Des dizaines de milliers de membres des forces de sécurité ont été dépêchés en renfort, épaulés par des hélicoptères censés pouvoir repérer des mouvements de foule suspect.
"Nous avons déployé des équipes spéciales, dont des experts en déminage dans les endroits sensibles où des attentats sont fréquents", a indiqué à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Modraj Dottel.
Pour lui, les attaques à la bombe "participent d'une stratégie pour instiller la peur parmi la population".
Le dernier attentat à la bombe a blessé lundi 12 personnes lors d'un rassemblement électoral à 80 kilomètres au sud de Katmandou. Une autre personne avait été blessée le même jour par un engin explosif près des bureaux des Nations unies dans la capitale.
Plusieurs bombes artisanales ont secoué diverses régions du Népal ces deux dernières semaines. Ces attentats ne sont en général pas revendiqués, mais la presse locale les attribue à des groupes, maoïstes ou royalistes, qui chercheraient à perturber le processus électoral.
Les anciens insurgés d'extrême gauche ont d'ailleurs de nouveau accusé la droite royaliste d'être derrière ces attaques.
"Il s'agit d'un effort désespéré des royalistes et des fondamentalistes hindous pour perturber l'élection de l'assemblée constituante", a accusé le commandant maoïste Ananta, candidat au scrutin de jeudi.
Le Népal élit jeudi une assemblée constituante pour un scrutin historique qui devrait, en principe dès sa première réunion, abolir la monarchie et proclamer la République.
La disparition de la seule monarchie hindouiste du monde, même si personne ne sait quand elle interviendrait, avait été décidée en décembre par les sept partis népalais et les maoïstes, tous réunis dans un gouvernement depuis avril 2007.
Ce scénario, encore impensable il y a deux ans, serait la consécration de l'accord de paix historique du 21 novembre 2006 avec les maoïstes qui a mis fin à dix ans de guerre civile (13.000 morts).
En avril 2006, toute la classe politique népalaise s'était alliée aux maoïstes dans les manifestations démocratiques, forçant le roi autocratique Gyanendra à renoncer à ses pouvoirs absolus.
Mais la paix est fragile, relèvent des analystes, qui redoutent un regain de violences.
D'ailleurs, Ian Martin, le chef de la Mission des Nations unies au Népal (Minun) qui surveille notamment le désarmement des 20.000 ex-soldats maoïstes, a plaidé pour qu''il n'y ait aucune violence contre aucun militant politique et aucun électeur".
Au moment aussi où la presse locale accuse des maoïstes d'intimider des électeurs, M. Martin a invité les Népalais à "ne pas se laisser influencer". "L'élection sera secrète et personne ne saura pour qui ils ont voté", a-t-il insisté.
800 observateurs internationaux seront dans les bureaux de vote, dont 120 de l'Union européenne et l'ancien président américain Jimmy Carter.
Ce dernier a rencontré des dirigeants maoïstes, que Washington considèrent comme des "terroristes". Ils l'ont assuré de leur engagement à ce que les élections se déroulent pacifiquement.
Mais "s'ils (les royalistes) nous trahissent, les gens seront contraints de résister à nouveau", avait averti lundi, dans un entretien avec l'AFP, le numéro deux maoïste, Baburam Bhattarai.
Source: yahoo news
"Nous avons déployé des équipes spéciales, dont des experts en déminage dans les endroits sensibles où des attentats sont fréquents", a indiqué à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Modraj Dottel.
Pour lui, les attaques à la bombe "participent d'une stratégie pour instiller la peur parmi la population".
Le dernier attentat à la bombe a blessé lundi 12 personnes lors d'un rassemblement électoral à 80 kilomètres au sud de Katmandou. Une autre personne avait été blessée le même jour par un engin explosif près des bureaux des Nations unies dans la capitale.
Plusieurs bombes artisanales ont secoué diverses régions du Népal ces deux dernières semaines. Ces attentats ne sont en général pas revendiqués, mais la presse locale les attribue à des groupes, maoïstes ou royalistes, qui chercheraient à perturber le processus électoral.
Les anciens insurgés d'extrême gauche ont d'ailleurs de nouveau accusé la droite royaliste d'être derrière ces attaques.
"Il s'agit d'un effort désespéré des royalistes et des fondamentalistes hindous pour perturber l'élection de l'assemblée constituante", a accusé le commandant maoïste Ananta, candidat au scrutin de jeudi.
Le Népal élit jeudi une assemblée constituante pour un scrutin historique qui devrait, en principe dès sa première réunion, abolir la monarchie et proclamer la République.
La disparition de la seule monarchie hindouiste du monde, même si personne ne sait quand elle interviendrait, avait été décidée en décembre par les sept partis népalais et les maoïstes, tous réunis dans un gouvernement depuis avril 2007.
Ce scénario, encore impensable il y a deux ans, serait la consécration de l'accord de paix historique du 21 novembre 2006 avec les maoïstes qui a mis fin à dix ans de guerre civile (13.000 morts).
En avril 2006, toute la classe politique népalaise s'était alliée aux maoïstes dans les manifestations démocratiques, forçant le roi autocratique Gyanendra à renoncer à ses pouvoirs absolus.
Mais la paix est fragile, relèvent des analystes, qui redoutent un regain de violences.
D'ailleurs, Ian Martin, le chef de la Mission des Nations unies au Népal (Minun) qui surveille notamment le désarmement des 20.000 ex-soldats maoïstes, a plaidé pour qu''il n'y ait aucune violence contre aucun militant politique et aucun électeur".
Au moment aussi où la presse locale accuse des maoïstes d'intimider des électeurs, M. Martin a invité les Népalais à "ne pas se laisser influencer". "L'élection sera secrète et personne ne saura pour qui ils ont voté", a-t-il insisté.
800 observateurs internationaux seront dans les bureaux de vote, dont 120 de l'Union européenne et l'ancien président américain Jimmy Carter.
Ce dernier a rencontré des dirigeants maoïstes, que Washington considèrent comme des "terroristes". Ils l'ont assuré de leur engagement à ce que les élections se déroulent pacifiquement.
Mais "s'ils (les royalistes) nous trahissent, les gens seront contraints de résister à nouveau", avait averti lundi, dans un entretien avec l'AFP, le numéro deux maoïste, Baburam Bhattarai.
Source: yahoo news