France
22/04/2016 22:33

Paris : migrants et militants dans un lycée désaffecté

Halle Pajol, Stalingrad, lycée Jean Jaurès. Encore la rue et des campements sauvages. Des migrants ont occupé vendredi un lycée désaffecté dans le XIX° arrondissement de Paris. Dans la foulée, la Région a demandé leur évacuation. Les migrants sont soutenus par le collectif Chapelle Debout qui leur vient en aide pour demander un logement et des papiers. Revue de presse :



La région veut évacuer un lycée parisien en travaux occupé par des migrants
Plusieurs fois évacués de leur campement sauvage situé à proximité de la station de métro Stalingrad, les migrants avaient cette fois trouvé refuge dans un lycée en travaux du 19e arrondissement de Paris. La région Ile-de-France a demandé vendredi 22 avril leur évacuation de cet établissement, occupé depuis la nuit précédente par plus d’une centaine de migrants. Selon le collectif La Chapelle debout qui les soutient, 150 migrants ont investi le lycée professionnel Jean-Jaurès, après avoir quitté à minuit leur campement sauvage.(lemonde.fr)

A Paris, un lycée désaffecté occupé par des migrants et des militants
Dans la matinée de vendredi, le collectif «la Chapelle debout !» a investi cet ancien lycée avec un double objectif : éviter aux migrants de dormir à la rue tout en portant haut et fort leurs revendications. Dans cet imposant édifice, les militants de «la Chapelle debout !» refusent de dévoiler le nombre de migrants présents. «Le bâtiment est tellement grand… Je peux juste vous dire qu’ils sont nombreux», explique un homme. Selon une militante, beaucoup viennent du campement de Stalingrad, du nom de la station de métro parisienne, dans le même arrondissement, où vivent «des hommes, des femmes et des enfants dans des conditions particulièrement précaires».(liberation.fr)

Dans la nuit de jeudi à vendredi, vers minuit, une centaine de réfugiés ont pris possession du lycée technique désaffecté Jean-Jaurès, rue Clavel , dans le 19e arrondissement. Des Afghans, des Pakistanais, des Yéménites, des Soudanais… « Puisqu’Anne Hidalgo a dit que Paris était ville refuge ». « Ces personnes faisaient partie des 450 migrants vivant dans le camp de fortune qui s’était créé à Stalingrad, sous le métro, indique Valérie Osouf, de La Chapelle Debout. Les conditions de vie étaient déplorables. Il y a eu des cas de gale, de tuberculose… » C’est ce collectif, La Chapelle Debout, créé pour venir en aide aux migrants dans la foulée de l’évacuation policière de la Halle Pajol, en juillet 2015, qui a chapeauté l’occupation du lycée Jean-Jaurès.(20minutes.fr)

Henri Vario-Nouioua



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