De son premier mandat, on retient la loi Dodd-Frank de régulation des finances, même si toutes ses dispositions ne sont pas entrées en vigueur. On retient également la réforme du système d’assurance maladie américain contre laquelle les Républicains ont renoncé à lutter le 8 novembre. C’est en effet une grande bataille et nous autres Français, depuis la mise en place de la couverture maladie universelle, restons surpris que les Américains défavorisés n’aient pas eu plus tôt accès gratuitement aux soins médicaux. En revanche, on revient peu le discours du Caire, prononcé au printemps 2009 avec un assalaamu alaykum relayé par la plupart des chaines de télévision et qui nous avait tant plu, nous autres Occidentaux, qui pensions que les tensions religieuses allaient peut-être enfin s’apaiser.
C’était mal augurer des uns comme des autres. En 2011, les printemps arabes, balayant des tyrans, ont installé des régimes où la composante islamiste tient une place non négligeable, retardant l’acceptation de l’Islam par les Non musulmans, réarmant le mépris des islamistes envers les «infidèles». Barak Obama avait pourtant dit : «Je suis ici pour chercher un nouveau départ entre les Etats-Unis et les Musulmans, basé sur l’intérêt et le respect mutuels, sur l’assurance que l’Amérique et l’Islam ne s’excluent pas l’un l’autre, n’ont pas besoin d’être en compétition mais au contraire se chevauchent et partagent des principes communs - des principes de justice et de progrès, de tolérance et de dignité de tous les êtres humains».* Au fond, c’était peut-être déjà par-dessus les murs de l’incompréhension que Barak Obama concevait, en 2009, le respect et l’intérêt mutuel entre les Occidentaux et les Musulmans. Certes, il parlait de l’Amérique. Mais qui pourra dire, depuis les bombardements en Libye, que les Américains ne figurent pas les Occidentaux dans leur ensemble aux yeux des Musulmans?
Quoi qu’il en soit, nous autres Occidentaux du côté de la France, semblons satisfaits de Barak Obama. Pour preuve, lors de sa première élection, nous parlions du Président noir. Ces derniers jours, nous lui trouvons des racines huguenotes: «Les recherches généalogiques sur les candidats à l'élection américaine de 2008 ont révélé des parentés plutôt cocasses et des racines françaises. Le nouveau président aurait ainsi des origines en Alsace, dans l'Ouest, le Vaucluse et à Reims.» (rfgenealogie.com : Les racines françaises de Barack Obama) Que faut-il augurer de cela?
* I have come here to seek a new beginning between the United States and Muslims around the world; one based upon mutual interest and mutual respect; and one based upon the truth that America and Islam are not exclusive, and need not be in competition. Instead, they overlap, and share common principles - principles of justice and progress; tolerance and the dignity of all human beings. (Les racines françaises de Barack Obama: Obama Egypt Speech: VIDEO, Full Text)
C’était mal augurer des uns comme des autres. En 2011, les printemps arabes, balayant des tyrans, ont installé des régimes où la composante islamiste tient une place non négligeable, retardant l’acceptation de l’Islam par les Non musulmans, réarmant le mépris des islamistes envers les «infidèles». Barak Obama avait pourtant dit : «Je suis ici pour chercher un nouveau départ entre les Etats-Unis et les Musulmans, basé sur l’intérêt et le respect mutuels, sur l’assurance que l’Amérique et l’Islam ne s’excluent pas l’un l’autre, n’ont pas besoin d’être en compétition mais au contraire se chevauchent et partagent des principes communs - des principes de justice et de progrès, de tolérance et de dignité de tous les êtres humains».* Au fond, c’était peut-être déjà par-dessus les murs de l’incompréhension que Barak Obama concevait, en 2009, le respect et l’intérêt mutuel entre les Occidentaux et les Musulmans. Certes, il parlait de l’Amérique. Mais qui pourra dire, depuis les bombardements en Libye, que les Américains ne figurent pas les Occidentaux dans leur ensemble aux yeux des Musulmans?
Quoi qu’il en soit, nous autres Occidentaux du côté de la France, semblons satisfaits de Barak Obama. Pour preuve, lors de sa première élection, nous parlions du Président noir. Ces derniers jours, nous lui trouvons des racines huguenotes: «Les recherches généalogiques sur les candidats à l'élection américaine de 2008 ont révélé des parentés plutôt cocasses et des racines françaises. Le nouveau président aurait ainsi des origines en Alsace, dans l'Ouest, le Vaucluse et à Reims.» (rfgenealogie.com : Les racines françaises de Barack Obama) Que faut-il augurer de cela?
* I have come here to seek a new beginning between the United States and Muslims around the world; one based upon mutual interest and mutual respect; and one based upon the truth that America and Islam are not exclusive, and need not be in competition. Instead, they overlap, and share common principles - principles of justice and progress; tolerance and the dignity of all human beings. (Les racines françaises de Barack Obama: Obama Egypt Speech: VIDEO, Full Text)