Le palais royal à Katmandou a réfuté "les informations malveillantes rapportées ces derniers jours dans les médias nationaux et internationaux" à propos d'"un départ du roi vers l'Inde".
Gyanendra "n'ira nulle part. Il ne quittera pas le pays", a sèchement ajouté une source du palais.
Jamais pourtant le Népal n'était aussi près d'enterrer sa monarchie vieille de 239 ans et de se transformer en République: les ex-guérilleros d'extrême gauche, qui se sont battus dix ans dans la jungle pour renverser le trône, sont en passe de former le premier parti à l'assemblée constituante élue il y a dix jours.
Selon des résultats partiels et des projections, les maoïstes devraient obtenir 40% des sièges.
Cette chambre de 601 députés rédigera une Loi fondamentale et devrait abolir la monarchie, en principe dès sa première réunion, conformément à un accord scellé en décembre entre les maoïstes et les partis politiques népalais.
Tous ont conclu la paix le 21 novembre 2006, après une décennie de guerre civile qui a fait 13.000 morts, et gouvernent ensemble depuis avril 2007.
Mais forts de leur succès dans les urnes, les "maos" ont déclaré lundi, par la voix de leur porte-parole Krishna Bahadur Mahara, que "peu importe que (Gyanendra) vive en Inde ou au Népal" parce que "nous allons proclamer la République et il devra l'accepter".
Les anciens insurgés multiplient les appels au départ du souverain.
Leur chef, Prachanda le "redoutable", qui se rêve en président de la République, a déjà affirmé vendredi que "le roi avait l'occasion historique de faire la preuve de son attachement au pays et au respect du verdict du peuple en prenant lui-même la décision de quitter le palais".
"Le peuple lui pardonnera ce qu'il a fait dans le passé", a-t-il ajouté, tout en prévenant qu'au cours de l'Histoire "des monarques avaient été décapités ou avaient dû fuir".
A 60 ans, Gyanendra, descendant richissime de la dynastie des Shah, est honni par la majorité des Népalais et n'a plus aucun pouvoir après avoir perdu en deux ans toutes ses prérogatives, jusqu'à celles de chef d'Etat et de chef des armées.
Il vit reclus dans son palais, qui a été nationalisé comme la plupart de ses biens immobiliers. L'hymne national ne fait plus référence au roi dont l'effigie a disparu des pièces de monnaie et des bâtiments officiels.
Acculé par le soulèvement démocratique d'avril 2006, le souverain, réputé habile tacticien, avait déjà renoncé aux pouvoirs absolus qu'il s'était arrogés en février 2005 pour, affirmait-il alors, briser l'insurrection des maoïstes.
Mais ces derniers accusent encore des royalistes, notamment des généraux, de "comploter pour préparer un coup d'Etat".
De fait, l'armée a toujours été très proche du trône.
Le chef d'état-major, le général Rookmangud Katawal, adopté dans son enfance par la famille royale, a multiplié ces derniers mois les déclarations antimaoïstes.
Gyanendra peut aussi compter sur des fondamentalistes hindous actifs à la frontière entre le Népal et l'Inde.
Redoutant un mauvais coup du monarque "contre la volonté du peuple", Prachanda l'avait menacé ce mois-ci d'un "procès sévère".
Mais Gyanendra reste pour bon nombre de Népalais l'incarnation du dieu hindou Vishnou, même s'il est monté sur le trône à la faveur du massacre mystérieux de son frère, le précédent roi Birendra, et de sa famille le 1er juin 2001 par le prince Dipendra, lequel s'était immédiatement suicidé.
Source: yahoo news
Gyanendra "n'ira nulle part. Il ne quittera pas le pays", a sèchement ajouté une source du palais.
Jamais pourtant le Népal n'était aussi près d'enterrer sa monarchie vieille de 239 ans et de se transformer en République: les ex-guérilleros d'extrême gauche, qui se sont battus dix ans dans la jungle pour renverser le trône, sont en passe de former le premier parti à l'assemblée constituante élue il y a dix jours.
Selon des résultats partiels et des projections, les maoïstes devraient obtenir 40% des sièges.
Cette chambre de 601 députés rédigera une Loi fondamentale et devrait abolir la monarchie, en principe dès sa première réunion, conformément à un accord scellé en décembre entre les maoïstes et les partis politiques népalais.
Tous ont conclu la paix le 21 novembre 2006, après une décennie de guerre civile qui a fait 13.000 morts, et gouvernent ensemble depuis avril 2007.
Mais forts de leur succès dans les urnes, les "maos" ont déclaré lundi, par la voix de leur porte-parole Krishna Bahadur Mahara, que "peu importe que (Gyanendra) vive en Inde ou au Népal" parce que "nous allons proclamer la République et il devra l'accepter".
Les anciens insurgés multiplient les appels au départ du souverain.
Leur chef, Prachanda le "redoutable", qui se rêve en président de la République, a déjà affirmé vendredi que "le roi avait l'occasion historique de faire la preuve de son attachement au pays et au respect du verdict du peuple en prenant lui-même la décision de quitter le palais".
"Le peuple lui pardonnera ce qu'il a fait dans le passé", a-t-il ajouté, tout en prévenant qu'au cours de l'Histoire "des monarques avaient été décapités ou avaient dû fuir".
A 60 ans, Gyanendra, descendant richissime de la dynastie des Shah, est honni par la majorité des Népalais et n'a plus aucun pouvoir après avoir perdu en deux ans toutes ses prérogatives, jusqu'à celles de chef d'Etat et de chef des armées.
Il vit reclus dans son palais, qui a été nationalisé comme la plupart de ses biens immobiliers. L'hymne national ne fait plus référence au roi dont l'effigie a disparu des pièces de monnaie et des bâtiments officiels.
Acculé par le soulèvement démocratique d'avril 2006, le souverain, réputé habile tacticien, avait déjà renoncé aux pouvoirs absolus qu'il s'était arrogés en février 2005 pour, affirmait-il alors, briser l'insurrection des maoïstes.
Mais ces derniers accusent encore des royalistes, notamment des généraux, de "comploter pour préparer un coup d'Etat".
De fait, l'armée a toujours été très proche du trône.
Le chef d'état-major, le général Rookmangud Katawal, adopté dans son enfance par la famille royale, a multiplié ces derniers mois les déclarations antimaoïstes.
Gyanendra peut aussi compter sur des fondamentalistes hindous actifs à la frontière entre le Népal et l'Inde.
Redoutant un mauvais coup du monarque "contre la volonté du peuple", Prachanda l'avait menacé ce mois-ci d'un "procès sévère".
Mais Gyanendra reste pour bon nombre de Népalais l'incarnation du dieu hindou Vishnou, même s'il est monté sur le trône à la faveur du massacre mystérieux de son frère, le précédent roi Birendra, et de sa famille le 1er juin 2001 par le prince Dipendra, lequel s'était immédiatement suicidé.
Source: yahoo news