Amériques
26/09/2009 14:23

Obama n'exclut plus l'option militaire contre l'Iran

L'administration Obama n'exclut plus le recours aux armes pour contraindre l'Iran à suspendre son programme d'enrichissement d'uranium, perçu par Washington et les pays européens comme faisant partie d'un programme destiné à concevoir des armes nucléaires.


Le secrétaire américain à la Défense Robert Gates s'exprimant sur une chaîne de télévision  a toutefois jugé que le temps est encore à la diplomatie et à de nouvelles sanctions.

Une éventuelle offensive militaire contre la République islamique permettrait surtout de «gagner du temps» aux Etats-Unis et à leurs alliés et retarderait le programme nucléaire de Téhéran «d'un à trois ans», a souligné Robert Gates. «La seule façon de ne pas se retrouver avec un Iran en possession de l'arme nucléaire est que le gouvernement iranien comprenne que concevoir une telle arme affaiblirait la sécurité du pays, au lieu de la renforcer», a-t-il ajouté.

Robert Gates intervenait dans l'émission «This Week». Il a affirmé sans ambages que «les Iraniens ont l'intention de se doter de l'arme nucléaire».

Vendredi 25 septembre, le président Obama était exactement sur la même ligne que son secrétaire à la Défense ce qui montre un changement de ton et d'attitude face à Téhéran. Depuis le sommet du G20 de Pittsburgh, Barack Obama a refusé d'écarter l'option militaire tout en continuant à privilégier la diplomatie face à l'Iran, alors que dans la matinée, lui et ses partenaires britannique et français avaient accusé Téhéran d'avoir développé un site nucléaire secret.

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad leur a rétorqué que ce site était «parfaitement légal» et qu'il avait informé l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) de son existence à l'avance.

«Si le programme nucléaire (iranien) n'est destiné qu'à des fins civiles, pourquoi n'ont-ils pas révélé l'existence de ce site quand ils en ont commencé la construction? Pourquoi n'ont-ils pas autorisé les inspecteurs de l'AIEA à s'y rendre dès le début?», ... Lire la suite sur Slate.fr


Source: Slate via Yahoo News


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