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14/08/2023 16:00

Naledi Pandor, a dévoilé que l'Afrique du Sud se tient prête pour accueillir avec succès le 15e sommet des BRICS

À quelques semaines de l'événement, déjà 34 pays ont confirmé leur participation à diverses activités en marge de la conférence, comme l'a révélé la ministre sud-africaine des Affaires étrangères. En somme, Pretoria a adressé des invitations aux dirigeants de 67 pays en Afrique et dans le "Sud global", en plus de solliciter des représentants de 20 organisations différentes.


Mme Pandor a également partagé avec les médias les assurances du président sud-africain, Cyril Ramaphosa, quant aux préparatifs réalisés par l'Afrique du Sud en vue de recevoir le 15e sommet des BRICS à Sandton, aux abords de Johannesburg. Les détails de la préparation de cet événement, prévu du 22 au 24 août, ont également été dévoilés.

Le thème de cette édition, "Les BRICS et l'Afrique", reflète notre conviction quant aux avantages durables qu'un partenariat entre l'Afrique et les BRICS peut engendrer », a affirmé la ministre des Affaires étrangères, Naledi Pandor, lors d'une conférence de presse.

L'Afrique est prévue pour abriter un quart de la population mondiale d'ici 2050, et elle partage avec l'Asie le taux de croissance économique le plus élevé enregistré au niveau mondial au cours de la dernière décennie. C'est un continent qui regorge de pays jeunes, dynamiques et en pleine transformation rapide.

BRICS : Emmanuel Macron écarté ?

Emmanuel Macron, bien qu'ayant exprimé son désir d'assister à cet événement diplomatique en tant qu'observateur, n'a pas été convié par le pays hôte. La ministre sud-africaine des Affaires étrangères a écarté la possibilité de la présence du président français. « C'est plutôt amusant. Aucune invitation n'a été émise en ce sens », a-t-elle déclaré.

Le président français avait pourtant l'intention de renforcer le dialogue avec ces nations qui pèsent de plus en plus sur la scène internationale. Sa ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna, avait plaidé pour cette initiative lors de sa visite en Afrique du Sud en juin dernier.

Les représentants des BRICS, notamment le président chinois Xi Jinping, le Brésilien Luiz Inácio Lula da Silva et le Premier ministre indien Narendra Modi, ont d'ores et déjà confirmé leur présence. En ce qui concerne la Russie, son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, représentera le pays, et le président Vladimir Poutine participera à la réunion par visioconférence.

Les BRICS ont déjà fait leur marque en tant qu'alternative à l'ordre mondial dominé par l'Occident, et la prochaine réunion du groupe, prévue du 22 au 24 août à Johannesburg, en Afrique du Sud, s'annonce comme l'une des plus importantes à ce jour.

En effet, un nombre croissant de pays expriment leur intérêt à rejoindre ce groupe. Récemment, le président vénézuélien Maduro a déclaré que son pays était également candidat à l'adhésion aux BRICS dans le futur.

Selon M. Maduro, « les BRICS sont le moteur de l'émergence d'un monde multipolaire, et maintenant que le bloc envisage de s'étendre à de nouveaux pays, le Venezuela exprime son intention d'en faire partie ».

Non seulement en Amérique latine, mais également dans d'autres régions du monde, certains pays souhaitent collaborer plus étroitement avec les BRICS, comme c'est le cas en Afrique. Certains pays africains, à l'instar de l'Égypte et de l'Éthiopie, prévoient de se joindre à ce partenariat dès que possible.

Ces développements témoignent de l'intérêt croissant pour les BRICS sur la scène internationale actuelle, en particulier à la lumière des controverses autour du G7 et des conflits inopportuns menés par l'Occident contre la Russie.

Il est donc compréhensible que plusieurs pays africains aient soumis des demandes officielles pour rejoindre ce groupe, ce qui illustre la montée en puissance des BRICS au cours des dernières années, malgré les crises internationales résultant des tensions en Ukraine.


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