Europe
12/12/2008 17:34

Nouveaux incidents à Athènes

Athènes-Les fortes pluies ne les ont pas découragés. Vendredi 12 décembre, pour le septième jour consécutif, étudiants et lycéens grecs se sont rassemblés dans le centre d'Athènes, et des incidents ont de nouveau éclaté.


 Des étudiants ont lancé des bombes incendiaires et des pierres en direction des forces de police aux abords du parlement grec. Pour empêcher que leurs cordons ne soient enfoncés, les policiers antiémeutes ont fait usage de gaz lacrymogènes contre les manifestants, qui avaient déployé des banderoles frappées de slogans comme "l'Etat tue" et "le gouvernement est coupable de meurtre".   Lire la suite l'article

"Chacun pense que ce gouvernement qui assassine doit tomber. Le gouvernement, en quatre ans, n'a fait qu'adopter des réformes allant à l'encontre des étudiants", expliquait une manifestante de 22 ans, Maria Tsoupri. "On ne voit aucun avenir devant nous. Nous n'avons un avenir que par la lutte".LA POLICE A COURT DE GRENADES LACRYMOGENES

Une "source proche de la police", citée par l'agence Reuters, indique que les forces de l'ordre commencent à être à court de grenades lacrymogènes, après en avoir tiré plus de 4 600 au cours de la semaine écoulée.  Toujours selon cette source, l'Israël et l'Allemagne auraient été sollicités pour reconstituer les stocks.

A Bruxelles, le Premier ministre conservateur Costas Caramanlis, présent au Conseil européen, a assuré que son pays pourrait garantir la sécurité de la population en dépit des troubles en cours, dont il cherche à imputer la responsabilité à quelques centaines d'extrémistes de gauche. Ce qui n'empêche pas les journaux grecs de se montrer sceptiques sur les chances pour le Premier ministre de conserver son poste. Le journal Ta Nea affirme ainsi, sur la une de son édition de vendredi : "Le glas sonne pour Caramanlis".


Source: Yahoo News


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