A quelques heures de l'investiture prévue, du 32e et plus pléthorique gouvernement de l'histoire d'Israël, M. Netanyahu encore des tractations pour élargir son assise parlementaire et apaiser les tensions au sein de son propre parti, le Likoud (droite).
Il s'efforçait ainsi de rallier le Parti du Judaïsme Unifié de la Torah (orthodoxe ashkénaze - 5 députés) en lui proposant deux postes de vice-ministres.
Sa coalition réunit déjà, outre le Likoud (27 députés), Israël Beiteinou (extrême droite nationaliste - 15), les Travaillistes (gauche - 13), le Shass (orthodoxe sépharade - 11) et le Foyer Juif (colons - 3), sur 120 députés à la Knesset.
Epaulé par les Travaillistes, M. Netanyahu espère donner à cette majorité une coloration modérée.
"Nous voulons une paix totale et réelle en vue de parvenir à une réconciliation entre les peuples arabe et juif", a-t-il affirmé lundi soir.
Mais il récuse un gel de la colonisation juive en Cisjordanie et la création d'un Etat palestinien, au coeur des efforts de paix depuis des années.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a demandé lundi aux dirigeants arabes, réunis en sommet à Doha, d'entreprendre des démarches auprès du Quartette international pour le Proche Orient (Etats-Unis, Europe, Russie et ONU) afin d'amener le gouvernement Netanyahu à poursuivre le processus de paix.
A l'issue du sommet, les dirigeants arabes ont souligné "la nécessite de fixer un délai précis pour qu'Israël honore ses engagements envers le processus de paix".
Parallèlement, M. Netanyahu tentait de convaincre Sylvan Shalom, un baron Likoud, d'accepter un poste de ministre du Développement régional ainsi qu'un titre de Premier ministre adjoint.
M. Shalom, un ex-chef de la diplomatie, a décliné cette offre et suscité la grogne parmi ses sympathisants.
Le prochain cabinet israélien devrait compter pas moins de trente ministres, dont plusieurs sans portefeuilles, ainsi que sept vice-ministres.
M. Netanyahu s'est efforcé de satisfaire aux appétits de ses divers partenaires et il a fallu considérablement rallonger la table du gouvernement ainsi que ses bancs à la Knesset.
Ce cabinet doit être présenté à la Knesset lors d'une séance prévue à partir de 17H00 (14H00 GMT), en présence du chef de l'Etat Shimon Peres.
Selon le protocole, M. Netanyahu et Mme Tzipi Livni, la chef du parti centriste Kadima et chef de l'opposition, s'exprimeront successivement. Les chefs des divers groupes parlementaires doivent ensuite prendre la parole, avant le vote d'investiture.
La cérémonie de prestation de serment des ministres risque donc de se dérouler tard en soirée, avant la séance de photo officielle prévue à la présidence aux côtés de M. Peres.
"Bonjour MM. les ministres, qui n'ont rien à gérer", s'est gaussé à la radio publique Yaron Dekel, expert des affaires politiques, en allusion à la pléthore de portefeuilles sans contenu.
"Comment être efficace quand il y a un ministre pour les menaces stratégiques, et un autre pour les menaces tactiques?", raille le Yediot Aharonot, principal quotidien du pays.
Les médias soulignent que cette gabegie survient alors qu'Israël est confronté à une grave crise économique, et notent que le ministre désigné des Finances, Youval Steinitz, fidèle de M. Netanyahu et docteur en philosophie, n'est pas vraiment un expert des questions économiques.
"C'est le prix de la démocratie et de l'unité", a expliqué le prochain Premier ministre.
Source: Yahoo News
Il s'efforçait ainsi de rallier le Parti du Judaïsme Unifié de la Torah (orthodoxe ashkénaze - 5 députés) en lui proposant deux postes de vice-ministres.
Sa coalition réunit déjà, outre le Likoud (27 députés), Israël Beiteinou (extrême droite nationaliste - 15), les Travaillistes (gauche - 13), le Shass (orthodoxe sépharade - 11) et le Foyer Juif (colons - 3), sur 120 députés à la Knesset.
Epaulé par les Travaillistes, M. Netanyahu espère donner à cette majorité une coloration modérée.
"Nous voulons une paix totale et réelle en vue de parvenir à une réconciliation entre les peuples arabe et juif", a-t-il affirmé lundi soir.
Mais il récuse un gel de la colonisation juive en Cisjordanie et la création d'un Etat palestinien, au coeur des efforts de paix depuis des années.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a demandé lundi aux dirigeants arabes, réunis en sommet à Doha, d'entreprendre des démarches auprès du Quartette international pour le Proche Orient (Etats-Unis, Europe, Russie et ONU) afin d'amener le gouvernement Netanyahu à poursuivre le processus de paix.
A l'issue du sommet, les dirigeants arabes ont souligné "la nécessite de fixer un délai précis pour qu'Israël honore ses engagements envers le processus de paix".
Parallèlement, M. Netanyahu tentait de convaincre Sylvan Shalom, un baron Likoud, d'accepter un poste de ministre du Développement régional ainsi qu'un titre de Premier ministre adjoint.
M. Shalom, un ex-chef de la diplomatie, a décliné cette offre et suscité la grogne parmi ses sympathisants.
Le prochain cabinet israélien devrait compter pas moins de trente ministres, dont plusieurs sans portefeuilles, ainsi que sept vice-ministres.
M. Netanyahu s'est efforcé de satisfaire aux appétits de ses divers partenaires et il a fallu considérablement rallonger la table du gouvernement ainsi que ses bancs à la Knesset.
Ce cabinet doit être présenté à la Knesset lors d'une séance prévue à partir de 17H00 (14H00 GMT), en présence du chef de l'Etat Shimon Peres.
Selon le protocole, M. Netanyahu et Mme Tzipi Livni, la chef du parti centriste Kadima et chef de l'opposition, s'exprimeront successivement. Les chefs des divers groupes parlementaires doivent ensuite prendre la parole, avant le vote d'investiture.
La cérémonie de prestation de serment des ministres risque donc de se dérouler tard en soirée, avant la séance de photo officielle prévue à la présidence aux côtés de M. Peres.
"Bonjour MM. les ministres, qui n'ont rien à gérer", s'est gaussé à la radio publique Yaron Dekel, expert des affaires politiques, en allusion à la pléthore de portefeuilles sans contenu.
"Comment être efficace quand il y a un ministre pour les menaces stratégiques, et un autre pour les menaces tactiques?", raille le Yediot Aharonot, principal quotidien du pays.
Les médias soulignent que cette gabegie survient alors qu'Israël est confronté à une grave crise économique, et notent que le ministre désigné des Finances, Youval Steinitz, fidèle de M. Netanyahu et docteur en philosophie, n'est pas vraiment un expert des questions économiques.
"C'est le prix de la démocratie et de l'unité", a expliqué le prochain Premier ministre.
Source: Yahoo News