La barre des 1,60 dollar, atteinte au printemps, a été à nouveau franchie par l'euro mardi 15 juillet, qui a grimpé jusqu'à 1,6038 dollar, nouveau record absolu, notamment à cause des inquiétudes sur l'état de l'économie américaine, qui minent le billet vert.
La monnaie unique est montée à 1,6038 dollar, pulvérisant ainsi le niveau record atteint le 22 avril dernier, avec 1,6018 dollar pour un euro.
Mardi matin, alors que l'euro s'établissait à 1,6008 dollar, niveau proche du record d'avril, Daragh Maher, stratège devises senior de Calyon affirmait : "On n'est pas très loin (...) du record historique. Je pense que le marché préfèrerait disposer d'un élément déclencheur qui lui fournirait une excuse pour monter encore plus haut mais la tendance haussière est encore solide".
Cette tendance haussière est encore renforcée par les mauvaises nouvelles du marché américain, notamment concernant les deux principaux organismes de refinancement hypothécaires Freddie Mac et Fannie Mae.
"Le problème est que le marché a toujours les idées très peu claires sur les détails du soutien apporté à Fannie Mae et Freddie Mac", a expliqué Derek Halpenny, analyste de Bank of Tokyo Mitsubishi.
"Le dollar est dans une position très vulnérable en ce moment et un adoucissement de la rhétorique du président de la Fed Ben Bernanke pourrait entraîner une nouvelle vague de liquidations" du billet vert, a ajouté Derek Halpenny.
La ministre française de l'Economie, Christine Lagarde, s'est dite "préoccupée" par le niveau de l'euro "très élevé" face au dollar, en marge d'une audition au Parlement européen.
"Je suis toujours inquiète" du niveau de l'euro, a-t-elle affirmé, soulignant que le phénomène continu d'appréciations avait "deux facettes". "Plus l'euro est élevé et moins notre facture pétrolière l'est" car elle est libellée en dollars, "d'un autre côté les exportateurs souffrent beaucoup des déséquilibres" provoqués par la glissade du billet vert, a-t-elle expliqué.
Au sein de la zone euro, la France est le pays qui s'inquiète le plus de l'appréciation du taux de change de la monnaie européenne, à un moment où sa croissance donne des signes de faiblesses et où son déficit commercial reste élevé.
Source: Nouvel Observateur
La monnaie unique est montée à 1,6038 dollar, pulvérisant ainsi le niveau record atteint le 22 avril dernier, avec 1,6018 dollar pour un euro.
Mardi matin, alors que l'euro s'établissait à 1,6008 dollar, niveau proche du record d'avril, Daragh Maher, stratège devises senior de Calyon affirmait : "On n'est pas très loin (...) du record historique. Je pense que le marché préfèrerait disposer d'un élément déclencheur qui lui fournirait une excuse pour monter encore plus haut mais la tendance haussière est encore solide".
Cette tendance haussière est encore renforcée par les mauvaises nouvelles du marché américain, notamment concernant les deux principaux organismes de refinancement hypothécaires Freddie Mac et Fannie Mae.
"Le problème est que le marché a toujours les idées très peu claires sur les détails du soutien apporté à Fannie Mae et Freddie Mac", a expliqué Derek Halpenny, analyste de Bank of Tokyo Mitsubishi.
"Le dollar est dans une position très vulnérable en ce moment et un adoucissement de la rhétorique du président de la Fed Ben Bernanke pourrait entraîner une nouvelle vague de liquidations" du billet vert, a ajouté Derek Halpenny.
La ministre française de l'Economie, Christine Lagarde, s'est dite "préoccupée" par le niveau de l'euro "très élevé" face au dollar, en marge d'une audition au Parlement européen.
"Je suis toujours inquiète" du niveau de l'euro, a-t-elle affirmé, soulignant que le phénomène continu d'appréciations avait "deux facettes". "Plus l'euro est élevé et moins notre facture pétrolière l'est" car elle est libellée en dollars, "d'un autre côté les exportateurs souffrent beaucoup des déséquilibres" provoqués par la glissade du billet vert, a-t-elle expliqué.
Au sein de la zone euro, la France est le pays qui s'inquiète le plus de l'appréciation du taux de change de la monnaie européenne, à un moment où sa croissance donne des signes de faiblesses et où son déficit commercial reste élevé.
Source: Nouvel Observateur