New Delhi: Barack Obama en route pour l'Indonésie
Barack Obama s'est envolé mardi pour Djakarta avec l'objectif de renforcer les liens commerciaux et en matière de sécurité entre les Etats-Unis et l'Indonésie, mais aussi d'adresser un nouveau message au monde musulman. La visite du président américain dans ce pays où il a passé quatre années durant son enfance avait été reportée à deux reprises cette année, en mars parce qu'il bataillait pour faire adopter sa réforme du système de santé puis en juin, lorsqu'il devait faire face à la marée noire dans le golfe du Mexique. Ces reports ont déçu voire agacé certains Indonésiens, que l'éruption du volcan Merapi a failli priver cette fois encore de la visite de Barack Obama. Ce pays constitue une destination importante, selon son entourage, tant pour des raisons personnelles que stratégiques. Démocratie, membre du G20, puissante émergente et premier pays musulman au monde, l'Indonésie est un allié dont le poids va croissant pour les Etats-Unis. (Reuters)
La Nouvelle Orleans: Il faut menacer l'Iran d'une action militaire
L'Occident doit persuader l'Iran qu'il serait prêt à intervenir militairement pour empêcher Téhéran de produire des armes nucléaires, a déclaré lundi aux Etats-Unis le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. S'adressant à la Conférence américano-juive, il a fait valoir que les sanctions économiques n'avaient pas permis de réduire le programme nucléaire iranien et que seule une menace d'intervention militaire crédible serait de nature à persuader les "tyrans de Téhéran" de se doter d'une bombe atomique. "L'Iran a suspendu son programme nucléaire une seule fois, au cours d'une brève période de 2003 où le régime a pensé faire face à une opération militaire crédible contre lui", a déclaré Netanyahu à La Nouvelle-Orléans. (Reuters)
Haïti: l'ouragan Tomas ranime le risque d'épidémie de choléra
La menace de l'ouragan Tomas s'est éloignée d'Haïti samedi mais le passage de la dépression qui a inondé plusieurs villes côtières fait craindre une reprise de l'épidémie de choléra, affirment gouvernement et organisations humanitaires. Le pays, frappé par un tremblement de terre qui a fait 250.000 morts et laissé 1,3 million de sans-abri à Port-au-Prince, demeure extrêmement vulnérable en raison des mauvaises conditions de vie et d'hygiène dans les camps de fortune surpeuplés de la capitale. Les organisations humanitaires s'inquiètent en particulier d'une résurgence de l'épidémie de choléra apparue il y a deux semaines et qui a fait 500 morts et 7.000 malades. "Nous nous attendons vraiment à une forte augmentation des cas d'infection en raison des inondations et des mauvaises conditions sanitaires dans de nombreuses régions", affirme Christian Lindmeier, porte-parole à Haïti de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). (Reuters)
Mexique: marée noire du golfe la sécurité sacrifiée pour faire des économies
L'enquête ordonnée par le président Barack Obama sur la marée noire dans le golfe du Mexique conclut que BP et les autres acteurs du dossier n'ont pas sacrifié la sécurité pour économiser de l'argent, contrairement aux accusations lancées par des élus au Congrès. L'enquêteur en chef, Fred Bartlit Jr, a déclaré lundi en présentant les travaux aux sept membres de la commission sur la catastrophe qu'il était d'accord avec environ 90% des conclusions des investigations menées par le pétrolier britannique lui-même, tout en soulignant que le groupe avait omis des détails cruciaux et que, sur d'autres points, les conclusions différaient. Les résultats préliminaires de l'enquête devaient être communiqués dans la journée. L'explosion d'une plate-forme pétrolière exploitée par BP au large de la Louisiane avait fait onze morts le 20 avril et entraîné le déversement de 780 millions de litres de brut dans la mer. (AP)
Ottawa: attentat de la rue Copernic
L'avocat d'Hassan Diab professeur de sociologie canado-libanais menacé d'extradition vers la France, dans le cadre de l'enquête sur l'attentat de la rue Copernic, demande l'arrêt des procédures contre son client. Les arguments de Donald Bayne ont été entendus lundi par la Cour supérieure de l'Ontario, à Ottawa. Me Bayne invoque un abus de procédure. La France soutient qu'Hassan Diab a été impliqué dans l'attentat du 3 octobre 1980 devant une synagogue de Paris, qui a fait quatre morts et une quarantaine de blessés. Me Bayne soutient que les documents ont été manipulés pour impliquer faussement M. Diab, et que d'autres documents ont été dissimulés. Selon l'avocat, ces abus empêcheront que l'audience d'extradition soit juste. Hassan Diab, professeur de sociologie à l'Université Carleton d'Ottawa, possède la double nationalité libanaise et canadienne. Il assure être victime d'une erreur d'identité. Depuis la première audience sur son extradition, il est en liberté surveillée. (AP)
