Il déclare notamment: "J’aime trop la France ; je suis trop passionné par le débat public et l’avenir de mes compatriotes pour les voir condamnés à choisir entre le spectacle désespérant d’aujourd’hui et la perspective d’un isolement sans issue." Voilà qui ne manquera pas de heurter tous ceux qui préfèreraient Bruno Lemaire ou Alain Juppé qui sont implicitement considérés comme inexistants.
Nicolas Sarkozy écrit également: "On ne fait rien de grand sans l’unité de la nation. On ne fait rien de grand sans espérance, sans perspective." Voilà qui bannit le réalisme auquel nous engage le Gouvernement de Manuel Valls. Le premier ministre Valls devra donc infléchir son style et solliciter la propension au rêve à laquelle on est incliné dans les moments de découragement (If I was a rich man). Il ne peut tout de même pas nous promettre des lendemains de larmes et de sang: les plus gros efforts ont été accomplis.
Il écrit encore: "Je connais les difficultés qui nous attendent. Mais l’enjeu nous dépasse tellement, les perspectives sont si exaltantes, le redressement si nécessaire qu’à mes yeux les obstacles paraissent dérisoires." Exalté, c'est là que le bât blesse. L'exaltation est un terme dont l'un des contenus est religieux. On n'a pas manqué de relever hier la promesse de de "propositions iconoclastes". Encore un terme religieux. On pourrait présumer que Nicolas Sarkozy voit dans la population des fidèles un électorat intéressant. A moins qu'il ne soit en plein épisode mystique: celui qui verrait prochainement son exaltation, ce serait lui? Non, bien sûr, ce serait un blasphème.
Nicolas Sarkozy écrit également: "On ne fait rien de grand sans l’unité de la nation. On ne fait rien de grand sans espérance, sans perspective." Voilà qui bannit le réalisme auquel nous engage le Gouvernement de Manuel Valls. Le premier ministre Valls devra donc infléchir son style et solliciter la propension au rêve à laquelle on est incliné dans les moments de découragement (If I was a rich man). Il ne peut tout de même pas nous promettre des lendemains de larmes et de sang: les plus gros efforts ont été accomplis.
Il écrit encore: "Je connais les difficultés qui nous attendent. Mais l’enjeu nous dépasse tellement, les perspectives sont si exaltantes, le redressement si nécessaire qu’à mes yeux les obstacles paraissent dérisoires." Exalté, c'est là que le bât blesse. L'exaltation est un terme dont l'un des contenus est religieux. On n'a pas manqué de relever hier la promesse de de "propositions iconoclastes". Encore un terme religieux. On pourrait présumer que Nicolas Sarkozy voit dans la population des fidèles un électorat intéressant. A moins qu'il ne soit en plein épisode mystique: celui qui verrait prochainement son exaltation, ce serait lui? Non, bien sûr, ce serait un blasphème.