Ce film sorti en mars sur internet a suscité de nombreuses protestations à travers le monde et des dizaines de demandes d'enquête avaient été déposées aux Pays-Bas, également à la suite de propos du député d'extrême droite comparant le livre saint des musulmans au "Mein Kampf" d'Adolf Hitler.
"Le fait que des déclarations soient blessantes et offensantes pour un grand nombre de musulmans ne signifie pas qu'elles constituent un délit", ont estimé les procureurs néerlandais, pour lesquels il n'y a aucune raison de poursuivre Wilders pour incitation à la haine ou à la discrimination.
"La liberté d'expression joue un rôle essentiel dans le débat public au sein d'une société démocratique. Cela signifie que des propos offensants peuvent être tenus dans le cadre d'un débat politique", ajoutent-ils dans une lettre adressée aux personnes qui ont porté plainte contre le film de Wilders.
"Les hommes politiques doivent pouvoir exprimer leurs opinions", soulignent-ils.
Geert Wilders a salué la décision du parquet et a souligné qu'il avait pris soin de lancer ses critiques contre la religion islamique et non contre les musulmans eux-mêmes.
"Que l'on soit insultant ou non, dans un débat politique il faut pouvoir dire la vérité. Je n'ai rien fait de répréhensible et je continuerai dans cette voie", a-t-il dit à la télévision publique NOS.
Un groupe antiraciste néerlandais, "The Netherlands Shows its Colours", a annoncé qu'il ferait appel de la décision des procureurs.
Début avril, un tribunal néerlandais avait jugé que Wilders pouvait sans enfreindre la loi comparer islam et fascisme et traiter le prophète Mahomet de "barbare".
Le Parti de la liberté (PVV) de Wilders détient neuf des 150 sièges au Parlement néerlandais.
Source: yahoo news
"Le fait que des déclarations soient blessantes et offensantes pour un grand nombre de musulmans ne signifie pas qu'elles constituent un délit", ont estimé les procureurs néerlandais, pour lesquels il n'y a aucune raison de poursuivre Wilders pour incitation à la haine ou à la discrimination.
"La liberté d'expression joue un rôle essentiel dans le débat public au sein d'une société démocratique. Cela signifie que des propos offensants peuvent être tenus dans le cadre d'un débat politique", ajoutent-ils dans une lettre adressée aux personnes qui ont porté plainte contre le film de Wilders.
"Les hommes politiques doivent pouvoir exprimer leurs opinions", soulignent-ils.
Geert Wilders a salué la décision du parquet et a souligné qu'il avait pris soin de lancer ses critiques contre la religion islamique et non contre les musulmans eux-mêmes.
"Que l'on soit insultant ou non, dans un débat politique il faut pouvoir dire la vérité. Je n'ai rien fait de répréhensible et je continuerai dans cette voie", a-t-il dit à la télévision publique NOS.
Un groupe antiraciste néerlandais, "The Netherlands Shows its Colours", a annoncé qu'il ferait appel de la décision des procureurs.
Début avril, un tribunal néerlandais avait jugé que Wilders pouvait sans enfreindre la loi comparer islam et fascisme et traiter le prophète Mahomet de "barbare".
Le Parti de la liberté (PVV) de Wilders détient neuf des 150 sièges au Parlement néerlandais.
Source: yahoo news