L’armée est sur le pied de guerre et se prépare à toute éventualité. Quant au Hamas, il dit ne pas exclure de renouer avec les attentats suicide. Conscient de la gravité de la situation, le gouvernement israélien s’est réuni ce dimanche et cherche à obtenir une légitimité internationale pour mener une action à Gaza.
Tsahal se prépare à intensifier ses activité à la frontière de la bande de Gaza en réponse aux tirs de Qassams et de mortiers incessants. Samedi 20 décembre plus de 15 roquettes et 26 obus de mortiers ont été tirés sur Israël. Dimanche 21 décembre au matin, le sud d’Israël a été touché par 9 roquettes Qassam et 3 mortiers.
L’armée de l’air israélienne a répondu par de nombreuses opérations à Gaza durant ces deux jours afin de neutraliser les lanceurs de roquettes.
Des violences qui interviennent dans un climat de guerre avec le Hamas, lequel a officiellement annoncé qu’il ne renouvellerait pas la trêve conclue avec Tsahal il y a 6 mois.
Des sources proches du commandement militaire ont indiqué qu’une nouvelle politique sera élaborée dans les prochains jours afin de faire face à cette situation. Les frappes aériennes devraient en effet s’élargir à de nouveaux objectifs.
Ne seront plus seulement touchées les cellules terroristes qui lancent des roquettes, mais aussi les entrepôts et les magasins d’armes, de même que les cerveaux des réseaux impliqués dans ces attaques terroristes.
« Nous allons devoir adopter une ligner agressive » a déclaré un responsable de la sécurité. « Le niveau de violence, proche de 10 roquettes par jour, est inacceptable ».
Israël prend aussi en compte le fait que l’escalade pourrait amener les terroristes à tirer des Qassams depuis Gaza vers un panel de nouvelles cibles plus étendu.
« Le Hamas peut désormais atteindre Kiryat Gat, Ashdod, et même les faubourgs de Béer Sheva » a ainsi affirmé le chef du Shin Bet, Youval Diskin. Les responsables du Hamas n’excluent pas non plus de renouer avec les attentats-suicide en Israël.
« La résistance doit continuer par tous les moyens, aussi longtemps que dure l’occupation » clame-t-on au Hamas.
À la Défense, on estime donc qu’Israël devra bientôt lancer une opération militaire terrestre étendue à Gaza afin de juguler l’escalade. Des hauts gradés pensent que le temps de l’hésitation est terminé, et que les groupes terroristes ne laissent plus le choix à Israël qui devra agir à l’intérieur même de l’enclave contrôlée par le Hamas.
Cependant, ils estiment que les résultats de telles opérations ne seront pas immédiatement observables, et les tirs de roquettes continueront, et même s’intensifieront, pendant les premiers jours de l’opération. C’est pour cela, ajoutent-ils, que l’opinion publique, en particulier les résidents du Néguev, doivent se préparer mentalement et physiquement à la poursuite des attaques émanant de Gaza.
« Nous aurons à payer un prix, mais nous ne pouvons plus tolérer la situation actuelle » a déclaré un responsable. « Nous aimerions qu’il y ait un nouveau cessez-le-feu, mais le Hamas, le Djihad Islamique et les Comités de la Résistance Populaire ne nous laissent pas d’autre choix parce qu’ils poursuivent les tirs de roquettes ».
La sécurité israélienne est parfaitement consciente du dilemme : Un public israélien en faveur d’une réponse forte de la part d’Israël et une communauté internationale réticente à toute réaction musclée d’Israël.
Les craintes s’expriment par ailleurs quant aux éventuelles pertes, des deux côtés, qui pourraient survenir lors d’une opération de grande envergure et de longue durée, ainsi que sur les conséquences psychologiques - incertitude et perplexité – sur l’opinion en Israël et dans le monde.
D’autant plus que selon des hauts responsables, la pression internationale et nationale (israélienne) pourrait contraindre le gouvernement israélien à raccourcir l’opération militaire avant que le Hamas et ses groupes affiliés cessent leurs attaques sur le sud d’Israël.
La sécurité préconise donc la création d’une situation dans laquelle il sera clair, pour le public israélien et la communauté internationale, que le gouvernement a agit avec le maximum de retenue afin d’empêcher l’escalade de la violence.
