"Le tribunal vous considère comme le vainqueur indiscutable de ce scrutin présidentiel", a déclaré Erasmo Pinilla, directeur de la commission électorale, s'adressant par téléphone à l'homme d'affaires devant les caméras de télévision.
Martinelli est crédité de 61% des voix. Sa rivale Balbina Herrera, du Parti révolutionnaire démocratique (PRD, gauche) au pouvoir, recueille quant à elle 37%. Elle a reconnu sa défaite et a promis de s'opposer avec vigueur au nouveau chef de l'Etat.
Les compétences de gestionnaire du candidat conservateur semblent avoir séduit un électorat inquiet face à la crise économique et à l'inflation élevée.
Le Panama a connu une croissance proche ou au-dessus des 10% ces dernières années. Mais ce taux pourrait tomber à moins de 3% en 2009, en raison de la crise du crédit et des difficultés économiques dans le transport maritime.
VERS UNE COHABITATION
Bien que le gouvernement ait lancé un ambitieux projet de développement du canal, Herrera n'a pu rivaliser avec Martinelli sur le terrain de l'économie.
La candidate du PRD a en outre souffert de son passé de militante anti-américaine et des liens qu'elle entretenait avec Manuel Noriega, qui fut l'homme fort du pays jusqu'à l'invasion américaine de 1989.
Les Panaméens étaient en outre invités dimanche à renouveler leur Parlement et le parti au pouvoir, qui conserve une base électorale solide, pourrait conserver la majorité, ce qui donnerait lieu à une cohabitation.
Martinelli et Herrera ont tous deux mené campagne en proposant une série de grands projets, dont celui qui prévoit l'extension du Canal, pour relancer l'économie.
Âgé de 57 ans, le premier, formé aux Etats-Unis et propriétaire de la chaîne de supermarchés Super 99, qui domine la grande distribution au Panama, a en outre proposé un allégement de la fiscalité pour les investisseurs étrangers.
Le Panama et les Etats-Unis ont conclu un accord de libre échange que le Sénat américain refuse de ratifier, réclamant une amélioration des droits des salariés et des gages en matière de lutte contre l'évasion fiscale.
Source: Yahoo News
Martinelli est crédité de 61% des voix. Sa rivale Balbina Herrera, du Parti révolutionnaire démocratique (PRD, gauche) au pouvoir, recueille quant à elle 37%. Elle a reconnu sa défaite et a promis de s'opposer avec vigueur au nouveau chef de l'Etat.
Les compétences de gestionnaire du candidat conservateur semblent avoir séduit un électorat inquiet face à la crise économique et à l'inflation élevée.
Le Panama a connu une croissance proche ou au-dessus des 10% ces dernières années. Mais ce taux pourrait tomber à moins de 3% en 2009, en raison de la crise du crédit et des difficultés économiques dans le transport maritime.
VERS UNE COHABITATION
Bien que le gouvernement ait lancé un ambitieux projet de développement du canal, Herrera n'a pu rivaliser avec Martinelli sur le terrain de l'économie.
La candidate du PRD a en outre souffert de son passé de militante anti-américaine et des liens qu'elle entretenait avec Manuel Noriega, qui fut l'homme fort du pays jusqu'à l'invasion américaine de 1989.
Les Panaméens étaient en outre invités dimanche à renouveler leur Parlement et le parti au pouvoir, qui conserve une base électorale solide, pourrait conserver la majorité, ce qui donnerait lieu à une cohabitation.
Martinelli et Herrera ont tous deux mené campagne en proposant une série de grands projets, dont celui qui prévoit l'extension du Canal, pour relancer l'économie.
Âgé de 57 ans, le premier, formé aux Etats-Unis et propriétaire de la chaîne de supermarchés Super 99, qui domine la grande distribution au Panama, a en outre proposé un allégement de la fiscalité pour les investisseurs étrangers.
Le Panama et les Etats-Unis ont conclu un accord de libre échange que le Sénat américain refuse de ratifier, réclamant une amélioration des droits des salariés et des gages en matière de lutte contre l'évasion fiscale.
Source: Yahoo News