Israël a appelé la communauté internationale à mettre fin à la "poursuite de l'armement nucléaire" de l'Iran. L'Etat hébreu considère l'Iran comme son ennemi le plus dangereux. et attend que la communauté internationale prenne des 'sanctions paralysantes' visant notamment le boycott total de la banque centrale iranienne ainsi que des exportations de pétrole.(Associated Press)
La Chine a déclaré mercredi qu'elle étudiait le rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) suggérant l'existence d'un programme nucléaire militaire clandestin en Iran. Pékin semble vouloir de connaître les intentions des autres grandes puissances internationales pour commenter le document, tandis que Moscou a exprimé son opposition à de nouvelles sanctions. (Associated Press)
En France, le ministre des Affaires étrangères considère qu'une saisine du Conseil de sécurité de l'ONU «s'impose». «Nous sommes décidés à réagir» face à cette situation «inacceptable», a dit mercredi le chef de la diplomatie, en précisant que «la France est prête avec ceux qui le voudront à aller beaucoup plus loin dans des sanctions ( ) pour faire plier l'Iran». «La France considère qu'il faut franchir un palier dans le renforcement de la pression diplomatique sur l'Iran», a-t-il insisté dans un communiqué, se disant prêt à adopter «des sanctions dures (...), d'une ampleur sans précédent». Objectif de Paris : empêcher Téhéran «de continuer à se procurer des ressources lui permettant de poursuivre ses activités en violation de toutes les règles internationales». (LeFigaro.fr)
L'attitude de l'Occident envers l'arme nucléaire iranienne est hypocrite et contradictoire. Les Etats-Unis et ses alliés gardent le silence au sujet de l'arsenal nucléaire secret d'Israël, le seul au Moyen-Orient, alors qu'ils s'accordent sur la campagne de sanctions contre l'Iran bien qu'ils n'aient pas de preuve réelle. Une telle attitude, combinée à des menaces d'action militaire, ne peut servir qu'à isoler et à contrarier l'Iran.
Les Etats-Unis ont déjà inondé d'armes la région du Golfe et déployé de nouvelles forces en appui aux autocraties du Golfe. Mettre fin à la posture militariste des Etats-Unis envers l'Iran pourrait apaiser les tensions de façon spectaculaire. Les guerres en Afghanistan et en Irak ont eu des conséquences désastreuses, y compris la mort de centaines de milliers de civils et le déplacement de millions d'autres. Toute attaque contre l'Iran pourrait déclencher une vague de destruction à travers la région. (guardian.co.uk)
Même si l'Iran a rejeté mardi avec colère un nouveau rapport de l'Organisation des Nations Unies, portant sur ses ambitions nucléaires, comme une fabrication américaine et un prétexte pour une action militaire, certains analystes estiment que les données du rapport pourraient compliquer les efforts déployés par l'Iran et ses alliés pour défendre le programme nucléaire pacifique.
Le poids de la preuve apportée dans ce rapport pourrait même modifier les calculs de la Russie et de la Chine qui ont été pendant des années les principaux défenseurs de l'Iran. Mais il est peu probable, du moins pour l'instant, qu'ils décident d'entreprendre une attaque militaire destinée à désactiver les installations iraniennes d'enrichissement d'uranium. (New-York Times)
La Chine a déclaré mercredi qu'elle étudiait le rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) suggérant l'existence d'un programme nucléaire militaire clandestin en Iran. Pékin semble vouloir de connaître les intentions des autres grandes puissances internationales pour commenter le document, tandis que Moscou a exprimé son opposition à de nouvelles sanctions. (Associated Press)
En France, le ministre des Affaires étrangères considère qu'une saisine du Conseil de sécurité de l'ONU «s'impose». «Nous sommes décidés à réagir» face à cette situation «inacceptable», a dit mercredi le chef de la diplomatie, en précisant que «la France est prête avec ceux qui le voudront à aller beaucoup plus loin dans des sanctions ( ) pour faire plier l'Iran». «La France considère qu'il faut franchir un palier dans le renforcement de la pression diplomatique sur l'Iran», a-t-il insisté dans un communiqué, se disant prêt à adopter «des sanctions dures (...), d'une ampleur sans précédent». Objectif de Paris : empêcher Téhéran «de continuer à se procurer des ressources lui permettant de poursuivre ses activités en violation de toutes les règles internationales». (LeFigaro.fr)
L'attitude de l'Occident envers l'arme nucléaire iranienne est hypocrite et contradictoire. Les Etats-Unis et ses alliés gardent le silence au sujet de l'arsenal nucléaire secret d'Israël, le seul au Moyen-Orient, alors qu'ils s'accordent sur la campagne de sanctions contre l'Iran bien qu'ils n'aient pas de preuve réelle. Une telle attitude, combinée à des menaces d'action militaire, ne peut servir qu'à isoler et à contrarier l'Iran.
Les Etats-Unis ont déjà inondé d'armes la région du Golfe et déployé de nouvelles forces en appui aux autocraties du Golfe. Mettre fin à la posture militariste des Etats-Unis envers l'Iran pourrait apaiser les tensions de façon spectaculaire. Les guerres en Afghanistan et en Irak ont eu des conséquences désastreuses, y compris la mort de centaines de milliers de civils et le déplacement de millions d'autres. Toute attaque contre l'Iran pourrait déclencher une vague de destruction à travers la région. (guardian.co.uk)
Même si l'Iran a rejeté mardi avec colère un nouveau rapport de l'Organisation des Nations Unies, portant sur ses ambitions nucléaires, comme une fabrication américaine et un prétexte pour une action militaire, certains analystes estiment que les données du rapport pourraient compliquer les efforts déployés par l'Iran et ses alliés pour défendre le programme nucléaire pacifique.
Le poids de la preuve apportée dans ce rapport pourrait même modifier les calculs de la Russie et de la Chine qui ont été pendant des années les principaux défenseurs de l'Iran. Mais il est peu probable, du moins pour l'instant, qu'ils décident d'entreprendre une attaque militaire destinée à désactiver les installations iraniennes d'enrichissement d'uranium. (New-York Times)