Afrique et Moyen-Orient
01/12/2010 14:37

Moyen Orient: Nétanyahou aurait exprimé son soutien à des échanges de territoires et news Afrique

WikiLeaks: Nétanyahou aurait exprimé son soutien à des échanges de territoires - Nucléaire: Téhéran accepte des pourparlers à Genève la semaine prochaine - Nouvelles sanctions américaines contre l'Iran - Inculpations après des enlèvements dans le delta du Niger - Les Frères musulmans privés de Parlement égyptien - La Côte d'Ivoire attend toujours le nom de son président - Maroc: accident d'autocar 24 morts - Egypte: Raz de marée confirmé pour le parti au pouvoir -


WikiLeaks: Nétanyahou aurait exprimé son soutien à des échanges de territoires
D'après l'un des câbles diplomatiques américains rendus publics par le site WikiLeaks, Benyamin Nétanyahou aurait apporté son soutien au principe d'un échange de terres avec les Palestiniens. Le cabinet du Premier ministre israélien a réagi mardi pour expliquer que le chef du gouvernement avait seulement voulu dire qu'il était prêt à accepter des compromis territoriaux dans le cadre d'un futur accord de paix israélo-palestinien. "Toute autre interprétation est incorrecte et ne reflète certainement pas la position du Premier ministre", souligne le communiqué de ses services. Le télégramme daté du 26 février 2009, deux semaines après les élections, explique que "Nétanyahou a exprimé un soutien au concept d'échanges de terre et souligné qu'il ne voulait pas gouverner la Cisjordanie et la Bande de Gaza mais plutôt empêcher des attaques d'être lancées depuis" ces territoires. Cette phrase était contenue dans un résumé du télégramme mais n'est pas développée dans la partie du rapport consacrée au processus de paix. Le porte-parole de l'ambassade américaine en Israël Kurt Hoyer n'a pas souhaité commenté ce message. Il a expliqué que le diplomate qui avait signé le câble avait quitté l'Etat hébreu et n'était pas joignable dans l'immédiat. (AP)

Nucléaire: Téhéran accepte des pourparlers à Genève la semaine prochaine
L'Iran a accepté de tenir des pourparlers sur son programme nucléaire la semaine prochaine à Genève, mais le président Mahmoud Ahmadinejad a affirmé que la république islamique ne fera pas "un iota" de concessions sur ses droits en matière de nucléaire.  L'Union européenne a annoncé mardi à Genève que Saïd Jalili, le principal négociateur iranien dans le dossier nucléaire, rencontrera le Haut représentant pour la politique étrangère de l'Union européenne Catherine Ashton les 6 et 7 décembre prochains à Genève. Il s'agira des premiers pourparlers depuis l'interruption des discussions il y a un an. Les services de Mme Ashton ont annoncé qu'elle interviendra "au nom" du Groupe des Six, qui réunit les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Grande-Bretagne) et l'Allemagne. M. Ahmadinejad a affirmé mardi que son pays était prêt à engager des pourparlers sur le nucléaire avec les puissances mondiales dans le cadre de conditions "égales". (AP)

Nouvelles sanctions américaines contre l'Iran
Les Etats-Unis ont imposé mardi de nouvelles sanctions à l'Iran liées au programme nucléaire controversé de Téhéran, a annoncé l'administration Obama. Le ministère américain des Finances a inscrit sur une liste noire 10 sociétés iraniennes liées à une banque et à une compagnie de transport maritime iraniennes ainsi que cinq responsables de ces entreprises. Les sanctions signifient un gel des avoirs que ces sociétés et personnes pourraient détenir aux Etats-Unis et leur interdisent toute transaction dans le système financier américain. "Tant que l'Iran utilise des sociétés écrans (...) et d'autres formes de tromperie pour cacher ses activités illicites, nous avons l'intention de mettre au jour ce comportement et de contrer les tentatives de l'Iran d'échapper aux sanctions américaines et internationales", a déclaré Stuart Levey, sous-secrétaire américain pour le terrorisme et le renseignement financier. Les nouvelles sanctions "aideront les gouvernements, les banques et d'autres sociétés privées dans le monde à s'assurer qu'ils ne facilitent pas par inadvertance la prolifération et le soutien au terrorisme de l'Iran", a-t-il ajouté.   (AP)

