C’est le branle-bas à l’Élysée. Que pourrait- on bien faire pour désamorcer le mécontentement qui enfle de jour en jour sur le pouvoir d’achat ? Au Palais, lors de réunions jusque tard le soir, nous dit-on, le chef de l’État et ses ministres planchent ardemment sur le sujet. Président, ministres, conseillers multiplient les déclarations affichant la plus grande compréhension pour l’inquiétude numéro 1 des Français. Avant-hier, Nicolas Sarkozy a ainsi promis « des initiatives pour répondre à (cette) angoissante question ». Hier, dans le Point, son conseiller spécial Henri Guaino s’affirme haut et fort « contre les politiques d’austérité et contre une vision strictement sacrificielle de la politique », remarquant que « cela fait trente ans que les Français, dans le public comme dans le privé, font des efforts pour accroître leur productivité, améliorer leurs compétences, supporter la précarité. Sans oublier les sacrifices en termes de pouvoir d’achat ».
Et si on pensait un peu à Noël, enfin ? Le climat social semble se faire un peu moins lourd. Les grands magasins n’attendent plus que nous pour que la fête commence et les guides d’achats fleurissent qui donnent des idées. L’attaché-case en crocodile, 17 000 euros. Élégant. La montre Patek Philippe, 10 930 euros ; ou la Tourbillon, de Breguet, 111 700 euros. Classique. C’était quelques suggestions pour tous ceux qui, grâce au bouclier fiscal mis en place cet été par le gouvernement et voté à l’Assemblée par l’UMP, ont touché leur chèque de reversement de 55 000 euros en moyenne sur leur trop-payé d’impôts. Il en faut pour tous les goûts et pour toutes les bourses.
Et si on pensait un peu à Noël, enfin ? Le climat social semble se faire un peu moins lourd. Les grands magasins n’attendent plus que nous pour que la fête commence et les guides d’achats fleurissent qui donnent des idées. L’attaché-case en crocodile, 17 000 euros. Élégant. La montre Patek Philippe, 10 930 euros ; ou la Tourbillon, de Breguet, 111 700 euros. Classique. C’était quelques suggestions pour tous ceux qui, grâce au bouclier fiscal mis en place cet été par le gouvernement et voté à l’Assemblée par l’UMP, ont touché leur chèque de reversement de 55 000 euros en moyenne sur leur trop-payé d’impôts. Il en faut pour tous les goûts et pour toutes les bourses.