France
08/11/2010 17:21

Paris: Michel Houellebecq l'anti-héros des lettres et infos France

Paris: Michel Houellebecq l'anti-héros des lettres - Pris: nouveau record d'impopularité pour Nicolas Sarkozy chez Ipsos - Le projet l'égalité réelle ravive les tensions internes au PS - Décision sur les biens mal acquis des présidents africains - Les éleveurs bovins bloquent l'abattoir de Coutances - L'héritage de de Gaulle divise la droite 40 ans après sa mort -


Paris: Michel Houellebecq l'anti-héros des lettre s
Si c'est vraiment son dernier livre, c'est une sortie en beauté. Considéré par nombre de critiques comme son meilleur roman, "La carte et le territoire" a offert lundi à Michel Houellebecq le prix Goncourt, la plus grande récompense littéraire française. Une consécration pour l'atypique auteur de 54 ans, dont chacun des livres publiés depuis une douzaine d'années a créé l'évènement, toujours, et la polémique souvent. Michel Houllebecq entre ainsi dans la famille du Goncourt, qui couronna notamment "A l'ombre des jeunes filles en fleur" de Marcel Proust en 1919 ou "L'amant" de Marguerite Duras en 1984. Par deux fois, Michel Houellebecq avait failli remporter ce prix pour "Les Particules élémentaires" et "La Possibilité d'une île", son précédent roman paru en 2005. (Reuters)
Nouveau record d'impopularité pour Nicolas Sarkozy chez Ipsos
La cote de défiance de Nicolas Sarkozy a atteint un nouveau record en novembre à 66% d'opinions défavorables, selon un sondage Ipsos-Le Point publié lundi. Cette chute d'un point par rapport au sondage réalisé il y a un mois s'accompagne d'une baisse d'un point dans sa cote de popularité, qui se situe à 30%, autre record à la baisse depuis son élection en 2007. "Depuis sa création en janvier 1996, ce baromètre n'a mesuré un taux de popularité aussi bas pour le président en fonction qu'en juin 2005 (27% pour Jacques Chirac au moment de la victoire du non au référendum sur la Constitution européenne) et en avril 2006 (29%, lors du retrait du CPE)", observe Ipsos. (Reuters)

Le projet l'égalité réelle ravive les tensions internes au PS
Le projet du Parti socialiste pour "l'égalité réelle", dernière pierre programmatique de son futur projet présidentiel, ravive les divisions internes que le conflit des retraites avait permis de mettre en sourdine. Fruit de six mois de travail piloté par le porte-parole et représentant de l'aile gauche du parti, Benoît Hamon, le texte arrive en débat après celui sur le modèle de développement, la rénovation politique et les relations internationales. Ce document, qui a l'aval du premier secrétaire du PS, Martine Aubry, contient sur 40 pages près de 200 propositions sur l'éducation, la santé, la lutte contre les discriminations ou encore le logement et la gestion de l'eau. Le texte devait être discuté lundi soir au sein de la "commission des résolutions", où les différents courants internes peuvent déposer des amendements, avant un vote du Conseil national du PS, le "parlement" du parti, mardi soir. (Reuters)

Décision sur les biens mal acquis des présidents africains
La Cour de cassation rendra mardi sa décision finale sur l'ouverture d'éventuelles poursuites en France concernant les logements de luxe et avoirs bancaires détenus par trois présidents africains. Ce dossier est à hauts risques diplomatiques pour Paris. Une éventuelle réponse favorable de la plus haute juridiction française mettrait en péril les relations avec certains pays-clés de son influence économique et politique en Afrique. "Au-delà des relations franco-africaines, c'est bien la capacité de la justice française à poser des limites au pillage des pays du Sud qui est en jeu", estime lundi dans un communiqué l'association CCFD-Terre solidaire. L'enquête menée en 2007 a mis en lumière l'importance du patrimoine détenu à Paris par trois présidents africains. Une juge d'instruction avait déclaré recevable en mai 2009 la plainte de l'ONG anticorruption Transparency International concernant les biens détenus par la famille d'Ali Bongo (Gabon), Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzavile) et Teodoro Obiang (Guinée équatoriale).  (Reuters)

Les éleveurs bovins bloquent l'abattoir de Coutances
Une cinquantaine d'éleveurs bovins normands bloquaient depuis dimanche soir l'entrée de l'abattoir du groupe Bigard-Socopa de Coutances (Manche) pour demander que la viande qu'ils produisent soit payée plus cher, a-t-on appris auprès de la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA). Selon ce syndicat agricole, neuf autres sites du même groupe sont bloqués en France depuis dimanche soir. Les producteurs du viande bovine de la Manche ont été rejoints sur place par les producteurs des quatre autres départements normands pour un blocage prévu pour durer une semaine. "Notre but est d'amener Jean-Paul Bigard (le responsable du groupe) à la table des négociations car nous connaissons une crise sans précédent depuis trois ans", précisait Joël Rébillard de la FDSEA.  (AP)

L'héritage de De Gaulle divise la droite 40 ans après sa mort
Nicolas Sarkozy se rend mardi sur la tombe du général de Gaulle pour le 40e anniversaire de la mort du fondateur de la Ve République, dont il revendique l'héritage sans être un gaulliste pur et dur. Il y a quarante ans, le 9 novembre 1970, disparaissait le général Charles de Gaulle, l'homme de l'appel du 18 juin 1940 à la résistance contre l'occupant nazi, qui laissait ainsi "la France veuve" selon les mots de son successeur Georges Pompidou. Le groupe UMP de l'Assemblée nationale et celui du Sénat renouent cette année avec le pèlerinage sur la tombe de Colombey-les-deux-Eglises (Haute-Marne), tradition abandonnée depuis 1999 à la demande de la famille. La question de l'héritage divise cependant la droite. Pour Bernard Accoyer (UMP), le président de l'Assemblée, les idées du général de Gaulle "sont toujours d'actualité". (Reuters)

Source : Yahoo Actualités








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