A quelques jours de sa première rencontre avec le président américain Barack Obama, lundi à la Maison blanche, le chef de file de la droite israélienne s'est de nouveau entendu dire qu'Israël devait soutenir la création d'un Etat palestinien comme préalable à la paix au Proche-Orient.
Benjamin Netanyahu a réaffirmé au roi, lors d'un entretien à Akaba sur la mer Rouge, qu'il proposerait aux Palestiniens des négociations sur les questions économiques, politiques et sécuritaires.
Mais il s'est de nouveau gardé d'envisager une solution à deux Etats, alors que les Palestiniens en font un préalable à la reprise de pourparlers de paix.
"Nous avons évoqué les moyens d'élargir le cercle de la paix aux Palestiniens et bien sûr, aux autres pays arabes", a déclaré Netanyahu à la première chaîne de télévision israélienne.
Evoquant la prochaine réunion de Washington, un de ses conseillers n'a pas caché les divergences de vues avec l'administration Obama, qui s'est elle aussi prononcée pour une solution à deux Etats.
"Il est très clair que le président Obama réitèrera son appel à deux Etats pour deux peuples, et je suis certain que le Premier ministre ne fera pas une déclaration dans le même sens", a déclaré Zalman Shoval, qui est le président de la commission de politique étrangère du Likoud.
Benjamin Netanyahu, qui se rendra pour la première fois aux Etats-Unis depuis son retour au pouvoir le 31 mars, abordera aussi avec Barack Obama le dossier nucléaire iranien, autre source de divergences avec Washington.
De sources politiques israéliennes, on souligne que le Premier ministre israélien considère la question iranienne comme plus urgente que celle d'une paix hypothétique avec les Palestiniens.
Israël et les pays arabes partagent la même préoccupation face aux ambitions nucléaires de l'Iran, a-t-il dit à la première chaîne israélienne, parlant d'un "nouveau phénomène" qui pourrait déboucher sur une "coopération sans précédent".
Benjamin Netanyahu devrait répéter ce message à ses interlocuteurs américains lors de sa visite de trois jours aux Etats-Unis, qui débute dimanche.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, leader du parti d'extrême droite Yisrael Beïtenu, a déclaré il y a dix jours que les grandes puissances devraient prendre des mesures contre l'Iran si ce pays ne freinait pas son programme nucléaire d'ici au mois d'août.
Israël, seule puissance nucléaire du Proche-Orient, soutient les efforts occidentaux pour négocier avec l'Iran mais des responsables israéliens n'ont pas exclu de frapper en territoire iranien en cas d'échec de la diplomatie. Téhéran affirme pour sa part que ses activités d'enrichissement de l'uranium ont un but exclusivement civil.
Zalman Shoval, ancien ambassadeur à Washington, conseille Netanyahu mais ne fait pas partie du premier cercle de l'entourage du Premier ministre. Selon lui, il existe des raisons très pragmatiques expliquant pourquoi Netanyahu rechigne à prononcer les mots d'Etat palestinien.
"Cela peut lui poser des problèmes au sein de sa coalition (...) et il pense que prononcer des formules dont la place est à la fin d'un processus de négociation ne peut qu'affaiblir encore plus la volonté des Palestiniens d'aboutir à une sorte de compromis avec nous", dit-il.
Zalman Shoval prédit cependant que Netanyahu et Obama s'efforceront de ne pas faire apparaître leurs divergences en public. "Aucun des deux n'a besoin de ça", dit-il.
Source: Reuters via Yahoo News
Benjamin Netanyahu a réaffirmé au roi, lors d'un entretien à Akaba sur la mer Rouge, qu'il proposerait aux Palestiniens des négociations sur les questions économiques, politiques et sécuritaires.
Mais il s'est de nouveau gardé d'envisager une solution à deux Etats, alors que les Palestiniens en font un préalable à la reprise de pourparlers de paix.
"Nous avons évoqué les moyens d'élargir le cercle de la paix aux Palestiniens et bien sûr, aux autres pays arabes", a déclaré Netanyahu à la première chaîne de télévision israélienne.
Evoquant la prochaine réunion de Washington, un de ses conseillers n'a pas caché les divergences de vues avec l'administration Obama, qui s'est elle aussi prononcée pour une solution à deux Etats.
"Il est très clair que le président Obama réitèrera son appel à deux Etats pour deux peuples, et je suis certain que le Premier ministre ne fera pas une déclaration dans le même sens", a déclaré Zalman Shoval, qui est le président de la commission de politique étrangère du Likoud.
Benjamin Netanyahu, qui se rendra pour la première fois aux Etats-Unis depuis son retour au pouvoir le 31 mars, abordera aussi avec Barack Obama le dossier nucléaire iranien, autre source de divergences avec Washington.
De sources politiques israéliennes, on souligne que le Premier ministre israélien considère la question iranienne comme plus urgente que celle d'une paix hypothétique avec les Palestiniens.
Israël et les pays arabes partagent la même préoccupation face aux ambitions nucléaires de l'Iran, a-t-il dit à la première chaîne israélienne, parlant d'un "nouveau phénomène" qui pourrait déboucher sur une "coopération sans précédent".
Benjamin Netanyahu devrait répéter ce message à ses interlocuteurs américains lors de sa visite de trois jours aux Etats-Unis, qui débute dimanche.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, leader du parti d'extrême droite Yisrael Beïtenu, a déclaré il y a dix jours que les grandes puissances devraient prendre des mesures contre l'Iran si ce pays ne freinait pas son programme nucléaire d'ici au mois d'août.
Israël, seule puissance nucléaire du Proche-Orient, soutient les efforts occidentaux pour négocier avec l'Iran mais des responsables israéliens n'ont pas exclu de frapper en territoire iranien en cas d'échec de la diplomatie. Téhéran affirme pour sa part que ses activités d'enrichissement de l'uranium ont un but exclusivement civil.
Zalman Shoval, ancien ambassadeur à Washington, conseille Netanyahu mais ne fait pas partie du premier cercle de l'entourage du Premier ministre. Selon lui, il existe des raisons très pragmatiques expliquant pourquoi Netanyahu rechigne à prononcer les mots d'Etat palestinien.
"Cela peut lui poser des problèmes au sein de sa coalition (...) et il pense que prononcer des formules dont la place est à la fin d'un processus de négociation ne peut qu'affaiblir encore plus la volonté des Palestiniens d'aboutir à une sorte de compromis avec nous", dit-il.
Zalman Shoval prédit cependant que Netanyahu et Obama s'efforceront de ne pas faire apparaître leurs divergences en public. "Aucun des deux n'a besoin de ça", dit-il.
Source: Reuters via Yahoo News