Si la confrontation est inévitable, Israël fera tous les efforts possibles afin de prévenir toute escalade sur ses autres fronts (Liban et Judée-Samarie). Le gouvernement cherchera aussi à couper court aux combats à Gaza et peut-être demander un nouveau cessez-le-feu avec le Hamas, si ce dernier en accepte les termes.
Lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement ce dimanche 21 décembre, Ehoud Barak a appelé Ehoud Olmert à « calmer les bavards politiques, et à leur faire adopter une attitude responsable ».
« La situation à Gaza est intolérable. J'ai ordonné à Tsahal et aux responsables sécuritaires de se préparer. Mais les appels intempestifs (à une action) sont nuisibles et superflus », a ajouté le ministre de la Défense, à l'adresse du Premier ministre.
Celui-ci a déclaré : « Nous ressentons la douleur des résidents de Sdérot, qui font face à des épreuves quotidiennes. Nous prendrons tous les mesures qui s’imposent ».
De son côté, le ministre du Commerce et du Travail, Eli Yishaï accuse Ehoud Barak d'être « déconnecté de la réalité » et l'appelle à déménager son bureau à Sdérot. « Si les tirs (de roquettes) avaient touché le centre du pays, il y aurait eu une riposte immédiatement », lui a-t-il notamment reproché.
Néanmoins il semblerait que la décision ait déjà été prise. « Les actions d’Israël dépendent seulement des conditions tactiques et des possibilités d’opération. Israël réagira avec toute la force requise aux provocations du Hamas » a ajouté un haut responsable depuis Jérusalem.
Selon plusieurs sources militaires, Ehoud Olmert et Ehoud Barak se seraient rencontrés secrètement Jeudi 18 décembre en décidant qu’Israël ne pratiquerait plus une politique de retenue au regard des attaques terroristes émanant de Gaza, et opter pour une réponse graduée.
L’idée d’un « parapluie international », destiné à recevoir le soutien de la communauté internationale face à une réponse militaire israélienne mesurée aurait également été envisagée par les deux hommes. M. Barak a ainsi parlé au ministre russe des Affaires étrangères, tandis que des responsables du ministère de la Défense se sont entretenus avec le ministre du Renseignement égyptien.
M. Olmert et Mme Livni devraient quand à eux évoqué le délicat sujet avec les autres membres de la communauté internationale. Les efforts d’information seront concentrés sur les USA, l’UE et les 15 membres du Conseil de sécurité de l’ONU.
Source: Dabio
Tsahal se prépare à intensifier ses activité à la frontière de la bande de Gaza en réponse aux tirs de Qassams et de mortiers incessants. Samedi 20 décembre plus de 15 roquettes et 26 obus de mortiers ont été tirés sur Israël. Dimanche 21 décembre au matin, le sud d’Israël a été touché par 9 roquettes Qassam et 3 mortiers.
L’armée de l’air israélienne a répondu par de nombreuses opérations à Gaza durant ces deux jours afin de neutraliser les lanceurs de roquettes.
Des violences qui interviennent dans un climat de guerre avec le Hamas, lequel a officiellement annoncé qu’il ne renouvellerait pas la trêve conclue avec Tsahal il y a 6 mois.
Des sources proches du commandement militaire ont indiqué qu’une nouvelle politique sera élaborée dans les prochains jours afin de faire face à cette situation. Les frappes aériennes devraient en effet s’élargir à de nouveaux objectifs.
Ne seront plus seulement touchées les cellules terroristes qui lancent des roquettes, mais aussi les entrepôts et les magasins d’armes, de même que les cerveaux des réseaux impliqués dans ces attaques terroristes.
« Nous allons devoir adopter une ligner agressive » a déclaré un responsable de la sécurité. « Le niveau de violence, proche de 10 roquettes par jour, est inacceptable ».
Israël prend aussi en compte le fait que l’escalade pourrait amener les terroristes à tirer des Qassams depuis Gaza vers un panel de nouvelles cibles plus étendu.
« Le Hamas peut désormais atteindre Kiryat Gat, Ashdod, et même les faubourgs de Béer Sheva » a ainsi affirmé le chef du Shin Bet, Youval Diskin. Les responsables du Hamas n’excluent pas non plus de renouer avec les attentats-suicide en Israël.
« La résistance doit continuer par tous les moyens, aussi longtemps que dure l’occupation » clame-t-on au Hamas.
