A Washington, une sous-commission de l'énergie et du commerce de la Chambre des représentants a entamé mardi quatre journées d'auditions sur ce texte de loi, qui porte notamment sur la réduction des gaz à effet de serre. Lors de l'audition de mercredi, trois membres de l'administration Obama, le secrétaire à l'Energie Steven Chu, la chef de l'agence de protection de l'environnement (EPA) Lisa Jackson et le secrétaire aux Transports Ray LaHood, devaient tenter de convaincre du bien-fondé du texte.
Mais la tâche ne s'annonce pas aisée. Dès mardi, plusieurs républicains et démocrates centristes ont montré qu'ils n'étaient pas pressés de voir le texte adopté, alors que les auditions de cette semaine visent à préparer le vote d'une commission parlementaire sur le projet d'ici la fin mai.
L'administration Obama a lancé la semaine dernière des procédures pour réglementer les gaz à effet de serre (GES) sans l'aide du Congrès. Vendredi, l'EPA a estimé que six GES représentent un danger pour la santé humaine et l'environnement. Une décision qui ouvre la voie à un contrôle de ces gaz dans le cadre de la loi "Clean Air Act" déjà en vigueur.
Toutefois, les responsables de l'administration préféreraient une nouvelle loi pour lutter contre le réchauffement. L'annonce de l'EPA est considérée comme un moyen de mettre la pression sur le Congrès afin qu'il agisse rapidement sur le dossier.
Selon la Maison Blanche, M. Obama devait présenter son plan énergétique visant à créer des emplois et protéger l'environnement lors d'un déplacement à Newton, une ville de l'Iowa durement touchée par la crise. Il devait visiter la centrale d'énergie éolienne de la ville et la citer comme un modèle pour l'économie locale et la production d'énergie.
Le principal employeur de Newton, une usine du fabricant d'appareils électroménagers Maytag, a fermé en 2007, entraînant la disparition de centaines d'emplois. Un an après, l'Iowa a annoncé la construction par la société Trinity Structural Towers de la centrale éolienne sur l'ancien site industriel, avec à la clé 140 emplois. En contrepartie, l'entreprise a bénéficié d'aides et d'allégements fiscaux.
Le plan énergie de M. Obama doperait les investissements dans des sociétés comme Trinity, qui construit les colonnes soutenant les turbines des éoliennes. De tels projets permettraient également aux Américains d'avoir accès à une énergie moins chère, précise la Maison Blanche.
Le plan de relance de l'administration Obama comprend un volet de cinq milliards de dollars (3,8 milliards d'euros) pour l'amélioration de l'efficacité énergétique des logements et un autre de deux milliards de dollars (1,5 milliard d'euros) pour la recherche sur les voitures électriques. Quelque 500 millions de dollars (386 millions d'euros) sont également prévus pour la formation professionnelle dans le secteur des "emplois verts".
Selon des conseillers de la Maison Blanche, le coût de la lutte contre le changement climatique pourrait être réduit fortement avec des programmes encourageant l'efficacité énergétique et une plus large utilisation des énergies non fossiles comme l'éolien, le solaire et les agrocarburants.
Actuellement, l'électricité d'origine éolienne représenterait un peu moins de 2% de la production totale d'électricité aux Etats-Unis. Un chiffre modeste, mais qui n'est pas négligeable, notent des collaborateurs de M. Obama. L'an dernier, le secteur de l'éolien a créé 13.000 emplois directs dans le pays.
Durant sa campagne, M. Obama a vanté l'éolien comme une source d'énergie renouvelable de choix. Et selon son entourage, il entend bien garder le cap qu'il s'est fixé en matière de réduction des GES, à savoir une réduction de 20% d'ici 2020 par rapport aux niveaux de 2005, et de 83% d'ici le milieu du siècle. Son plan énergétique prévoit également une série de mesures destinées à réduire la consommation d'énergies fossiles, en imposant par exemple aux compagnies électriques de générer un quart de leur production totale à partir d'énergies renouvelables.
