NKM prône une hausse des déficits pour baisser les charges
Nathalie Kosciusko-Morizet, numéro deux du principal parti d'opposition Les Républicains (ex-UMP), s'est déclarée jeudi en faveur d'une baisse de charges de 100 milliards d'euros pour les entreprises, quitte à creuser temporairement les déficits. … "Là où c'est subversif, c'est que cela veut dire, et je ne le cache pas, un creusement du déficit", a-t-elle déclaré lors d'une conférence lors de l'université d'été du Medef. … "il faut véritablement avoir une politique radicale, il faut accepter l'idée qu'on doit renverser la table", a-t-elle ensuite expliqué à Reuters.
Pour l'ancienne candidate à la mairie de Paris, il n'est plus possible de conserver une stratégie par laquelle la droite, une fois au pouvoir en 2017, réduirait d'abord les dépenses pour engager par la suite un allègement des charges. "Ce sera trop tard, on mourra guéri, je comprends cette logique mais je pense qu'elle n'est pas à la hauteur de l'urgence et je veux proposer d'inverser la logique". (Reuters)
Macron : « Etre de gauche, c’est faire des réformes en amont »
« On a très longtemps considéré que notre rôle c’était de corriger les inégalités. Or, on le voit bien, on crée de la dépense publique, mais on ne traite pas la cause du problème, lance-t-il. La dépense publique n’est pas une réponse de gauche, sinon Nicolas Sarkozy qui a aggravé le déficit de la France serait premier secrétaire du PS. Etre de gauche, c’est faire des réformes en amont. » Et de défendre sa loi sur laquelle il a fallu engager la responsabilité du gouvernement pour la faire avaler à la majorité : « La concurrence est un moyen pour la gauche de faire respecter l’égalité réelle. » (Lemonde.fr)
Nathalie Kosciusko-Morizet, numéro deux du principal parti d'opposition Les Républicains (ex-UMP), s'est déclarée jeudi en faveur d'une baisse de charges de 100 milliards d'euros pour les entreprises, quitte à creuser temporairement les déficits. … "Là où c'est subversif, c'est que cela veut dire, et je ne le cache pas, un creusement du déficit", a-t-elle déclaré lors d'une conférence lors de l'université d'été du Medef. … "il faut véritablement avoir une politique radicale, il faut accepter l'idée qu'on doit renverser la table", a-t-elle ensuite expliqué à Reuters.
Pour l'ancienne candidate à la mairie de Paris, il n'est plus possible de conserver une stratégie par laquelle la droite, une fois au pouvoir en 2017, réduirait d'abord les dépenses pour engager par la suite un allègement des charges. "Ce sera trop tard, on mourra guéri, je comprends cette logique mais je pense qu'elle n'est pas à la hauteur de l'urgence et je veux proposer d'inverser la logique". (Reuters)
Macron : « Etre de gauche, c’est faire des réformes en amont »
« On a très longtemps considéré que notre rôle c’était de corriger les inégalités. Or, on le voit bien, on crée de la dépense publique, mais on ne traite pas la cause du problème, lance-t-il. La dépense publique n’est pas une réponse de gauche, sinon Nicolas Sarkozy qui a aggravé le déficit de la France serait premier secrétaire du PS. Etre de gauche, c’est faire des réformes en amont. » Et de défendre sa loi sur laquelle il a fallu engager la responsabilité du gouvernement pour la faire avaler à la majorité : « La concurrence est un moyen pour la gauche de faire respecter l’égalité réelle. » (Lemonde.fr)