La Chambre des représentants doit ouvrir le bal, avec un vote prévu dès mercredi, alors qu'un consensus entre démocrates et républicains semble loin d'être trouvé.
"Si c'est le plan tel qu'il est aujourd'hui, comptez-moi parmi les +non+", a déclaré dimanche sur la chaîne de télévisions NBC le leader de la minorité républicaine à la Chambre, John Boehner.
Le sénateur républicain John McCain, rival malheureux de Barack Obama dans la course à la Maison Blanche, a prévenu pour sa part sur Fox news qu'il ne voterait pas le plan de relance avant que les démocrates ne consentent à de "sérieuses négociations" avec les républicains.
Dimanche, pour tenter de rallier l'opposition, M. Obama a envoyé sa garde rapprochée faire la promotion de son plan dans les nombreuses émissions politiques du dimanche matin.
Le vice-président Joe Biden a affirmé sur CBS que les idées républicaines avaient déjà été intégrées dans le plan. "Au final, la Chambre et le Sénat (...) vont réduire les différences très rapidement et vous verrez lors du vote une très forte adhésion des 535 parlementaires sur le plan de relance", a-t-il assuré.
La présidente démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi a répondu quant à elle aux critiques républicaines en relevant que les trois-quarts des crédits du plan seront attribués au cours des 18 premiers mois pour créer ou sauver 3 à 4 millions d'emplois.
Les républicains, qui critiquent le montant total du plan de 825 milliards de dollars, se fondent sur un rapport récent du bureau du budget du Congrès américain (CBO) indiquant que seuls 40% des fonds du plan de relance auront été investis en deux ans. A ce moment là, le retour de la croissance rendra inutiles les centaines de milliards restant à allouer, selon le rapport.
"Nous avons une lettre de l'administration qui dit que 75% des investissements seront lancés dans les 18 premiers mois", a rétorqué Mme Pelosi hier dimanche. "Nous nous y engageons", a-t-elle ajouté.
Les républicains demandent aussi plus d'allégements fiscaux. Les démocrates prévoient de leur consacrer environ 225 milliards de dollars et visent la classe moyenne, conformément aux promesses de campagne de M. Obama qui a promis de réduire les impôts de 95% des Américains.
Le nouveau directeur du Conseil économique national de la Maison Blanche, Lawrence Summers, a défendu les mesures fiscales voulues par les démocrates: "quand vous mettez de l'argent dans les mains des familles de la classe moyenne, l'histoire et l'expérience nous montrent qu'elles en dépensent une part importante, ce qui stimule l'économie".
"Quand vous mettez de l'argent dans les mains de personnes à très hauts revenus, ils n'en dépensent qu'une petite part et vous obtenez un moins bon résultat en termes de relance économique", a-t-il ajouté, en référence aux mesures fiscales instaurées par l'administration Bush qui bénéficiaient aux plus hauts revenus, et viennent à expiration.
Larry Summers, l'un des pivots de l'équipe économique de M. Obama, n'a pas caché que "les prochains mois seront sans aucun doute très, très difficiles. Et cela sera peut-être même encore plus long que prévu", a prévenu l'ancien secrétaire au Trésor de Bill Clinton.
Source: Yahoo News
"Si c'est le plan tel qu'il est aujourd'hui, comptez-moi parmi les +non+", a déclaré dimanche sur la chaîne de télévisions NBC le leader de la minorité républicaine à la Chambre, John Boehner.
Le sénateur républicain John McCain, rival malheureux de Barack Obama dans la course à la Maison Blanche, a prévenu pour sa part sur Fox news qu'il ne voterait pas le plan de relance avant que les démocrates ne consentent à de "sérieuses négociations" avec les républicains.
Dimanche, pour tenter de rallier l'opposition, M. Obama a envoyé sa garde rapprochée faire la promotion de son plan dans les nombreuses émissions politiques du dimanche matin.
Le vice-président Joe Biden a affirmé sur CBS que les idées républicaines avaient déjà été intégrées dans le plan. "Au final, la Chambre et le Sénat (...) vont réduire les différences très rapidement et vous verrez lors du vote une très forte adhésion des 535 parlementaires sur le plan de relance", a-t-il assuré.
La présidente démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi a répondu quant à elle aux critiques républicaines en relevant que les trois-quarts des crédits du plan seront attribués au cours des 18 premiers mois pour créer ou sauver 3 à 4 millions d'emplois.
Les républicains, qui critiquent le montant total du plan de 825 milliards de dollars, se fondent sur un rapport récent du bureau du budget du Congrès américain (CBO) indiquant que seuls 40% des fonds du plan de relance auront été investis en deux ans. A ce moment là, le retour de la croissance rendra inutiles les centaines de milliards restant à allouer, selon le rapport.
"Nous avons une lettre de l'administration qui dit que 75% des investissements seront lancés dans les 18 premiers mois", a rétorqué Mme Pelosi hier dimanche. "Nous nous y engageons", a-t-elle ajouté.
Les républicains demandent aussi plus d'allégements fiscaux. Les démocrates prévoient de leur consacrer environ 225 milliards de dollars et visent la classe moyenne, conformément aux promesses de campagne de M. Obama qui a promis de réduire les impôts de 95% des Américains.
Le nouveau directeur du Conseil économique national de la Maison Blanche, Lawrence Summers, a défendu les mesures fiscales voulues par les démocrates: "quand vous mettez de l'argent dans les mains des familles de la classe moyenne, l'histoire et l'expérience nous montrent qu'elles en dépensent une part importante, ce qui stimule l'économie".
"Quand vous mettez de l'argent dans les mains de personnes à très hauts revenus, ils n'en dépensent qu'une petite part et vous obtenez un moins bon résultat en termes de relance économique", a-t-il ajouté, en référence aux mesures fiscales instaurées par l'administration Bush qui bénéficiaient aux plus hauts revenus, et viennent à expiration.
Larry Summers, l'un des pivots de l'équipe économique de M. Obama, n'a pas caché que "les prochains mois seront sans aucun doute très, très difficiles. Et cela sera peut-être même encore plus long que prévu", a prévenu l'ancien secrétaire au Trésor de Bill Clinton.
Source: Yahoo News