La vision d'un Vendéen sur la Corse. C'est ce qu'a livré Philippe de Villiers, ce mardi après-midi, à la Cour de justice de la République. L'élu s'est présenté à la barre tel une brebis égarée au milieu des comptes de campagne tenus par le sénateur UMP des Hauts-de-Seine.
Philippe de Villiers et Charles Pasqua avaient scellé un accord électoral en vue des élections européennes de 1999, en avril de cette même année. Dès novembre, l'actuel président du Mouvement pour la France exprimait sa "déception" d'être amené à quitter le Rassemblement du peuple français (RPF) pour des problèmes de transparence de comptabilité. "Je n'ai jamais eu accès aux comptes du RPF, c'est pour cela que je l'ai quitté", explique à la Cour le député de Vendée. Ses inquiétudes, qui portaient sur une "gestion opaque" et "fantaisiste", l'ont donc motivé à prendre une "décision de prudence".
Après avoir rejeté toute responsabilité dans cette "gestion opaque" des finances du RPF, Philippe de Villiers s'est attelé à livrer un "témoignage équilibré" entre "la vérité, l'humanité et la politique". "Par delà le feu de la colère, maintenant vieux de dix ans, le sujet de cette querelle est aujourd'hui refroidi", a-t-il dit sous serment. Avant de poursuivre, doux comme un agneau. "Tout au long de notre collaboration politique - qui a duré un an - j'ai pu constater que le mode de vie de Charles Pasqua le porte plus vers la simplicité que le luxe: il préfère les bistrots aux grands palaces. Au-delà de mes doutes sur son parcours judiciaire, j'ai toujours été intimement convaincu de son patriotisme ardent. La passion de sa vie, c'est la passion de la France."
Source: Lexpresse.fr via Yahoo
France
20/04/2010 20:39
"Pasqua préfère les bistrots aux grands palaces"
Philippe de Villiers, appelé à la barre ce mardi après midi dans le procès Pasqua pour l'affaire du casino d'Annemasse, a semblé mettre de côté les querelles du passé. Reportage.
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