Le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy, qui assure la présidence de l'Union européenne, se rend à Dublin aujourd'hui pour des discussions sur la façon de progresser après le rejet par les Irlandais du traité européen.
Mais sa visite rapide (six heures prévues), lors de laquelle il doit rencontrer le Premier ministre irlandais Sarkozy s'entretiendra avec le Premier ministre irlandais Brian Cowen et rencontrera divers membres de la société irlandaise (représentants du monde politique, des syndicats, du patronat, des jeunes, des agriculteurs, etc), est attendue avec circonspection à Dublin après ses déclarations sur la nécessité de faire "revoter" les Irlandais.
L'opposition travailliste, qui avait appelé à voter "oui" au référendum, a refusé de le rencontrer. "L'idée selon laquelle le président Sarkozy pourrait venir en Irlande et nous persuader de changer d'avis, ou d'écouter ce que nous avons à dire en donnant à chacun d'entre nous trois minutes comporte un peu d'arrogance", a dit le leader travailliste Eamon Gilmore
En votant "non" à plus de 53%, les Irlandais "n'ont pas voulu garder le traité de Nice. Il me semble qu'ils ont plutôt voulu faire part de leurs inquiétudes et sur la manière dont l'Europe fonctionne", estime Nicolas Sarkozy dans les colonnes de l'Irish Times.
Au chapitre des marges de manoeuvres, le président français ne semble pas convaincu par l'idée de permettre à tous les pays, dont l'Irlande, de conserver un commissaire européen permanent.
"Je ne suis pas sûr qu'une commission pléthorique pourrait remplir sa tâche avec toute l'efficacité nécessaire", dit-il. "Mais je ne veux écarter a priori aucune solution qui serait compatible avec les traités et serait acceptable pour nous."
Le chef de l'Etat juge par ailleurs compatible la construction d'une Europe de la défense avec le respect de la neutralité irlandaise.
"Au cours des dernières années, l'Union européenne a conduit des opérations militaires : c'est le cas actuellement au Tchad, avec l'Eufor, commandée par un général irlandais (ndlr, Patrick Nash)."
"Je ne crois pas que cela a nui à la neutralité irlandaise et je ne vois pas comment cela pourrait le faire puisque les décisions en la matière se prennent et continueront à se prendre à l'unanimité", dit-il.
Source: Yahoo News
Mais sa visite rapide (six heures prévues), lors de laquelle il doit rencontrer le Premier ministre irlandais Sarkozy s'entretiendra avec le Premier ministre irlandais Brian Cowen et rencontrera divers membres de la société irlandaise (représentants du monde politique, des syndicats, du patronat, des jeunes, des agriculteurs, etc), est attendue avec circonspection à Dublin après ses déclarations sur la nécessité de faire "revoter" les Irlandais.
L'opposition travailliste, qui avait appelé à voter "oui" au référendum, a refusé de le rencontrer. "L'idée selon laquelle le président Sarkozy pourrait venir en Irlande et nous persuader de changer d'avis, ou d'écouter ce que nous avons à dire en donnant à chacun d'entre nous trois minutes comporte un peu d'arrogance", a dit le leader travailliste Eamon Gilmore
En votant "non" à plus de 53%, les Irlandais "n'ont pas voulu garder le traité de Nice. Il me semble qu'ils ont plutôt voulu faire part de leurs inquiétudes et sur la manière dont l'Europe fonctionne", estime Nicolas Sarkozy dans les colonnes de l'Irish Times.
Au chapitre des marges de manoeuvres, le président français ne semble pas convaincu par l'idée de permettre à tous les pays, dont l'Irlande, de conserver un commissaire européen permanent.
"Je ne suis pas sûr qu'une commission pléthorique pourrait remplir sa tâche avec toute l'efficacité nécessaire", dit-il. "Mais je ne veux écarter a priori aucune solution qui serait compatible avec les traités et serait acceptable pour nous."
Le chef de l'Etat juge par ailleurs compatible la construction d'une Europe de la défense avec le respect de la neutralité irlandaise.
"Au cours des dernières années, l'Union européenne a conduit des opérations militaires : c'est le cas actuellement au Tchad, avec l'Eufor, commandée par un général irlandais (ndlr, Patrick Nash)."
"Je ne crois pas que cela a nui à la neutralité irlandaise et je ne vois pas comment cela pourrait le faire puisque les décisions en la matière se prennent et continueront à se prendre à l'unanimité", dit-il.
Source: Yahoo News