France
20/04/2010 20:37

"Pas de soit-disant pacte de corruption"

Charles Pasqua a estimé mardi qu'il ne pouvait pas y avoir un "soit-disant pacte de corruption" dans l'affaire de l'autorisation d'exploitation du casino d'Annemasse (Haute-Savoie) au deuxième jour son procès devant la Cour de justice de la République (CJR).



L'actuel sénateur de 83 ans a dit qu'il ne savait pas à l'époque qu'il allait être tête de liste dans une liste concurrente à celle du RPR en 1999.
Deux hommes, présentés comme des proches, Charles Feliciaggi et Michel Tomi, avaient obtenu du ministère de l'Intérieur en 1994 l'autorisation d'exploiter le casino, revendu une année plus tard avec une confortable plus-value. Quatre ans plus tard, une partie de cette plus-value déguisée en prêt de 1,1 million d'euros aurait été reversée à M. Pasqua par Marthe Mondoloni, fille de Michel Tomi, à l'occcasion de la campagne des élections européennes de 1999.
La création du Rassemblement pour la France (RPF) en 1999 se réalise alors après le score de 13% aux européennes, devançant la liste du RPR conduite par Nicolas Sarkozy. Mais très vite, l'allié de Charles Pasqua, Philippe de Villiers, déchante. Entendu comme témoin, ce dernier, démissionnaire du parti en 2000, a rappelé mardi à la barre "la gestion fantaisiste" et "l'endettement anormal" du RPF. Il a avoué cependant n'avoir "aucune preuve", "juste des sentiments".


Source: AP via Yahoo


V.N/ source web



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