Fin 2008, 44.000 nouveaux policiers devraient déjà avoir été recrutés, selon ce programme de renforcement de la sécurité en Afrique du Sud présenté samedi à la presse à Johannesburg. Le nombre de réservistes dans la police doit par ailleurs passer de 45.000 à 100.000 en 2010.
"Dire que nous tiendrons nos engagements en matière de sécurité est justifié", a estimé le Dr Danny Jordaan, président du comité d'organisation du Mondial-2010. Un de ses arguments est que le pays gère déjà neuf millions de touristes par an, avec un pic de plus d'un million en décembre: "Si nous sommes capables d'assurer la sécurité de ces touristes, pourquoi ne serions-nous pas capables de le faire pendant le Mondial?".
L'Afrique du Sud est l'un des pays les plus violents au monde, avec une cinquantaine de meurtres commis chaque jour. Viols et cambriolages aggravés atteignent un niveau que les autres pays africains ont récemment qualifié d'intolérable.
L'investissement global pour ce plan représente 1,3 milliards de rands (100 millions d'euros environ), a indiqué la vice-ministre de la Sécurité, Suzan Shabango.
Quelque 665 millions de rands seront affectés à un équipement spécifique pour le contrôle des foules, dont des drones pour la surveillance aérienne rapprochée, des hélicoptères, des combinaisons renforcées (contre tous projectiles) pour les policiers et 300 caméras mobiles.
Une "hot-line" multilingue sera mise en place pour que les fans de tous pays puissent appeler les forces de l'ordre ou les services médicaux en cas d'urgence.
Pour André Pruis, directeur adjoint de la police nationale sud-africaine, les plus gros défis seront toutefois "de pouvoir maintenir la motivation et la concentration des agents sur une longue période, de trois semaines avant le Mondial (11 juin-11 juillet 2010) à trois semaines après" et d'être en mesure de déplacer les effectifs "le plus rapidement possible en évitant les encombrements".
La police sud-africaine est entrée en contact avec des forces de l'ordre étrangères (les CRS français, réputés pour leur équipement de pointe, les "bobbies" anglais devenus une référence en matière de lutte contre le hooliganisme, etc.) en vue du Mondial-2010.
Une vingtaine de policiers des 32 pays participant à la compétition ont été invités à se rendre en Afrique du Sud pour suivre les supporteurs de leurs pays respectifs, apportant leur expertise des particularités de ces groupes nationaux et facilitant les échanges d'informations avec les forces sud-africaines.
"Dire que nous tiendrons nos engagements en matière de sécurité est justifié", a estimé le Dr Danny Jordaan, président du comité d'organisation du Mondial-2010. Un de ses arguments est que le pays gère déjà neuf millions de touristes par an, avec un pic de plus d'un million en décembre: "Si nous sommes capables d'assurer la sécurité de ces touristes, pourquoi ne serions-nous pas capables de le faire pendant le Mondial?".
L'Afrique du Sud est l'un des pays les plus violents au monde, avec une cinquantaine de meurtres commis chaque jour. Viols et cambriolages aggravés atteignent un niveau que les autres pays africains ont récemment qualifié d'intolérable.
L'investissement global pour ce plan représente 1,3 milliards de rands (100 millions d'euros environ), a indiqué la vice-ministre de la Sécurité, Suzan Shabango.
Quelque 665 millions de rands seront affectés à un équipement spécifique pour le contrôle des foules, dont des drones pour la surveillance aérienne rapprochée, des hélicoptères, des combinaisons renforcées (contre tous projectiles) pour les policiers et 300 caméras mobiles.
Une "hot-line" multilingue sera mise en place pour que les fans de tous pays puissent appeler les forces de l'ordre ou les services médicaux en cas d'urgence.
Pour André Pruis, directeur adjoint de la police nationale sud-africaine, les plus gros défis seront toutefois "de pouvoir maintenir la motivation et la concentration des agents sur une longue période, de trois semaines avant le Mondial (11 juin-11 juillet 2010) à trois semaines après" et d'être en mesure de déplacer les effectifs "le plus rapidement possible en évitant les encombrements".
La police sud-africaine est entrée en contact avec des forces de l'ordre étrangères (les CRS français, réputés pour leur équipement de pointe, les "bobbies" anglais devenus une référence en matière de lutte contre le hooliganisme, etc.) en vue du Mondial-2010.
Une vingtaine de policiers des 32 pays participant à la compétition ont été invités à se rendre en Afrique du Sud pour suivre les supporteurs de leurs pays respectifs, apportant leur expertise des particularités de ces groupes nationaux et facilitant les échanges d'informations avec les forces sud-africaines.