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25/03/2006 20:10

Passage à l'heure d'été et rythmes biologiques

L'heure d'été que l'on subit chaque année est-elle vraiment justifiée ?



Le 26 mars, à 2 heures du matin, il sera 3 heures. Vous vous réveillerez avec une heure de sommeil en moins mais vous pourrez prendre l'apériitif en plein jour un peu plus longtemps.
Le jeu en vaut-il vraiment la chandelle?
L'heure d'été ne correspond plus à l'heure solaire naturelle.
Ce changement peut entraîner une modification brutale des rythmes biologiques occasionnant des troubles du sommeil, de l'appétit, de la capacité de travail, voire de l'humeur, et ce surtout chez les personnes les plus fragiles comme les personnes âgées, les malades et les enfants. Si la durée d'adaptation dure environ 3 semaines, les conséquences psychologiques se mesurent à plus long terme puisque les scientifiques ont pu constater une augmentation de la consommation de tranquilisants à cette même période.
De plus, le printemps est une saison où l'organisme, sortant de l'hiver, est fatigué et a besoin de son énergie pour drainer les toxines accumulées. Et l'organisme se repose quand il dort ! Lui enlever une heure de sommeil est il vraiment une bonne idée?
On nous assure que l'heure d'été nous fait faire des économies d'énergie. En effet, une heure de clarté gagnée le soir implique un moindre éclairage et une baisse de la consommation d'électricité. Cependant, si nous réfléchissons, nous nous levons une heure plus tôt et allumons la lumière et bien souvent le chauffage, les matins étant encore tellement frais à cette époque de l'année !
Quand à l'impact sur l'environnement, elle est bien réelle. La pointe de circulation induite par le décalage horaire coïncide avec les heures les plus chaudes de la journée et augmente les concentrations d'ozone par phénomène de photo-oxydation.
A part les économies d'énergie, les autres arguments avancés pour le maintien de cette mesure sont l'augmentation des activités culturelles, sportives et touristiques qu'elle permet.
A démontrer......
Pour en savoir plus

Catherine Aknin



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