Mais ce n'est pas vraiment une liste sortante puisque François Bernardini ne récupère que les «piliers» du Conseil municipal mené par Nicole Joulia ces 16 derniers mois.
Mais le retrait d'Alain Detavernier brise l'éventualité de triangulaires.
Sauf que la liste PS ne cherche pas à couper l'herbe sous le pied de François Bernardini. Alors, pourquoi se retire-t-elle?
C'est pourtant simple : Alain Detavernier ne peut pas se résoudre à l'alliance contre nature qui unit, depuis 48 heures, Patrice Gouin (tendance gauche? PS récupéré à la dernière heure pour le 2° tour?) et Alain Aragneau (RPR? UMP?)
Deux bons petits pères, me direz-vous. Erreur : deux Istréens de souche qui s'unissent, non pas par les racines, mais par les ramifications diffuses et florissantes de leur notabilité.
Malheureusement, la notabilité ne peut pas tenir lieu de programme pour la ville pendant les six prochaines années.
Il y aurait tant de choses à dire sur les programmes de ces deux notables candidats….
Contentons-nous seulement de nous demander comment cette liste, opportunément bicéphale, se voulant siamoise bien qu'auto-immune par essence, pourrait rendre à Istres le rang qu'elle peut légitimement tenir au sein de l'intercommunalité.
Une union, décidément, contre nature.