Au total, 70 - sur les 105 du départ -sont encore en garde à vue vendredi matin. Le parquet local a donc remis en liberté une trentaine de personnes qui étaient poursuivies pour participation à un attroupement armé et violences avec armes par destination. Selon la Legal Team de Strasbourg, une organisation non gouvernementale constituée à l'occasion du sommet de l'Otan pour apporter une aide juridique aux contre-manifestants, quatre à cinq personnes pourraient être jugées en comparution immédiate, une information non confirmée de source judiciaire. "Les personnes interpellées viennent de toute l'Europe", d'après un porte-parole de la Legal Team, qui réunit des militants et des juristes.
Plusieurs centaines de manifestants, pour la plupart cagoulés et se revendiquant d'un mouvement anarchiste, ont quitté, jeudi, le "village autogéré" du contre-sommet pour se diriger vers le centre-ville, distant de 6 kilomètres. Ils ont, au passage, brisé les vitres d'une caserne, ainsi que des abribus, et incendié quelques poubelles. Certains se sont attaqués à un commissariat du quartier du Neuhof, fermé à ce moment-là. Un photographe allemand de l'agence ddp a été blessé lors de ces échauffourées, en début de soirée, alors qu'il couvrait l'évènement dans le quartier du Neuhof. Rapidement conduit à l'hôpital hier soir, "il a reçu une balle en caoutchouc dans le ventre", selon le chef du service photo de l'agence ddp, Michael Kappeler.
Les policiers ont dû intervenir en grand nombre, appuyés par un hélicoptère. Ils ont fait usage de gaz lacrymogènes et ont repoussé les manifestants jusqu'à une zone forestière et industrielle. "On manifeste pour protester contre le meurtre du jeune au G20", a déclaré une manifestante. Au cours d'une manifestation, mercredi, à Londres, à la veille du sommet du G20, un homme a été découvert mort dans une rue de la City. La cause du décès de cette personne n'a pas été déterminée. De source policière, on dit qu'il serait dû à son état médical, un malaise cardiaque, ce que seule l'autopsie confirmera.
La coordination internationale anti-Otan, organisatrice du contre-sommet de l'Otan, a dénoncé l'implication d'une "bande locale" d'un quartier sensible de Strasbourg dans les violences en marge de la manifestation, jeudi. "Nous ne pouvons pas accepter ces violences. Non seulement elles n'ont été le fait que d'une petite minorité au sein du campement (anti-Otan), mais elles ont, pour l'essentiel, été organisées par une bande locale du quartier sensible", a affirmé Reiner Braun, l'un des membres de la coordination internationale anti-Otan. "Les militants ont reçu beaucoup d'aide des habitants du Neuhof (le quartier sensible en question, NDLR) : des familles entières et des enfants sont venus les aider à lutter contre la police", a pour sa part indiqué le porte-parole du collectif qui a évoqué "les attaques à coups de grenades assourdissantes et aveuglantes" de la police.
Outre la ville de Strasbourg devenue une "forteresse" , les villes allemandes de Kehl et Baden-Baden s'apprêtent aussi à traverser une zone de fortes turbulences avec le sommet de l'Otan, qui marquera le 60e anniversaire de l'organisation. Des anarchistes aux pacifistes, en passant par les autonomes et les anticapitalistes, tout le spectre politique des manifestants anti-Otan sera présent, avec pour intention clairement affichée d'entraver le bon déroulement du sommet. Jusqu'à 25.000 manifestants, dont 3.000 casseurs potentiels, sont attendus en Allemagne et 60.000, dont 2.000 potentiellement violents, en France, selon les autorités des deux pays.
Pour les contenir, près de 10.000 policiers et gendarmes seront mobilisés en France, auxquels s'ajoutent les unités d'élite de la police et de la gendarmerie. Il y aura aussi sur le sol français 200 policiers allemands et six véhicules allemands équipés de lances à eau. En Allemagne, près de 14.600 policiers seront déployés à Baden-Baden et Kehl ainsi que, fait exceptionnel, 600 soldats. Le dispositif mis en place constitue "la plus grande opération de sécurité sur le territoire français depuis le G8 d'Évian, en 2003", a affirmé la ministre française de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, venue l'inspecter lundi, à Strasbourg.
