Mais le pourra-t-il ? La vague d'attentats qui a ensanglanté Bagdad mardi, faisant plus de 95 morts et 600 blessés, replace cette question brûlante au coeur du débat stratégique américain. Elle semble démontrer que le retrait décidé par le président, amorcé le 30 juin dernier avec le repli des troupes américaines hors des centres urbains, était sans doute prématuré. «Nous ne sommes pas prêts à prendre le relais», a confié sous le couvert de l'anonymat au Washington Post un haut responsable irakien du ministère des Finances blessé dans l'une des attaques.
Choquée par l'«absurde» carnage, l'Administration américaine se garde bien d'alimenter de telles craintes, expliquant qu'elle reste fermement attachée à son calendrier de désengagement d'Irak, dont elle entend se retirer totalement d'ici à la fin de 2011. Le porte-parole présidentiel l'a répété après l'attentat, rappelant que les États-Unis jugeaient les forces irakiennes «capables de garantir» la sécurité dans le pays. «Alors que les Irakiens reprennent le contrôle de leur destin, ils vont être testés et ciblés, avait d'ailleurs averti lundi Obama. Ceux qui cherchent à semer des divisions sectaires lanceront de nouveaux bombardements insensés et tueront des innocents… Mais pour l'Amérique, la guerre irakienne va prendre fin.»
Dans son discours, Barack Obama a promis de rester «impliqué» en Irak et de mettre tout le potentiel de persuasion de son pays au service d'une stabilisation politique et diplomatique. Mais les Américains auront-ils les moyens d'arrêter une éventuelle guerre civile, une fois sur le départ ? Le rôle de spe... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
Source: Le Figaro via Yahoo News
Choquée par l'«absurde» carnage, l'Administration américaine se garde bien d'alimenter de telles craintes, expliquant qu'elle reste fermement attachée à son calendrier de désengagement d'Irak, dont elle entend se retirer totalement d'ici à la fin de 2011. Le porte-parole présidentiel l'a répété après l'attentat, rappelant que les États-Unis jugeaient les forces irakiennes «capables de garantir» la sécurité dans le pays. «Alors que les Irakiens reprennent le contrôle de leur destin, ils vont être testés et ciblés, avait d'ailleurs averti lundi Obama. Ceux qui cherchent à semer des divisions sectaires lanceront de nouveaux bombardements insensés et tueront des innocents… Mais pour l'Amérique, la guerre irakienne va prendre fin.»
Dans son discours, Barack Obama a promis de rester «impliqué» en Irak et de mettre tout le potentiel de persuasion de son pays au service d'une stabilisation politique et diplomatique. Mais les Américains auront-ils les moyens d'arrêter une éventuelle guerre civile, une fois sur le départ ? Le rôle de spe... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
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