"Mon administration va offrir à GM et Chrysler une période de temps limitée envers les créanciers, les syndicats et les autres parties prenantes pour se restructurer de manière fondamentale, afin de justifier l'investissement supplémentaire d'argent du contribuable", a déclaré Barack Obama, en présentant son plan en faveur de l'industrie automobile à la Maison Blanche.
"Nous ne pouvons pas continuer à excuser de mauvaises décisions", "et nous ne pouvons pas laisser la survie de notre industrie automobile dépendre d'un flot ininterrompu d'argent du contribuable".
Face à la plus grave crise du secteur depuis 27 ans, Barack Obama a exigé des "concessions douloureuses" et des "efforts sans précédent" pour sauver l'industrie automobile, "symbole de l'esprit américain" et "pilier de notre économie". "Nous ne pouvons pas, nous ne devons pas, et nous ne laisserons pas notre industrie automobile simplement disparaître", a-t-il assuré, soulignant toutefois que celle-ci "n'avance pas assez vite dans la bonne direction".
Dans l'urgence, les deux constructeurs, qui emploient environ 140.000 personnes aux Etats-Unis, sont donc mis au pied du mur.
Chrysler, dont la situation est, selon Obama, la plus "délicate", dispose de 30 jours pour signer un accord de partenariat avec Fiat, car le constructeur "a besoin d'un partenaire pour rester viable". Si les négociations aboutissent, "nous envisagerons de prêter jusqu'à six milliards de dollars (4,55 milliards d'euros) pour permettre à leur plan de réussir", a indiqué le président américain.
A General Motors, le chef de la Maison Blanche a accordé un délai de 60 jours -pendant lesquels l'Etat américain lui fournira un "capital de travail adéquat"- pour proposer un plan de restructuration acceptable pour l'administration. "Le gouvernement américain n'a aucun intérêt à diriger GM, nous n'avons aucune intention de diriger GM", a-t-il indiqué. Quant à la démission du PDG Rick Wagoner, poussé vers la sortie par la Maison Blanche dimanche soir, il s'agit "de reconnaître le fait qu'il faut une nouvelle vision et une nouvelle direction pour créer le GM du futur".
Si les deux constructeurs ne satisfont pas à ces exigences, les procédures de faillite contrôlée seront enclenchées pour leur permettre de "se restructurer rapidement et de sortir plus fort" de cette restructuration jugée nécessaire par Barack Obama, "aussi douloureuse qu'elle puisse être à court terme".
Touchés par la crise et dépassés par les véhicules plus propres et plus économes en carburant de la concurrence étrangères, GM et Chrysler ont reçu à l'automne 17,4 milliards de dollars (13,1 milliards d'euros) en prêts fédéraux pour éviter la faillite. En février, GM a demandé 16,6 milliards (12,5 milliards d'euros) supplémentaires, et Chrysler cinq milliards supplémentaires (3,7 milliards d'euros).
Face à la menace qui pèse sur ces constructeurs emblématiques d'une industrie historique aux Etats-Unis, Barack Obama n'a pas caché la gravité de la situation. "Les mesures que je prends auront un impact sur tous les Américains", a-t-il reconnu. "Il y a des emplois qui ne seront pas sauvés, il y aura des usines qui ne rouvriront peut-être pas".
Mais il a tenté de rassurer la population en détaillant une série de mesures destinées à atténuer les conséquences de sa décision. Il a ainsi annoncé la nomination de l'ancien secrétaire adjoint au Travail Ed Montgomery à la tête d'une mission d'aide aux villes dépendantes de l'automobile.
L'Etat assurera par ailleurs l'application des garanties consommateur pour les véhicules GM et Chrysler, et souhaite utiliser une partie du plan de relance pour financer un programme d'incitation aux ventes de véhicules qui donnerait aux consommateurs un "crédit généreux" pour remplacer leur vieille voiture par un véhicule neuf et moins polluant.
Source: Yahoo News
"Nous ne pouvons pas continuer à excuser de mauvaises décisions", "et nous ne pouvons pas laisser la survie de notre industrie automobile dépendre d'un flot ininterrompu d'argent du contribuable".
Face à la plus grave crise du secteur depuis 27 ans, Barack Obama a exigé des "concessions douloureuses" et des "efforts sans précédent" pour sauver l'industrie automobile, "symbole de l'esprit américain" et "pilier de notre économie". "Nous ne pouvons pas, nous ne devons pas, et nous ne laisserons pas notre industrie automobile simplement disparaître", a-t-il assuré, soulignant toutefois que celle-ci "n'avance pas assez vite dans la bonne direction".
Dans l'urgence, les deux constructeurs, qui emploient environ 140.000 personnes aux Etats-Unis, sont donc mis au pied du mur.
Chrysler, dont la situation est, selon Obama, la plus "délicate", dispose de 30 jours pour signer un accord de partenariat avec Fiat, car le constructeur "a besoin d'un partenaire pour rester viable". Si les négociations aboutissent, "nous envisagerons de prêter jusqu'à six milliards de dollars (4,55 milliards d'euros) pour permettre à leur plan de réussir", a indiqué le président américain.
A General Motors, le chef de la Maison Blanche a accordé un délai de 60 jours -pendant lesquels l'Etat américain lui fournira un "capital de travail adéquat"- pour proposer un plan de restructuration acceptable pour l'administration. "Le gouvernement américain n'a aucun intérêt à diriger GM, nous n'avons aucune intention de diriger GM", a-t-il indiqué. Quant à la démission du PDG Rick Wagoner, poussé vers la sortie par la Maison Blanche dimanche soir, il s'agit "de reconnaître le fait qu'il faut une nouvelle vision et une nouvelle direction pour créer le GM du futur".
Si les deux constructeurs ne satisfont pas à ces exigences, les procédures de faillite contrôlée seront enclenchées pour leur permettre de "se restructurer rapidement et de sortir plus fort" de cette restructuration jugée nécessaire par Barack Obama, "aussi douloureuse qu'elle puisse être à court terme".
Touchés par la crise et dépassés par les véhicules plus propres et plus économes en carburant de la concurrence étrangères, GM et Chrysler ont reçu à l'automne 17,4 milliards de dollars (13,1 milliards d'euros) en prêts fédéraux pour éviter la faillite. En février, GM a demandé 16,6 milliards (12,5 milliards d'euros) supplémentaires, et Chrysler cinq milliards supplémentaires (3,7 milliards d'euros).
Face à la menace qui pèse sur ces constructeurs emblématiques d'une industrie historique aux Etats-Unis, Barack Obama n'a pas caché la gravité de la situation. "Les mesures que je prends auront un impact sur tous les Américains", a-t-il reconnu. "Il y a des emplois qui ne seront pas sauvés, il y aura des usines qui ne rouvriront peut-être pas".
Mais il a tenté de rassurer la population en détaillant une série de mesures destinées à atténuer les conséquences de sa décision. Il a ainsi annoncé la nomination de l'ancien secrétaire adjoint au Travail Ed Montgomery à la tête d'une mission d'aide aux villes dépendantes de l'automobile.
L'Etat assurera par ailleurs l'application des garanties consommateur pour les véhicules GM et Chrysler, et souhaite utiliser une partie du plan de relance pour financer un programme d'incitation aux ventes de véhicules qui donnerait aux consommateurs un "crédit généreux" pour remplacer leur vieille voiture par un véhicule neuf et moins polluant.
Source: Yahoo News