Il s'agit de la bataille sur la réforme du système de santé américain proposée par Obama, celle-là même sur laquelle Bill Clinton s'était cassé le nez 17 ans plus tôt.
Face aux attaques virulentes des Républicains, Barack Obama a sorti son atout maître : lui-même. Il a lancé une série de rencontres publiques, les « Town Halls », comme celles qui avaient fait son succès pendant la campagne électorale. On pouvait ainsi voir vendredi soir sur CNN l'interview d'un gros militant de la National Rifle Association (NRA), l'un des bastions conservateurs, satisfait de la réponse d'Obama à sa question agressive sur le financement de la réforme de la santé
Chacune de ces rencontre est accompagnée de manifestations hostiles. (voir la vidéo ci-dessous).
Le président américain a décidé de s'engager personnellement car il doit faire face à une campagne d'une violence inouie, largement basée sur des mensonges et des fantasmes, et donc difficile à contrer. On a ainsi vu Sarah Palin, l'ex-colistière de John McCain face à Obama en novembre dernier, dénoncer sur Facebook (l'outil privilégié de la campagne d'Obama, n'oublions pas) une accusation outrancière : le plan Obama prévoierait, selon elle, des « tribunaux de la mort » qui décideront si un patient mérite d'être soigné ou pas ! Rien de moins qu'un plan d'euthanasie, ou même d'eugénisme. Elle écrit :
« L'Amérique que je connais et celle que j'aime n'est pas celle dans laquelle mes parents ou mon bébé trisomique devront comparaître devant le tribunal de la mort d'Obama, afin que ses bureaucrates décident, sur la base d'un jugement subjectif sur leur niveau de productivité dans la société, s'ils sont dignes d'être soignés ou pas. Un tel système est ouvertement diabolique ».
On pourrait penser que cette attaque de la part de l'ex-gouverneur d'Alaska qui vient de démissionner pour se préparer à son « destin national », serait discréditée par son outrance. Mais plus c'est gros, plus ça passe. Et même des poids lourds républicains comme Newt Gingrich l'ont défendue à la ...Lire la suite sur Rue89
Source: Rue 89 via Yahoo News
Face aux attaques virulentes des Républicains, Barack Obama a sorti son atout maître : lui-même. Il a lancé une série de rencontres publiques, les « Town Halls », comme celles qui avaient fait son succès pendant la campagne électorale. On pouvait ainsi voir vendredi soir sur CNN l'interview d'un gros militant de la National Rifle Association (NRA), l'un des bastions conservateurs, satisfait de la réponse d'Obama à sa question agressive sur le financement de la réforme de la santé
Chacune de ces rencontre est accompagnée de manifestations hostiles. (voir la vidéo ci-dessous).
Le président américain a décidé de s'engager personnellement car il doit faire face à une campagne d'une violence inouie, largement basée sur des mensonges et des fantasmes, et donc difficile à contrer. On a ainsi vu Sarah Palin, l'ex-colistière de John McCain face à Obama en novembre dernier, dénoncer sur Facebook (l'outil privilégié de la campagne d'Obama, n'oublions pas) une accusation outrancière : le plan Obama prévoierait, selon elle, des « tribunaux de la mort » qui décideront si un patient mérite d'être soigné ou pas ! Rien de moins qu'un plan d'euthanasie, ou même d'eugénisme. Elle écrit :
« L'Amérique que je connais et celle que j'aime n'est pas celle dans laquelle mes parents ou mon bébé trisomique devront comparaître devant le tribunal de la mort d'Obama, afin que ses bureaucrates décident, sur la base d'un jugement subjectif sur leur niveau de productivité dans la société, s'ils sont dignes d'être soignés ou pas. Un tel système est ouvertement diabolique ».
On pourrait penser que cette attaque de la part de l'ex-gouverneur d'Alaska qui vient de démissionner pour se préparer à son « destin national », serait discréditée par son outrance. Mais plus c'est gros, plus ça passe. Et même des poids lourds républicains comme Newt Gingrich l'ont défendue à la ...Lire la suite sur Rue89
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