Un rapide zapping le confirme et l'arôme du café se répand.
Obama est président. Largement élu. Il occupe en ce moment l'esprit de la moitié des humains, ou presque. Ceux-là espèrent qu'une page de l'Histoire du monde est tournée.
Les chefs d'Etat lui adressent des messages, de félicitations, bien sûr, mais aussi d'avertissements: «On compte sur toi pour mettre un terme à la situation dans laquelle ton pays nous a mis». La suprématie américaine n'est plus tout à fait la grande ennemie.
La crise financière, la guerre. Renoncer aujourd'hui à la clope du matin qui arrache si souvent les tripes?
La guerre justement. L'Amérique serait dans une situation telle que la poursuite des guerres ne pourrait plus rien lui rapporter... Et que faut-il en penser?
Et la Crise. Les seigneurs de l'acier, si proches de ceux des Hedge Funds, n'auraient plus la main sur Wall Street...
Une question, cependant, s'impose: pourquoi les Républicains ont-ils choisi McCain? A cette heure, il fait figure de looser. Il l'a toujours été. Les Républicains auraient-ils donné le pouvoir aux Démocrates? «Inconcevable». Mais alors quoi? On peut toujours avancer que Bush a anéanti son parti.
Supputations. Balivernes.
Il n'en reste pas moins qu'Obama est, pour le monde entier, le président de l'Espoir. Obama l'humaniste, qui ramènera les Hommes à de plus justes valeurs. Obama, le vertueux, dont les Américains, vraisemblablement, attendent une quasi-rédemption.
Obama, le petit-fils d'immigré, métisse et président des Etats-Unis. Il serait une erreur de croire que les Démocrates ont gagné cette élection. C'est le Rêve Américain qui a gagné, un rêve de conservateur moderne.
Et nous, petite France, quelle leçon pouvons-nous tirer de cette élection?
Quand Obama déclare que devenir Président des Etats-Unis, c'est donner sa vie à son pays, nous sommes portés à le croire. L'aurions-nous cru également de Nicolas Sarkozy?
Le café a refroidi dans la tasse et l'avenir n'est pas rose. En fin de compte, Obama devra nettoyer tout ce dont les Américains ne veulent plus. Obama, le Grand Nettoyeur, devra tenir bon la barre. Sur les rives de l'espoir, il y a toujours la douleur.
Obama est président. Largement élu. Il occupe en ce moment l'esprit de la moitié des humains, ou presque. Ceux-là espèrent qu'une page de l'Histoire du monde est tournée.
Les chefs d'Etat lui adressent des messages, de félicitations, bien sûr, mais aussi d'avertissements: «On compte sur toi pour mettre un terme à la situation dans laquelle ton pays nous a mis». La suprématie américaine n'est plus tout à fait la grande ennemie.
La crise financière, la guerre. Renoncer aujourd'hui à la clope du matin qui arrache si souvent les tripes?
La guerre justement. L'Amérique serait dans une situation telle que la poursuite des guerres ne pourrait plus rien lui rapporter... Et que faut-il en penser?
Et la Crise. Les seigneurs de l'acier, si proches de ceux des Hedge Funds, n'auraient plus la main sur Wall Street...
Une question, cependant, s'impose: pourquoi les Républicains ont-ils choisi McCain? A cette heure, il fait figure de looser. Il l'a toujours été. Les Républicains auraient-ils donné le pouvoir aux Démocrates? «Inconcevable». Mais alors quoi? On peut toujours avancer que Bush a anéanti son parti.
Supputations. Balivernes.
Il n'en reste pas moins qu'Obama est, pour le monde entier, le président de l'Espoir. Obama l'humaniste, qui ramènera les Hommes à de plus justes valeurs. Obama, le vertueux, dont les Américains, vraisemblablement, attendent une quasi-rédemption.
Obama, le petit-fils d'immigré, métisse et président des Etats-Unis. Il serait une erreur de croire que les Démocrates ont gagné cette élection. C'est le Rêve Américain qui a gagné, un rêve de conservateur moderne.
Et nous, petite France, quelle leçon pouvons-nous tirer de cette élection?
Quand Obama déclare que devenir Président des Etats-Unis, c'est donner sa vie à son pays, nous sommes portés à le croire. L'aurions-nous cru également de Nicolas Sarkozy?
Le café a refroidi dans la tasse et l'avenir n'est pas rose. En fin de compte, Obama devra nettoyer tout ce dont les Américains ne veulent plus. Obama, le Grand Nettoyeur, devra tenir bon la barre. Sur les rives de l'espoir, il y a toujours la douleur.