Thérèse Clerc à le sourire sans âge d'une combattante. Ses mains fripées racontent le mariage, les 4 enfants. Son oeil insoumis et gonflé d'une vie trop chargée, tourne la page de ce cliché en noir et blanc à coup de ras le bol pré-soixante-huitard. Elle a vécu la croisade pour l'émancipation des femmes. Elle a pris son envol pour défricher la liberté sexuelle, multiplier les aventures. Et elle ne s'arrête jamais. Aujourd'hui elle mène sa bataille à la barre de son arche de Noé, la Maison des femmes de Montreuil. Toute l'année la matriarche et sa cohorte de recrues accueillent, conseillent et réconfortent les jeunes et les vielles femmes, seules ou en difficulté.
Lorsqu'elle dialogue avec ces femmes, la féministe s'alarme de voir ressurgir les vielles marottes de la morale sexuelle rigoriste, qu'elle a combattu dans ses jeunes années. «Pour la première fois l'espérance de vie amène les femmes à vivre autant de temps ménopausées que fécondes. Le carcan du rôle maternel et reproductif limitant doit donc définitivement tomber en désuétude. Sans compter l'explosion de la proportion de personnes âgées dans la population.
Source: Slate.fr via Yahoo
France
21/02/2010 19:37
Nos grands-parents doivent faire l'amour
«Bien évidemment, on ne se trouve pas beau tout nus quand on est un couple d'octogénaire!», s'exclame Thérèse Clerc, du haut de ses 82 ans. «Mais j'aime que mes amant(e)s soient intelligents. Ces messieurs ont parfois des difficultés, ces dames n'ont plus la même fermeté. On est plus du tout dans la performance. Les prouesses sont inutiles, on devient souvent plus attentif au plaisir de l'autre qu'au sien ».
V.N/ source web
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