Un groupe de chercheur de UC Davis a montré que le réseau Internet tend à s'organiser en suivant un mécanisme de connexion préférentielle.
Ce type de mécanisme n'est pas nouveau en soi, il a été mis en avant pour tout un ensemble de domaines, notamment en sociologie ou en biologie.
Leur travail comporte une partie théorique autour du modèle concerné et de son articulation avec la loi puissance (ou loi en puissance) sur les degrés des noeuds, couramment invoquée dans les analyses de graphes et réseaux (ou sur les distributions temporelles), en montrant que cette loi exprime une organisation atteinte par application d'une compétition entre noeuds.
Ils proposent également une analyse de l'évolution reposant sur l'idée de saturation (effet de seuil sur les noeuds) et de viabilité des connexions. Enfin ils confrontent leur modèle aux données collectées par le Cooperative Association for Internet Data Analysis (CAIDA, http://www.caida.org) pour montrer que leur modélisation rend mieux compte des observations que les modèles antérieurs.
Au total, les connexions sortantes et entrantes dans un réseau tendent à suivre une loi du type les riches s'enrichissent.
Ce type de mécanisme n'est pas nouveau en soi, il a été mis en avant pour tout un ensemble de domaines, notamment en sociologie ou en biologie.
Leur travail comporte une partie théorique autour du modèle concerné et de son articulation avec la loi puissance (ou loi en puissance) sur les degrés des noeuds, couramment invoquée dans les analyses de graphes et réseaux (ou sur les distributions temporelles), en montrant que cette loi exprime une organisation atteinte par application d'une compétition entre noeuds.
Ils proposent également une analyse de l'évolution reposant sur l'idée de saturation (effet de seuil sur les noeuds) et de viabilité des connexions. Enfin ils confrontent leur modèle aux données collectées par le Cooperative Association for Internet Data Analysis (CAIDA, http://www.caida.org) pour montrer que leur modélisation rend mieux compte des observations que les modèles antérieurs.
Au total, les connexions sortantes et entrantes dans un réseau tendent à suivre une loi du type les riches s'enrichissent.