Humeurs - Rumeurs
20/11/2020 16:46

Oman: un pays sans pauvres ni chômage ni sans-abri

L’incommensurable richesse des pays arabes situés dans le golfe persique n’est plus un terrain inconnu pour le monde. Ces pays sont devenus immensément riches grâce au pétrole et au gaz. Cependant, trois pays qui sont particulièrement cités (Arabie Saoudite, Qatar et Émirats arabes unis) pour leur colossale richesse; on parle très peu d'Oman.


Lorsque qu’on parle des pays les plus fortunés du Golfe Persique, ces trois pays reviennent souvent à la bouche: l’Arabie Saoudite, le Qatar et les Émirats arabes unis. Le monde semble oublier l’Oman, un pays très riche au même rang que les trois autres déjà cités. Avec une population de 5 millions d’habitants, Oman est situé à l’est de la péninsule Arabique. Oman n’a pas toujours été un pays d'opulence. Il y a quarante ans, Oman faisait partie des pays les plus misérables du monde. Aujourd’hui il est riche et, de plus, un des pays les plus laïcs du golfe Persique.


L’Oman est devenu un pays de rêve où tout le monde aimerait habiter. La manière dont l’État est gouverné par le sultan est tout à fait spéciale. Chaque citoyen reçoit de l'État une parcelle de terre pour construire sa maison et, lors de la principale fête du pays, le Sultan annonce une amnistie des prêts dans tout le pays. À Oman, les impôts et le chômage n’existent pas. L'éducation et la médecine sont gratuites, et son système de santé nationale est l’un des meilleurs au monde.


Au début des années 2000, la migration vers l’Oman est devenue très importante, ainsi la moitié de la population est d’origine  étrangère. Pour résoudre ce problème de migration et pour instaurer une certaine équité, le Sultan a émis un décret dans lequel il précise que chaque entreprise doit avoir au moins 50% d'employés omanais.


Cela étant, les immigrés bénéficient-ils des mêmes droits que le citoyens omanais? Il faudra, sans doute, étudier leurs conditions de vie de plus près avant de conclure qu'Oman est un pays merveilleux. D'autre part, on se rappellera du sort funeste réservé au guide suprême  libyen, Mouammar Kadhafi, qui, lui aussi, se préoccupait du bien-être des citoyens lybiens. Enfin, cette sécurité financière, dira-t-on en Occident, ne saurait prévaloir sur la liberté individuelle de chacun à dire ou faire ce qu'il ce veut. Chacun voit midi à sa porte.


Lu 1151 fois



Dans la même rubrique :