Etats-Unis: prostitution infantile 99 proxénètes présumés arrêtés
Le FBI a annoncé lundi qu'il avait retrouvé 69 enfants prostitués aux Etats-Unis lors d'un coup de filet lancé contre l'exploitation sexuelle des enfants au cours des trois derniers jours. Dans 40 villes, les autorités fédérales et locales ont aussi arrêté 884 personnes, dont 99 proxénètes présumés, accusées de différents délits. Ces enfants ont été retrouvés dans le cadre de l'opération "Cross Country V", qui a duré trois jours et visait des trafiquants et des proxénètes. (AP)
Le Pentagone estime que les Afghans pourront gérer leur sécurité en 2014
Les chefs du Pentagone estiment que l'Afghanistan pourra gérer sa sécurité d'ici 2014. Le secrétaire américain à la Défense Robert Gates et le chef d'état-major interarmes, l'amiral Mike Mullen, ont précisé que l'OTAN devait approuver le calendrier proposé par le président afghan Hamid Karzaï, c'est-à-dire un transfert du contrôle de la sécurité d'ici 2014. Le président Barack Obama et d'autres alliés ont fait savoir qu'ils examineraient ce calendrier lors d'une rencontre ce mois-ci à Lisbonne, au Portugal. (AP)
Obama surpris par le coût politique de la réforme de la santé
Le président américain Barack Obama s'est dit surpris dimanche soir par l'ampleur du coût politique de la réforme du système de santé après la déroute des élections de mi-mandat. Il a reconnu être parfois découragé par la situation économique. "J'ai pris la décision de mener cette réforme et cela nous a coûté politiquement, sans doute un peu plus que ce à quoi nous nous attendions", a-t-il expliqué dans l'émission "60 Minutes" sur CBS. Barack Obama a observé qu'il pensait trouver un terrain d'entente avec les républicains, en avançant des propositions autrefois introduites par des administrations républicaines. "Je n'ai pas pu obtenir la coopération que j'espérais des républicains", a ajouté le président américain. "Et cela nous a coûté, notamment parce que cela a créé des divisions et des chamailleries qui ont vraiment fait fuir les gens". Sur le plan économique, il a observé que le risque d'une importante récession était maintenant "réduit". Il a reconnu être parfois "découragé". En tant que président, "nous sommes tenus responsables de tout. Mais vous ne pouvez pas toujours tout contrôler, notamment une économie aussi vaste". (AP)
Source : Yahoo Actualités
Barack Obama s'est envolé mardi pour Djakarta avec l'objectif de renforcer les liens commerciaux et en matière de sécurité entre les Etats-Unis et l'Indonésie, mais aussi d'adresser un nouveau message au monde musulman. La visite du président américain dans ce pays où il a passé quatre années durant son enfance avait été reportée à deux reprises cette année, en mars parce qu'il bataillait pour faire adopter sa réforme du système de santé puis en juin, lorsqu'il devait faire face à la marée noire dans le golfe du Mexique. Ces reports ont déçu voire agacé certains Indonésiens, que l'éruption du volcan Merapi a failli priver cette fois encore de la visite de Barack Obama. Ce pays constitue une destination importante, selon son entourage, tant pour des raisons personnelles que stratégiques. Démocratie, membre du G20, puissante émergente et premier pays musulman au monde, l'Indonésie est un allié dont le poids va croissant pour les Etats-Unis. (Reuters)
La Nouvelle Orleans: Il faut menacer l'Iran d'une action militaire
L'Occident doit persuader l'Iran qu'il serait prêt à intervenir militairement pour empêcher Téhéran de produire des armes nucléaires, a déclaré lundi aux Etats-Unis le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. S'adressant à la Conférence américano-juive, il a fait valoir que les sanctions économiques n'avaient pas permis de réduire le programme nucléaire iranien et que seule une menace d'intervention militaire crédible serait de nature à persuader les "tyrans de Téhéran" de se doter d'une bombe atomique. "L'Iran a suspendu son programme nucléaire une seule fois, au cours d'une brève période de 2003 où le régime a pensé faire face à une opération militaire crédible contre lui", a déclaré Netanyahu à La Nouvelle-Orléans. (Reuters)
Haïti: l'ouragan Tomas ranime le risque d'épidémie de choléra
La menace de l'ouragan Tomas s'est éloignée d'Haïti samedi mais le passage de la dépression qui a inondé plusieurs villes côtières fait craindre une reprise de l'épidémie de choléra, affirment gouvernement et organisations humanitaires. Le pays, frappé par un tremblement de terre qui a fait 250.000 morts et laissé 1,3 million de sans-abri à Port-au-Prince, demeure extrêmement vulnérable en raison des mauvaises conditions de vie et d'hygiène dans les camps de fortune surpeuplés de la capitale. Les organisations humanitaires s'inquiètent en particulier d'une résurgence de l'épidémie de choléra apparue il y a deux semaines et qui a fait 500 morts et 7.000 malades. "Nous nous attendons vraiment à une forte augmentation des cas d'infection en raison des inondations et des mauvaises conditions sanitaires dans de nombreuses régions", affirme Christian Lindmeier, porte-parole à Haïti de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). (Reuters)
