Pour tenter d'apaiser le tollé soulevé par cette décision dans les milieux de défense des droits de l'homme, il a assuré que le cadre légal serait revu afin de garantir une meilleure protection juridique aux présumés suspects de terrorisme.
Dilemme. Ce revirement ajouté à la décision, mercredi, de ne pas publier de nouvelles photos de détenus soumis à la torture montre le dilemme auquel fait face une administration piégée entre ses promesses de campagne et les pressions exercées par une partie du Congrès et le Pentagone. Obama avait violemment critiqué ces commissions pendant sa campagne, les qualifiant de «défectueuses».
Ses conseillers, cherchant à minimiser les dégâts, affirment que le président n'a jamais promis le rejet pur et simple de ces tribunaux, mais qu'ils pouvaient être «améliorés». Ils insistent sur le fait que seule une vingtaine de détenus seront jugés par ce dispositif particulier, dont 5 suspects accusés d'avoir participé à la préparation des attentats du 11 Septembre.
Parmi les changements annoncés, l'administration va interdire les éléments de preuve obtenus par des méthodes d'interrogatoires controversées dont le waterboarding, une technique qui consiste à simuler la noyade et qu'Obama avait qualifiée de «torture». L'utilisation par l'accusation de propos rapportés sera également limitée.
Mais les défenseurs des libertés civiles font valoir que leur utilisation est interdite dans les cours civiles. Les détenus bénéficieront aussi d'une plus grande liberté dans le choix de leurs avocats. Ces commissions seront ravivées d'ici quatre mois, le temps d'y incorporer les changements... lire la suite de l'article sur Libération.fr
Source: Liberation via Yahoo News
Dilemme. Ce revirement ajouté à la décision, mercredi, de ne pas publier de nouvelles photos de détenus soumis à la torture montre le dilemme auquel fait face une administration piégée entre ses promesses de campagne et les pressions exercées par une partie du Congrès et le Pentagone. Obama avait violemment critiqué ces commissions pendant sa campagne, les qualifiant de «défectueuses».
Ses conseillers, cherchant à minimiser les dégâts, affirment que le président n'a jamais promis le rejet pur et simple de ces tribunaux, mais qu'ils pouvaient être «améliorés». Ils insistent sur le fait que seule une vingtaine de détenus seront jugés par ce dispositif particulier, dont 5 suspects accusés d'avoir participé à la préparation des attentats du 11 Septembre.
Parmi les changements annoncés, l'administration va interdire les éléments de preuve obtenus par des méthodes d'interrogatoires controversées dont le waterboarding, une technique qui consiste à simuler la noyade et qu'Obama avait qualifiée de «torture». L'utilisation par l'accusation de propos rapportés sera également limitée.
Mais les défenseurs des libertés civiles font valoir que leur utilisation est interdite dans les cours civiles. Les détenus bénéficieront aussi d'une plus grande liberté dans le choix de leurs avocats. Ces commissions seront ravivées d'ici quatre mois, le temps d'y incorporer les changements... lire la suite de l'article sur Libération.fr
Source: Liberation via Yahoo News