Japon: nomination du nouveau gouvernement Kan
Le nouveau Premier ministre japonais Naoto Kan a formé mardi son gouvernement, mais les principaux ministres du précédent cabinet ont conservé leur poste. Il s'est engagé à honorer un accord avec Washington sur la base d'Okinawa. Le nouveau porte-parole du gouvernement Yoshihito Sengoku a précisé que les ministres de la Défense et des Affaires étrangères restaient à la tête de leur portefeuille. De nouveaux visages font leur apparition, avec de "la jeunesse" et de "la fraîcheur", a ajouté M. Sengoku, notamment une ancienne présentatrice de télé connue sous le nom de Renho. Cet ancien mannequin, qui a 42 ans, sera la plus jeune du gouvernement. Elle sera ministre des réformes administratives. Yoshihiko Noda, ministre adjoint aux Finances de Naoto Kan dans le gouvernement sortant, assumera le difficile poste des Finances. Le nouveau gouvernement devrait être officiellement approuvé par l'empereur au cours d'une cérémonie mardi soir. Kan est le sixième Premier ministre du Japon en quatre ans. Agé de 63 ans, Kan n'est pas issu du sérail politique et s'est fait connaître en bravant la bureaucratie, très puissante au Japon. En 1996, alors qu'il était ministre de la Santé, il avait poussé le gouvernement à dévoiler un scandale de produits sanguins infectés par le virus HIV ayant contaminé des milliers d'hémophilie. En tant que chef du gouvernement, il va devoir déterminer la politique de la deuxième économie du monde, handicapée par une lourde dette publique (218,6% du PIB en 2009, selon le FMI), une croissance ralentie et une population vieillissante. Après seulement huit mois au pouvoir, son prédécesseur, Yukio Hatoyama, avait annoncé mercredi dernier sa démission, conséquence d'un record d'impopularité et de l'échec à tenir une de ses principales promesses de campagne: déménager la base militaire américaine de Futenma sur l'île d'Okinawa (sud).(AP)
Renho, une beauté fatale au gouvernement japonais
L'ex-mannequin et vedette de la télévision japonaise, Renho, a été nommée mardi secrétaire d'Etat à la Réforme administrative. Surnommée «l'arme fatale» du nouveau gouvernement de Naoto Kan, elle veut lutter contre les gabegies bureaucratiques. Fille d'un Taïwanais et d'une Japonaise, Renho, 42 ans, se fait appeler uniquement par son prénom. Ancien mannequin, elle a montré un visage plus austère aux hauts fonctionnaires qu'elle a auditionnés dans le cadre de la «chasse aux gaspillages administratifs», lancée par le Parti Démocratique du Japon (PDJ) à son arrivée au pouvoir l'an passé. Les médias japonais sont friands de ses déclarations publiques. «Pourquoi vouloir absolument être le numéro un ? Qu'y a-t-il de mal à être numéro deux ?», a-t-elle ainsi lancé aux bureaucrates qui défendaient un coûteux projet de développement de super-ordinateurs. Ces confrontations avec les bureaucrates lui ont valu le surnom d'«arme fatale» du PDJ, qui a promis de rendre aux politiques le pouvoir confisqué par la puissante administration nippone. Ex-mannequin, présentatrice et... sénatrice
Du fait de ses origines, Renho a bénéficié de la double nationalité nippo-taiwanaise dans sa jeunesse avant de choisir la citoyenneté japonaise à l'adolescence. Au début des années 90, elle a mené ses études de front avec sa carrière de mannequin et de présentatrice télé, notamment au côté de l'humoriste Beat Takeshi, plus connu à l'étranger comme acteur-réalisateur sous le nom de Takeshi Kitano.(liberation)
Le nouveau Premier ministre japonais Naoto Kan a formé mardi son gouvernement, mais les principaux ministres du précédent cabinet ont conservé leur poste. Il s'est engagé à honorer un accord avec Washington sur la base d'Okinawa. Le nouveau porte-parole du gouvernement Yoshihito Sengoku a précisé que les ministres de la Défense et des Affaires étrangères restaient à la tête de leur portefeuille. De nouveaux visages font leur apparition, avec de "la jeunesse" et de "la fraîcheur", a ajouté M. Sengoku, notamment une ancienne présentatrice de télé connue sous le nom de Renho. Cet ancien mannequin, qui a 42 ans, sera la plus jeune du gouvernement. Elle sera ministre des réformes administratives. Yoshihiko Noda, ministre adjoint aux Finances de Naoto Kan dans le gouvernement sortant, assumera le difficile poste des Finances. Le nouveau gouvernement devrait être officiellement approuvé par l'empereur au cours d'une cérémonie mardi soir. Kan est le sixième Premier ministre du Japon en quatre ans. Agé de 63 ans, Kan n'est pas issu du sérail politique et s'est fait connaître en bravant la bureaucratie, très puissante au Japon. En 1996, alors qu'il était ministre de la Santé, il avait poussé le gouvernement à dévoiler un scandale de produits sanguins infectés par le virus HIV ayant contaminé des milliers d'hémophilie. En tant que chef du gouvernement, il va devoir déterminer la politique de la deuxième économie du monde, handicapée par une lourde dette publique (218,6% du PIB en 2009, selon le FMI), une croissance ralentie et une population vieillissante. Après seulement huit mois au pouvoir, son prédécesseur, Yukio Hatoyama, avait annoncé mercredi dernier sa démission, conséquence d'un record d'impopularité et de l'échec à tenir une de ses principales promesses de campagne: déménager la base militaire américaine de Futenma sur l'île d'Okinawa (sud).(AP)
Renho, une beauté fatale au gouvernement japonais
L'ex-mannequin et vedette de la télévision japonaise, Renho, a été nommée mardi secrétaire d'Etat à la Réforme administrative. Surnommée «l'arme fatale» du nouveau gouvernement de Naoto Kan, elle veut lutter contre les gabegies bureaucratiques. Fille d'un Taïwanais et d'une Japonaise, Renho, 42 ans, se fait appeler uniquement par son prénom. Ancien mannequin, elle a montré un visage plus austère aux hauts fonctionnaires qu'elle a auditionnés dans le cadre de la «chasse aux gaspillages administratifs», lancée par le Parti Démocratique du Japon (PDJ) à son arrivée au pouvoir l'an passé. Les médias japonais sont friands de ses déclarations publiques. «Pourquoi vouloir absolument être le numéro un ? Qu'y a-t-il de mal à être numéro deux ?», a-t-elle ainsi lancé aux bureaucrates qui défendaient un coûteux projet de développement de super-ordinateurs. Ces confrontations avec les bureaucrates lui ont valu le surnom d'«arme fatale» du PDJ, qui a promis de rendre aux politiques le pouvoir confisqué par la puissante administration nippone. Ex-mannequin, présentatrice et... sénatrice
Du fait de ses origines, Renho a bénéficié de la double nationalité nippo-taiwanaise dans sa jeunesse avant de choisir la citoyenneté japonaise à l'adolescence. Au début des années 90, elle a mené ses études de front avec sa carrière de mannequin et de présentatrice télé, notamment au côté de l'humoriste Beat Takeshi, plus connu à l'étranger comme acteur-réalisateur sous le nom de Takeshi Kitano.(liberation)