Mexique: marée noire du golfe la sécurité sacrifiée pour faire des économies
L'enquête ordonnée par le président Barack Obama sur la marée noire dans le golfe du Mexique conclut que BP et les autres acteurs du dossier n'ont pas sacrifié la sécurité pour économiser de l'argent, contrairement aux accusations lancées par des élus au Congrès. L'enquêteur en chef, Fred Bartlit Jr, a déclaré lundi en présentant les travaux aux sept membres de la commission sur la catastrophe qu'il était d'accord avec environ 90% des conclusions des investigations menées par le pétrolier britannique lui-même, tout en soulignant que le groupe avait omis des détails cruciaux et que, sur d'autres points, les conclusions différaient. Les résultats préliminaires de l'enquête devaient être communiqués dans la journée. L'explosion d'une plate-forme pétrolière exploitée par BP au large de la Louisiane avait fait onze morts le 20 avril et entraîné le déversement de 780 millions de litres de brut dans la mer. (AP)
Ottawa: attentat de la rue Copernic
L'avocat d'Hassan Diab professeur de sociologie canado-libanais menacé d'extradition vers la France, dans le cadre de l'enquête sur l'attentat de la rue Copernic, demande l'arrêt des procédures contre son client. Les arguments de Donald Bayne ont été entendus lundi par la Cour supérieure de l'Ontario, à Ottawa. Me Bayne invoque un abus de procédure. La France soutient qu'Hassan Diab a été impliqué dans l'attentat du 3 octobre 1980 devant une synagogue de Paris, qui a fait quatre morts et une quarantaine de blessés. Me Bayne soutient que les documents ont été manipulés pour impliquer faussement M. Diab, et que d'autres documents ont été dissimulés. Selon l'avocat, ces abus empêcheront que l'audience d'extradition soit juste. Hassan Diab, professeur de sociologie à l'Université Carleton d'Ottawa, possède la double nationalité libanaise et canadienne. Il assure être victime d'une erreur d'identité. Depuis la première audience sur son extradition, il est en liberté surveillée. (AP)
Etats-Unis: prostitution infantile 99 proxénètes présumés arrêtés
Le FBI a annoncé lundi qu'il avait retrouvé 69 enfants prostitués aux Etats-Unis lors d'un coup de filet lancé contre l'exploitation sexuelle des enfants au cours des trois derniers jours. Dans 40 villes, les autorités fédérales et locales ont aussi arrêté 884 personnes, dont 99 proxénètes présumés, accusées de différents délits. Ces enfants ont été retrouvés dans le cadre de l'opération "Cross Country V", qui a duré trois jours et visait des trafiquants et des proxénètes. (AP)
Le Pentagone estime que les Afghans pourront gérer leur sécurité en 2014
Les chefs du Pentagone estiment que l'Afghanistan pourra gérer sa sécurité d'ici 2014. Le secrétaire américain à la Défense Robert Gates et le chef d'état-major interarmes, l'amiral Mike Mullen, ont précisé que l'OTAN devait approuver le calendrier proposé par le président afghan Hamid Karzaï, c'est-à-dire un transfert du contrôle de la sécurité d'ici 2014. Le président Barack Obama et d'autres alliés ont fait savoir qu'ils examineraient ce calendrier lors d'une rencontre ce mois-ci à Lisbonne, au Portugal. (AP)
Obama surpris par le coût politique de la réforme de la santé
Le président américain Barack Obama s'est dit surpris dimanche soir par l'ampleur du coût politique de la réforme du système de santé après la déroute des élections de mi-mandat. Il a reconnu être parfois découragé par la situation économique. "J'ai pris la décision de mener cette réforme et cela nous a coûté politiquement, sans doute un peu plus que ce à quoi nous nous attendions", a-t-il expliqué dans l'émission "60 Minutes" sur CBS. Barack Obama a observé qu'il pensait trouver un terrain d'entente avec les républicains, en avançant des propositions autrefois introduites par des administrations républicaines. "Je n'ai pas pu obtenir la coopération que j'espérais des républicains", a ajouté le président américain. "Et cela nous a coûté, notamment parce que cela a créé des divisions et des chamailleries qui ont vraiment fait fuir les gens". Sur le plan économique, il a observé que le risque d'une importante récession était maintenant "réduit". Il a reconnu être parfois "découragé". En tant que président, "nous sommes tenus responsables de tout. Mais vous ne pouvez pas toujours tout contrôler, notamment une économie aussi vaste". (AP)
Source : Yahoo Actualités