La venue dimanche soir du chef de l'Etat dans son ancien fief des Hauts-de-Seine a été moquée lundi par les socialistes.
C'est "le roi qui va introniser son dauphin", a commenté l'eurodéputé Benoît Hamon lors du point de presse du PS.
Sur France Info, la numéro deux de l'UDF-MoDem Marielle de Sarnez a elle aussi ironisé: "le président de la République se déplace, va jusqu'à la ville de Neuilly avec son candidat sous le bras en disant: +j'ai choisi, ce sera lui+".
"Il y a quelque chose dans tout cela qui ne me paraît pas très républicain", a ajouté l'eurodéputée, précisant que le MoDem présenterait dans cette ville "une bonne candidature, de Neuilly".
La veille déjà, Dominique de Villepin s'était interrogé sur la compatibilité d'une éventuelle candidature de David Martinon à la mairie de Neuilly avec ses fonctions à l'Elysée.
"Est-ce que c'est compatible avec des fonctions de porte-parole ? L'avenir nous le dira. Je fais partie de ceux qui pensent qu'on ne peut bien faire en politique que ce qu'on fait à temps complet", a ajouté l'ancien Premier ministre.
Lors d'une soirée électorale organisée dimanche à la mairie de Neuilly à l'issue d'une élection cantonale partielle, M. Sarkozy a intronisé la liste de son porte-parole en affirmant qu'il s'engagerait "derrière la liste de jeunes (qu'il a) formés, poussés, accompagnés".
Certains militants - une quinzaine, selon un journaliste de l'AFP sur place - ont dénoncé le parachutage et demandé des primaires. Quelques slogans anti-Martinon ont fusé après le départ du président.
"Pas de chance: dans le coeur du sarkozysme il y avait des +Martinon non non+", a relevé M. Hamon. "Un vent de révolte semble souffler dans la mairie de Neuilly, (M. Sarkozy) serait bien inspiré d'en tenir compte".
Le soutien élyséen à David Martinon a aussi suscité le dépit d'un candidat sans étiquette se disant sarkozyste, qui brigue lui aussi la mairie de cette ville, Jean-Christophe Fromantin.
"Ce parachutage est terriblement vexant car il suppose que personne à Neuilly ne soit en mesure de prendre en main le développement et la gestion de la ville", a déclaré dans un communiqué ce chef d'entreprise de 44 ans, qui s'est présenté deux fois récemment contre les candidats officiels de l'UMP à des élections locales à Neuilly, dépassant les 10%.
Source: Blog chatillon avec schosteck en pièce jointe ci dessous
C'est "le roi qui va introniser son dauphin", a commenté l'eurodéputé Benoît Hamon lors du point de presse du PS.
Sur France Info, la numéro deux de l'UDF-MoDem Marielle de Sarnez a elle aussi ironisé: "le président de la République se déplace, va jusqu'à la ville de Neuilly avec son candidat sous le bras en disant: +j'ai choisi, ce sera lui+".
"Il y a quelque chose dans tout cela qui ne me paraît pas très républicain", a ajouté l'eurodéputée, précisant que le MoDem présenterait dans cette ville "une bonne candidature, de Neuilly".
La veille déjà, Dominique de Villepin s'était interrogé sur la compatibilité d'une éventuelle candidature de David Martinon à la mairie de Neuilly avec ses fonctions à l'Elysée.
"Est-ce que c'est compatible avec des fonctions de porte-parole ? L'avenir nous le dira. Je fais partie de ceux qui pensent qu'on ne peut bien faire en politique que ce qu'on fait à temps complet", a ajouté l'ancien Premier ministre.
Lors d'une soirée électorale organisée dimanche à la mairie de Neuilly à l'issue d'une élection cantonale partielle, M. Sarkozy a intronisé la liste de son porte-parole en affirmant qu'il s'engagerait "derrière la liste de jeunes (qu'il a) formés, poussés, accompagnés".
Certains militants - une quinzaine, selon un journaliste de l'AFP sur place - ont dénoncé le parachutage et demandé des primaires. Quelques slogans anti-Martinon ont fusé après le départ du président.
"Pas de chance: dans le coeur du sarkozysme il y avait des +Martinon non non+", a relevé M. Hamon. "Un vent de révolte semble souffler dans la mairie de Neuilly, (M. Sarkozy) serait bien inspiré d'en tenir compte".
Le soutien élyséen à David Martinon a aussi suscité le dépit d'un candidat sans étiquette se disant sarkozyste, qui brigue lui aussi la mairie de cette ville, Jean-Christophe Fromantin.
"Ce parachutage est terriblement vexant car il suppose que personne à Neuilly ne soit en mesure de prendre en main le développement et la gestion de la ville", a déclaré dans un communiqué ce chef d'entreprise de 44 ans, qui s'est présenté deux fois récemment contre les candidats officiels de l'UMP à des élections locales à Neuilly, dépassant les 10%.
Source: Blog chatillon avec schosteck en pièce jointe ci dessous