M. Kouchner doit évoquer, lors de cette visite, "l'urgence d'une solution humanitaire permettant de conduire à la libération des otages détenus en Colombie", a précisé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Il s'entretiendra mercredi à Caracas avec le président vénézuélien Hugo Chavez, qui joue un rôle clef dans le dossier des otages. Jeudi, M. Kouchner sera reçu à Bogota par le président colombien Alvaro Uribe.
La libération des otages, dont Ingrid Betancourt, détenue depuis le 23 février 2002, constitue une priorité pour la France. Une série de manifestations est prévue en France à l'occasion, samedi, des six ans de détention de Mme Betancourt.
Les rebelles des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes) ont proposé d'échanger Ingrid Betancourt et 42 autres otages contre 500 guérilleros emprisonnés, et ils exigent pour cela la démilitarisation de deux municipalités du sud du pays. Le président Uribe s'est dit disposé à négocier l'échange mais il refuse la démilitarisation d'une zone aussi grande et peuplée et propose un périmètre plus restreint et peu habité.
La mère d'Ingrid Betancourt vient d'adresser à sa fille une lettre au ton pessimiste, expliquant que le gouvernement colombien et les Farc n'avaient pas l'intention de négocier un échange.
Yahoo.fr
Il s'entretiendra mercredi à Caracas avec le président vénézuélien Hugo Chavez, qui joue un rôle clef dans le dossier des otages. Jeudi, M. Kouchner sera reçu à Bogota par le président colombien Alvaro Uribe.
La libération des otages, dont Ingrid Betancourt, détenue depuis le 23 février 2002, constitue une priorité pour la France. Une série de manifestations est prévue en France à l'occasion, samedi, des six ans de détention de Mme Betancourt.
Les rebelles des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes) ont proposé d'échanger Ingrid Betancourt et 42 autres otages contre 500 guérilleros emprisonnés, et ils exigent pour cela la démilitarisation de deux municipalités du sud du pays. Le président Uribe s'est dit disposé à négocier l'échange mais il refuse la démilitarisation d'une zone aussi grande et peuplée et propose un périmètre plus restreint et peu habité.
La mère d'Ingrid Betancourt vient d'adresser à sa fille une lettre au ton pessimiste, expliquant que le gouvernement colombien et les Farc n'avaient pas l'intention de négocier un échange.
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