À la Défense, on estime donc qu’Israël devra bientôt lancer une opération militaire terrestre étendue à Gaza afin de juguler l’escalade. Des hauts gradés pensent que le temps de l’hésitation est terminé, et que les groupes terroristes ne laissent plus le choix à Israël qui devra agir à l’intérieur même de l’enclave contrôlée par le Hamas.
Cependant, ils estiment que les résultats de telles opérations ne seront pas immédiatement observables, et les tirs de roquettes continueront, et même s’intensifieront, pendant les premiers jours de l’opération. C’est pour cela, ajoutent-ils, que l’opinion publique, en particulier les résidents du Néguev, doivent se préparer mentalement et physiquement à la poursuite des attaques émanant de Gaza.
« Nous aurons à payer un prix, mais nous ne pouvons plus tolérer la situation actuelle » a déclaré un responsable. « Nous aimerions qu’il y ait un nouveau cessez-le-feu, mais le Hamas, le Djihad Islamique et les Comités de la Résistance Populaire ne nous laissent pas d’autre choix parce qu’ils poursuivent les tirs de roquettes ».
La sécurité israélienne est parfaitement consciente du dilemme : Un public israélien en faveur d’une réponse forte de la part d’Israël et une communauté internationale réticente à toute réaction musclée d’Israël.
Les craintes s’expriment par ailleurs quant aux éventuelles pertes, des deux côtés, qui pourraient survenir lors d’une opération de grande envergure et de longue durée, ainsi que sur les conséquences psychologiques - incertitude et perplexité – sur l’opinion en Israël et dans le monde.
D’autant plus que selon des hauts responsables, la pression internationale et nationale (israélienne) pourrait contraindre le gouvernement israélien à raccourcir l’opération militaire avant que le Hamas et ses groupes affiliés cessent leurs attaques sur le sud d’Israël.
La sécurité préconise donc la création d’une situation dans laquelle il sera clair, pour le public israélien et la communauté internationale, que le gouvernement a agit avec le maximum de retenue afin d’empêcher l’escalade de la violence.
Si la confrontation est inévitable, Israël fera tous les efforts possibles afin de prévenir toute escalade sur ses autres fronts (Liban et Judée-Samarie). Le gouvernement cherchera aussi à couper court aux combats à Gaza et peut-être demander un nouveau cessez-le-feu avec le Hamas, si ce dernier en accepte les termes.
Lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement ce dimanche 21 décembre, Ehoud Barak a appelé Ehoud Olmert à « calmer les bavards politiques, et à leur faire adopter une attitude responsable ».
« La situation à Gaza est intolérable. J'ai ordonné à Tsahal et aux responsables sécuritaires de se préparer. Mais les appels intempestifs (à une action) sont nuisibles et superflus », a ajouté le ministre de la Défense, à l'adresse du Premier ministre.
Celui-ci a déclaré : « Nous ressentons la douleur des résidents de Sdérot, qui font face à des épreuves quotidiennes. Nous prendrons tous les mesures qui s’imposent ».
De son côté, le ministre du Commerce et du Travail, Eli Yishaï accuse Ehoud Barak d'être « déconnecté de la réalité » et l'appelle à déménager son bureau à Sdérot. « Si les tirs (de roquettes) avaient touché le centre du pays, il y aurait eu une riposte immédiatement », lui a-t-il notamment reproché.
Néanmoins il semblerait que la décision ait déjà été prise. « Les actions d’Israël dépendent seulement des conditions tactiques et des possibilités d’opération. Israël réagira avec toute la force requise aux provocations du Hamas » a ajouté un haut responsable depuis Jérusalem.
Selon plusieurs sources militaires, Ehoud Olmert et Ehoud Barak se seraient rencontrés secrètement Jeudi 18 décembre en décidant qu’Israël ne pratiquerait plus une politique de retenue au regard des attaques terroristes émanant de Gaza, et opter pour une réponse graduée.
L’idée d’un « parapluie international », destiné à recevoir le soutien de la communauté internationale face à une réponse militaire israélienne mesurée aurait également été envisagée par les deux hommes. M. Barak a ainsi parlé au ministre russe des Affaires étrangères, tandis que des responsables du ministère de la Défense se sont entretenus avec le ministre du Renseignement égyptien.
M. Olmert et Mme Livni devraient quand à eux évoqué le délicat sujet avec les autres membres de la communauté internationale. Les efforts d’information seront concentrés sur les USA, l’UE et les 15 membres du Conseil de sécurité de l’ONU.
Source: Dabio