Le chiffre de 800 n'avait pas été confirmé à 16H30 par la Préfecture de police.
Le cortège, parti vers 14H30 de la rue de la Banque (IIe arrondissement) où un campement de mal logés est installé depuis près de six semaines, a constaté une journaliste de l'AFP. Il devait revenir à son point de départ après être passé notamment par le passage Brady (Xe) où un incendie survenu dans la nuit de mercredi à jeudi dans un petit immeuble a fait trois morts.
"Un toit c'est la loi!", "ça suffit Madame Boutin", scandaient les manifestants en interpellant la ministre du Logement et de la Ville, Christine Boutin.
"On demande des logements dignes au gouvernement, on travaille, on paie des impôts, on mérite mieux que des petits appartements", a expliqué à l'AFP Diaby, une Malienne de 22 ans qui vit à Paris avec ses deux enfants dans un appartement de 10 m2.
Derrière les drapeaux colorés de Droit au Logement (Dal), la FSU, la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), la Ligue des droits de l'homme (LDH) ou encore d'Alternative libertaire, une grande banderole dénonçait le travail de la justice après une série de trois incendies meurtriers dans des hôtels parisiens insalubres en 2005. "52 morts dont 33 enfants, que fait la justice?", pouvait-on lire.
Silla, 22 ans, campe avec les autres mal logés de la rue de la Banque depuis un mois : "On est prêts à rester le temps qu'il faut pour nous faire entendre du gouvernement" mais "ce n'est pas facile d'être dehors avec les enfants", a-t-elle ajouté.
Peu avant la manifestation, les comédiennes Carole Bouquet et Josiane Balasko ont stigmatisé le désintérêt de la majorité de la classe politique pour ces questions, lors d'une conférence de presse dans un café du quartier de la Bourse.
"Je me demande ce que foutent les mecs du Parti socialiste (PS), où est l'opposition?", a interrogé Josiane Balasko.
Carole Bouquet a de son côté interpellé Nicolas Sarkozy. "Je demande au président de la République pourquoi il y a une telle différence de traitement dans un pays qui se dit de l'égalité entre les citoyens, quelles que soient leurs couleurs et leurs origines", a déclaré l'actrice.
"Nous sommes dans une République où il y a deux poids deux mesures", a-t-elle ajouté.
S'exprimant aux côtés de Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole de Dal, du médecin urgentiste Patrick Pelloux et de Mgr Jacques Gaillot, la comédienne a tenu à préciser qu'elle parlait en son nom propre.
A Lille, une quinzaine de militants de Dal ont manifesté dimanche devant la préfecture du Nord en soutien aux "sans-logés et mal-logés" et pour demander "une politique immédiate du logement".
Le cortège, parti vers 14H30 de la rue de la Banque (IIe arrondissement) où un campement de mal logés est installé depuis près de six semaines, a constaté une journaliste de l'AFP. Il devait revenir à son point de départ après être passé notamment par le passage Brady (Xe) où un incendie survenu dans la nuit de mercredi à jeudi dans un petit immeuble a fait trois morts.
"Un toit c'est la loi!", "ça suffit Madame Boutin", scandaient les manifestants en interpellant la ministre du Logement et de la Ville, Christine Boutin.
"On demande des logements dignes au gouvernement, on travaille, on paie des impôts, on mérite mieux que des petits appartements", a expliqué à l'AFP Diaby, une Malienne de 22 ans qui vit à Paris avec ses deux enfants dans un appartement de 10 m2.
Derrière les drapeaux colorés de Droit au Logement (Dal), la FSU, la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), la Ligue des droits de l'homme (LDH) ou encore d'Alternative libertaire, une grande banderole dénonçait le travail de la justice après une série de trois incendies meurtriers dans des hôtels parisiens insalubres en 2005. "52 morts dont 33 enfants, que fait la justice?", pouvait-on lire.
Silla, 22 ans, campe avec les autres mal logés de la rue de la Banque depuis un mois : "On est prêts à rester le temps qu'il faut pour nous faire entendre du gouvernement" mais "ce n'est pas facile d'être dehors avec les enfants", a-t-elle ajouté.
Peu avant la manifestation, les comédiennes Carole Bouquet et Josiane Balasko ont stigmatisé le désintérêt de la majorité de la classe politique pour ces questions, lors d'une conférence de presse dans un café du quartier de la Bourse.
"Je me demande ce que foutent les mecs du Parti socialiste (PS), où est l'opposition?", a interrogé Josiane Balasko.
Carole Bouquet a de son côté interpellé Nicolas Sarkozy. "Je demande au président de la République pourquoi il y a une telle différence de traitement dans un pays qui se dit de l'égalité entre les citoyens, quelles que soient leurs couleurs et leurs origines", a déclaré l'actrice.
"Nous sommes dans une République où il y a deux poids deux mesures", a-t-elle ajouté.
S'exprimant aux côtés de Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole de Dal, du médecin urgentiste Patrick Pelloux et de Mgr Jacques Gaillot, la comédienne a tenu à préciser qu'elle parlait en son nom propre.
A Lille, une quinzaine de militants de Dal ont manifesté dimanche devant la préfecture du Nord en soutien aux "sans-logés et mal-logés" et pour demander "une politique immédiate du logement".