Source: Yahoo News
Plusieurs centaines de manifestants, pour la plupart cagoulés et se revendiquant d'un mouvement anarchiste, ont quitté, jeudi, le "village autogéré" du contre-sommet pour se diriger vers le centre-ville, distant de 6 kilomètres. Ils ont, au passage, brisé les vitres d'une caserne, ainsi que des abribus, et incendié quelques poubelles. Certains se sont attaqués à un commissariat du quartier du Neuhof, fermé à ce moment-là. Un photographe allemand de l'agence ddp a été blessé lors de ces échauffourées, en début de soirée, alors qu'il couvrait l'évènement dans le quartier du Neuhof. Rapidement conduit à l'hôpital hier soir, "il a reçu une balle en caoutchouc dans le ventre", selon le chef du service photo de l'agence ddp, Michael Kappeler.
Les policiers ont dû intervenir en grand nombre, appuyés par un hélicoptère. Ils ont fait usage de gaz lacrymogènes et ont repoussé les manifestants jusqu'à une zone forestière et industrielle. "On manifeste pour protester contre le meurtre du jeune au G20", a déclaré une manifestante. Au cours d'une manifestation, mercredi, à Londres, à la veille du sommet du G20, un homme a été découvert mort dans une rue de la City. La cause du décès de cette personne n'a pas été déterminée. De source policière, on dit qu'il serait dû à son état médical, un malaise cardiaque, ce que seule l'autopsie confirmera.
La coordination internationale anti-Otan, organisatrice du contre-sommet de l'Otan, a dénoncé l'implication d'une "bande locale" d'un quartier sensible de Strasbourg dans les violences en marge de la manifestation, jeudi. "Nous ne pouvons pas accepter ces violences. Non seulement elles n'ont été le fait que d'une petite minorité au sein du campement (anti-Otan), mais elles ont, pour l'essentiel, été organisées par une bande locale du quartier sensible", a affirmé Reiner Braun, l'un des membres de la coordination internationale anti-Otan. "Les militants ont reçu beaucoup d'aide des habitants du Neuhof (le quartier sensible en question, NDLR) : des familles entières et des enfants sont venus les aider à lutter contre la police", a pour sa part indiqué le porte-parole du collectif qui a évoqué "les attaques à coups de grenades assourdissantes et aveuglantes" de la police.
Outre la ville de Strasbourg devenue une "forteresse" , les villes allemandes de Kehl et Baden-Baden s'apprêtent aussi à traverser une zone de fortes turbulences avec le sommet de l'Otan, qui marquera le 60e anniversaire de l'organisation. Des anarchistes aux pacifistes, en passant par les autonomes et les anticapitalistes, tout le spectre politique des manifestants anti-Otan sera présent, avec pour intention clairement affichée d'entraver le bon déroulement du sommet. Jusqu'à 25.000 manifestants, dont 3.000 casseurs potentiels, sont attendus en Allemagne et 60.000, dont 2.000 potentiellement violents, en France, selon les autorités des deux pays.
Pour les contenir, près de 10.000 policiers et gendarmes seront mobilisés en France, auxquels s'ajoutent les unités d'élite de la police et de la gendarmerie. Il y aura aussi sur le sol français 200 policiers allemands et six véhicules allemands équipés de lances à eau. En Allemagne, près de 14.600 policiers seront déployés à Baden-Baden et Kehl ainsi que, fait exceptionnel, 600 soldats. Le dispositif mis en place constitue "la plus grande opération de sécurité sur le territoire français depuis le G8 d'Évian, en 2003", a affirmé la ministre française de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, venue l'inspecter lundi, à Strasbourg.
Source: Yahoo News