Reste à passer l'obstacle du Congrès, ce qui ne devrait pas être une mince affaire, reconnaît-on à la Maison Blanche. Les élus issus d'Etats producteurs de charbon voient ainsi d'un mauvais oeil le projet de M. Obama de taxer les émissions de carbone, et les républicains s'inquiètent de l'impact potentiel de cette mesure sur les entreprises.
Source: Yahoo News
Mais la tâche ne s'annonce pas aisée. Dès mardi, plusieurs républicains et démocrates centristes ont montré qu'ils n'étaient pas pressés de voir le texte adopté, alors que les auditions de cette semaine visent à préparer le vote d'une commission parlementaire sur le projet d'ici la fin mai.
L'administration Obama a lancé la semaine dernière des procédures pour réglementer les gaz à effet de serre (GES) sans l'aide du Congrès. Vendredi, l'EPA a estimé que six GES représentent un danger pour la santé humaine et l'environnement. Une décision qui ouvre la voie à un contrôle de ces gaz dans le cadre de la loi "Clean Air Act" déjà en vigueur.
Toutefois, les responsables de l'administration préféreraient une nouvelle loi pour lutter contre le réchauffement. L'annonce de l'EPA est considérée comme un moyen de mettre la pression sur le Congrès afin qu'il agisse rapidement sur le dossier.
Selon la Maison Blanche, M. Obama devait présenter son plan énergétique visant à créer des emplois et protéger l'environnement lors d'un déplacement à Newton, une ville de l'Iowa durement touchée par la crise. Il devait visiter la centrale d'énergie éolienne de la ville et la citer comme un modèle pour l'économie locale et la production d'énergie.
Le principal employeur de Newton, une usine du fabricant d'appareils électroménagers Maytag, a fermé en 2007, entraînant la disparition de centaines d'emplois. Un an après, l'Iowa a annoncé la construction par la société Trinity Structural Towers de la centrale éolienne sur l'ancien site industriel, avec à la clé 140 emplois. En contrepartie, l'entreprise a bénéficié d'aides et d'allégements fiscaux.
Le plan énergie de M. Obama doperait les investissements dans des sociétés comme Trinity, qui construit les colonnes soutenant les turbines des éoliennes. De tels projets permettraient également aux Américains d'avoir accès à une énergie moins chère, précise la Maison Blanche.
Le plan de relance de l'administration Obama comprend un volet de cinq milliards de dollars (3,8 milliards d'euros) pour l'amélioration de l'efficacité énergétique des logements et un autre de deux milliards de dollars (1,5 milliard d'euros) pour la recherche sur les voitures électriques. Quelque 500 millions de dollars (386 millions d'euros) sont également prévus pour la formation professionnelle dans le secteur des "emplois verts".
Selon des conseillers de la Maison Blanche, le coût de la lutte contre le changement climatique pourrait être réduit fortement avec des programmes encourageant l'efficacité énergétique et une plus large utilisation des énergies non fossiles comme l'éolien, le solaire et les agrocarburants.
Actuellement, l'électricité d'origine éolienne représenterait un peu moins de 2% de la production totale d'électricité aux Etats-Unis. Un chiffre modeste, mais qui n'est pas négligeable, notent des collaborateurs de M. Obama. L'an dernier, le secteur de l'éolien a créé 13.000 emplois directs dans le pays.
Durant sa campagne, M. Obama a vanté l'éolien comme une source d'énergie renouvelable de choix. Et selon son entourage, il entend bien garder le cap qu'il s'est fixé en matière de réduction des GES, à savoir une réduction de 20% d'ici 2020 par rapport aux niveaux de 2005, et de 83% d'ici le milieu du siècle. Son plan énergétique prévoit également une série de mesures destinées à réduire la consommation d'énergies fossiles, en imposant par exemple aux compagnies électriques de générer un quart de leur production totale à partir d'énergies renouvelables.
Reste à passer l'obstacle du Congrès, ce qui ne devrait pas être une mince affaire, reconnaît-on à la Maison Blanche. Les élus issus d'Etats producteurs de charbon voient ainsi d'un mauvais oeil le projet de M. Obama de taxer les émissions de carbone, et les républicains s'inquiètent de l'impact potentiel de cette mesure sur les entreprises.
Source: Yahoo News