Inculpations après des enlèvements dans le delta du Niger
La justice nigériane a inculpé 65 personnes, certaines soupçonnées d'avoir participé à l'enlèvement de 19 employés du secteur pétrolier, dont sept expatriés, le mois dernier dans le delta du Niger. Enlevés le 7 novembre, les otages, parmi lesquels deux Français et deux Américains, avaient été libérés deux semaines plus tard par les forces gouvernementales. Une soixantaine de suspects avaient été arrêtés à la suite de cette opération, tous membres présumés du Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (Mend). Rita Inoma-Abbey, porte-parole de la police de l'Etat de Rivers, a précisé mercredi qu'au total une centaine de personnes avaient été arrêtées ces dernières semaines, accusées de vol et de rapt. (Reuters)

Les Frères musulmans privés de Parlement égyptien
Les Frères musulmans, principal parti d'opposition en Egypte, n'ont remporté aucun siège à l'occasion du premier des élections parlementaires, alors que les résultats de plus de 40% des scrutins sont connus. Le mouvement, qui a dénoncé des fraudes au cours des élections, détient 20% des sièges dans le Parlement sortant. Il n'exclut pas de boycotter le second tour du scrutin, prévu le 5 décembre, pour lequel 26 de ses candidats sont encore en lice. (AP)

La Côte d'Ivoire attend toujours le nom de son président
La commission électorale ivoirienne n'a toujours pas annoncé mardi, contrairement aux attentes, les premiers résultats du second tour de l'élection présidentielle de dimanche et des soldats ont été déployés autour du bâtiment qui l'abrite à Abidjan. Selon l'opposition, c'est le président sortant Laurent Gbagbo qui bloque l'annonce de ces résultats car il sait qu'il a été battu par son rival Alassane Ouattara. Les journalistes qui étaient présents mardi dans l'enceinte de la Commission électorale indépendante (CEI) ont été priés de quitter les lieux. Les partisans de Laurent Gbagbo ont pour leur part annoncé qu'ils allaient demander l'annulation du scrutin dans le nord du pays, fief d'Alassane Ouattara et des anciens rebelles des Forces nouvelles qui auraient empêché les électeurs favorables au président sortant d'aller voter. Les anciens rebelles ont rejeté ces accusations et l'armée ivoirienne a entamé le transfert à Abidjan des 2.000 hommes qui avaient été déployés en renfort dans le Nord pour le second tour. Les fidèles d'Alassane Ouattara se sont plaints quant à eux d'irrégularités dans l'ouest du pays, un bastion de Laurent Gbagbo, mais n'ont pas dit s'ils déposeraient plainte. (Reuters)

Maroc: accident d'autocar 24 morts
Vingt-quatre personnes ont trouvé la mort mardi suite à la chute d'un autocar dans une rivière située au bord de la route reliant Casablanca et Bouznika, selon un bilan fourni par la Protection civile, citée par l'agence marocaine MAP. Un premier bilan faisait état de 20 morts, mais trois personnes blessées dans l'accident ont succombé un peu plus tard à leurs blessures et le corps d'une autre personne emportée par les eaux de la rivière a été retrouvé, alors que des pluies torrentielles s'abattaient sur la région. Les opérations de secours et de recherche se poursuivaient mardi. (AP)

Egypte: Raz de marée confirmé pour le parti au pouvoir
Le Parti national démocratique (PND) du président Hosni Moubarak a remporté 209 des 508 sièges en jeu aux élections législatives égyptiennes lors du premier tour de scrutin dimanche, contre cinq pour l'opposition, rapporte le journal Al Akhbar. Ces résultats, dévoilés par la commission électorale, confirment le raz-de-marée annoncé du parti au pouvoir. Les Frères musulmans, qui détenaient un cinquième des sièges sous l'étiquette d'"indépendants" dans la précédente chambre basse du parlement, n'ont aucun élu à l'issue d'un premier tour qu'ils jugent truqué au profit du PND. La confrérie musulmane, théoriquement interdite mais tolérée par le pouvoir, aura 26 candidats en lice au second tour dimanche mais songe à le boycotter. Opposants politiques et militants des droits de l'homme ont accusé les autorités de bourrage d'urnes, de brutalités et de méthodes frauduleuses lors du vote qui s'est tenu dimanche. Les Etats-Unis, allié et donateur majeur de l'Egypte, ont également dénoncé les conditions du scrutin. La commission électorale dit avoir invalidé des bulletins dans un millier de bureaux de vote mais que ces irrégularités n'ont pas affecté le résultat global. (Reuters)

Source : Yahoo Actualités





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