Symbole fort de la nouvelle politique qu'il souhaite incarner envers l'Amérique latine, le président américain a serré la main de son homologue Hugo Chavez, considéré comme le chef de file de la contestation anticapitaliste et anti-américaine.
"Je suis prêt à faire en sorte que mon administration engage le dialogue avec le gouvernement cubain sur un large éventail de questions: des droits de l'Homme, de la liberté d'expression et de la réforme démocratique à la drogue en passant par l'immigration et les questions économiques", a-t-il indiqué. Le président américain a prévenu, sous les applaudissements, qu'il n'était "pas venu ici s'occuper du passé, mais de l'avenir".
Il s'est également dit prêt à d'autres gestes si La Havane entreprenait des réformes démocratiques.
Ce discours est un nouveau signe du réchauffement entre Washington et La Havane voulu par l'administration américaine, qui a ouvert cette semaine une brèche dans l'embargo frappant Cuba depuis 47 ans.
Rompant avec son prédécesseur George W. Bush, qui avait durci la politique américaine envers l'île communiste, Obama a mis fin lundi aux restrictions qui visaient les voyages et les transferts d'argent des Cubano-Américains vers Cuba.
Le président cubain Raul Castro, non convié au Sommet des Amériques, a déclaré qu'il était prêt à discuter "de tout" avec Washington, y compris de la question des prisonniers politiques. Cuba est exclue de l'Organisation des Etats américains (OEA) en 1962. Cette absence pourrait dominer les débats, plusieurs dirigeants ayant d'ores et déjà appelé les Etats-Unis à lever leur embargo contre Cuba.
Plusieurs chefs d'Etat de gauche, membres de l'Alternative bolivarienne pour les Amériques (Alba), ont aussi annoncé qu'ils rejetaient le projet de déclaration finale du sommet qui n'apporte selon eux aucune réponse à la crise économique et exclue "de manière injustifiée" Cuba.
En se disant ouvert au dialogue avec Cuba, Barack Obama a cherché aussi à désamorcer l'offensive du président Chavez, chef de file de la contestation anti-américaine en Amérique latine.
Peu avant son discours, le président américain et son homologue vénézuélien Hugo Chavez ont échangé une poignée de mains, un geste hautement symbolique.
"J'ai salué Bush avec cette main il y a huit ans. Je veux être votre ami", a lancé Hugo Chavez à Barack Obama, qui le remerciait en le prenant par le bras.
L'administration américaine a fait savoir jeudi qu'aucun entretien privé n'était prévu en marge de ce sommet entre les deux chefs d'État.
Chavez, qui a exhorté Obama à lever l'embargo américain contre Cuba, l'a récemment traité de "pauvre ignare" après qu'il l'eut accusé de faire obstacle aux progrès en Amérique latine.
Source: Yahoo News
"Je suis prêt à faire en sorte que mon administration engage le dialogue avec le gouvernement cubain sur un large éventail de questions: des droits de l'Homme, de la liberté d'expression et de la réforme démocratique à la drogue en passant par l'immigration et les questions économiques", a-t-il indiqué. Le président américain a prévenu, sous les applaudissements, qu'il n'était "pas venu ici s'occuper du passé, mais de l'avenir".
Il s'est également dit prêt à d'autres gestes si La Havane entreprenait des réformes démocratiques.
Ce discours est un nouveau signe du réchauffement entre Washington et La Havane voulu par l'administration américaine, qui a ouvert cette semaine une brèche dans l'embargo frappant Cuba depuis 47 ans.
Rompant avec son prédécesseur George W. Bush, qui avait durci la politique américaine envers l'île communiste, Obama a mis fin lundi aux restrictions qui visaient les voyages et les transferts d'argent des Cubano-Américains vers Cuba.
Le président cubain Raul Castro, non convié au Sommet des Amériques, a déclaré qu'il était prêt à discuter "de tout" avec Washington, y compris de la question des prisonniers politiques. Cuba est exclue de l'Organisation des Etats américains (OEA) en 1962. Cette absence pourrait dominer les débats, plusieurs dirigeants ayant d'ores et déjà appelé les Etats-Unis à lever leur embargo contre Cuba.
Plusieurs chefs d'Etat de gauche, membres de l'Alternative bolivarienne pour les Amériques (Alba), ont aussi annoncé qu'ils rejetaient le projet de déclaration finale du sommet qui n'apporte selon eux aucune réponse à la crise économique et exclue "de manière injustifiée" Cuba.
En se disant ouvert au dialogue avec Cuba, Barack Obama a cherché aussi à désamorcer l'offensive du président Chavez, chef de file de la contestation anti-américaine en Amérique latine.
Peu avant son discours, le président américain et son homologue vénézuélien Hugo Chavez ont échangé une poignée de mains, un geste hautement symbolique.
"J'ai salué Bush avec cette main il y a huit ans. Je veux être votre ami", a lancé Hugo Chavez à Barack Obama, qui le remerciait en le prenant par le bras.
L'administration américaine a fait savoir jeudi qu'aucun entretien privé n'était prévu en marge de ce sommet entre les deux chefs d'État.
Chavez, qui a exhorté Obama à lever l'embargo américain contre Cuba, l'a récemment traité de "pauvre ignare" après qu'il l'eut accusé de faire obstacle aux progrès en Amérique latine.
Source: Yahoo News