France
18/11/2008 21:35

PS: le "venin de la présidentielle"

De nouveau, les éléphants s'ébranlent. Et les courants qui divisent le PS à la veille de l'élection de son premier secrétaire portent leur trace, profondément. Pour ceux qui rêvaient d'avoir une nouvelle tête du PS, c'est raté. C'est à se demander si même Benoît Hamon ne porte pas, finalement, des valeurs dépassées. Alors le venin, ce n'est peut-être pas la présidentielle seulement.



Benoît Hamon :
«Il faut une gauche qui s'assume comme telle, décomplexée»,
«... j'éprouve de l'embarras devant vous et à donner ce visage-là»,
«Il y a une sorte de venin qui coule dans le sang du PS, celui de la présidentielle»,

Henri Emmanuelli :
«Je conjure les militantes et les militants socialistes de mettre un terme à toutes ces affaires de personnes, et je demande à tous ces gens qui sont en politique depuis plus de 25 ans, de faire de la place à une nouvelle tête»

Ségolène Royal : "le PS a perdu le sens de l'honneur (...) lorsque les dirigeants disent quelque chose et font le contraire".

Gérard Bapt :
"le pronostic est très difficile et très inquiétant pour l'avenir" et si "le revirement de Delanoë peut profiter à Aubry, il risque de mobiliser les abstentionnistes en faveur de Royal".

Hervé Mariton (UMP):
" elle (Ségolène Roayal) sait marcher sur l'eau", "elle est tout de même plus drôle" et "c'est elle qui est la plus en phase avec ce que les citoyens peuvent attendre vu du PS".

Thierry Mariani (UMP):
"Aubry au moins, c'est clair, c'est à gauche toute. Royal, c'est la stratégie gobe-mouche avec François Bayrou".

Jean-Louis Bianco :
"on n'est plus face à un mur de mauvaises volontés, on parle à des gens normaux".

Marylise Lebranchu : "il n'y a pas un front anti-Martine d'un côté et anti-Ségolène de l'autre (...) ce n'est pas un problème de personne, c'est bien un problème d'identification de ligne politique portée par des personnes".

Sylvie Delhaye



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