'ils ont su que mon frère était mort, il n'y avait plus personne. Ils se sont cachés jusqu'à l'enterrement puis ils ont réapparu", a-t-elle encore dit, constatant que les policiers avaient arrêté "les enfants ainsi que certains parents".
Une habitante de la cité voisine des Flamants s'est déclaré soulagée des arrestations, dénonçant la loi du silence qui règne aux Iris. "C'est difficile de faire parler les gens. Pourtant, il y a forcément eu des témoins. Cela s'est passé à 17H, pas en pleine nuit", a-t-elle souligné.
Les enquêteurs qui ont reçu plusieurs témoignages, ont privilégié les écoutes téléphoniques des personnes soupçonnées ainsi que l'enquête scientifique avec des relevés ADN effectués sur les lieux de l'homicide.
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