Quand l'affaire de la banderole honteuse devient une affaire d'État… L'inscription déployée en tribune par des supporteurs parisiens stigmatisant les habitants du Nord entraîne moult indignations depuis dimanche. Le président de la République, Nicolas Sarkozy, a reçu mardi le maire de Lens, Guy Delcourt, et des dirigeants du club lensois. La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a déclaré mardi sur LCI qu'elle envisageait la dissolution de certains groupes de supporteurs.
Dans le collimateur : les Boulogne Boys. Dans un communiqué diffusé mardi , l'association niait toute responsabilité dans l'affaire. «La seule chose qui peut nous être reprochée est la naïveté qui a consisté à laisser faire sans se rendre compte de la teneur du message, insultant une région entière qui a beaucoup donné pour la France.»
Si, au terme de l'enquête, il apparaît que des membres des Boys sont impliqués, le ministère de l'Intérieur pourrait dissoudre cette association. Il en avait déjà été question en novembre 2006. La mort d'un membre de ce groupe, Julien Quemener, tué par un policier lors de graves incidents après une rencontre au Parc des Princes, avait plongé le club dans une crise sans précédent. Il a fallu ce drame pour que les autorités publiques prennent enfin le problème à bras-le-corps. Les interdictions de stade, lancées dans l'urgence par les autorités, s'étaient alors multipliées. Elles concernaient 178 supporteurs parisiens contre 11 avant le drame… Mais elles n'ont pas toutes été appliquées par la suite, loin de là. Le préfet de police a décidé mardi de «recourir à la procédure d'urgence en matière d'interdictions administratives de stade», avec dix-neuf mesures d'interdiction administrative supplémentaires. Au total, ce sont 92 interdictions de stade qui seront en vigueur pour ce match où la sécurité sera renforcée.
Déboires sportifs
C'est dans ce drôle de contexte que le PSG s'apprête à affronter Strasbourg en match en retard de la 31e journée. On ne sait pas si Paris va en finir avec ses hooligans, on ne sait pas non plus comment il va en finir avec ses déboires sportifs. L'affaire de la banderole a occulté la victoire en Coupe de la Ligue. Dix-neuvièmes, à deux points du premier non-relégable, les Parisiens n'ont plus gagné une rencontre en championnat depuis huit journées. Une éternité.
lefigaro.fr
Dans le collimateur : les Boulogne Boys. Dans un communiqué diffusé mardi , l'association niait toute responsabilité dans l'affaire. «La seule chose qui peut nous être reprochée est la naïveté qui a consisté à laisser faire sans se rendre compte de la teneur du message, insultant une région entière qui a beaucoup donné pour la France.»
Si, au terme de l'enquête, il apparaît que des membres des Boys sont impliqués, le ministère de l'Intérieur pourrait dissoudre cette association. Il en avait déjà été question en novembre 2006. La mort d'un membre de ce groupe, Julien Quemener, tué par un policier lors de graves incidents après une rencontre au Parc des Princes, avait plongé le club dans une crise sans précédent. Il a fallu ce drame pour que les autorités publiques prennent enfin le problème à bras-le-corps. Les interdictions de stade, lancées dans l'urgence par les autorités, s'étaient alors multipliées. Elles concernaient 178 supporteurs parisiens contre 11 avant le drame… Mais elles n'ont pas toutes été appliquées par la suite, loin de là. Le préfet de police a décidé mardi de «recourir à la procédure d'urgence en matière d'interdictions administratives de stade», avec dix-neuf mesures d'interdiction administrative supplémentaires. Au total, ce sont 92 interdictions de stade qui seront en vigueur pour ce match où la sécurité sera renforcée.
Déboires sportifs
C'est dans ce drôle de contexte que le PSG s'apprête à affronter Strasbourg en match en retard de la 31e journée. On ne sait pas si Paris va en finir avec ses hooligans, on ne sait pas non plus comment il va en finir avec ses déboires sportifs. L'affaire de la banderole a occulté la victoire en Coupe de la Ligue. Dix-neuvièmes, à deux points du premier non-relégable, les Parisiens n'ont plus gagné une rencontre en championnat depuis huit journées. Une éternité.
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