Afrique et Moyen-Orient
07/12/2010 15:34

Moyen Orient: Israël critique l'Argentine le Brésil et l'Uruguay et autres news

Israël critique l'Argentine le Brésil et l'Uruguay - Nucléaire iranien: nouveaux pourparlers prévus début 2011 - Lieberman: Israël n'a aucune raison d'étendre le moratoire - Syriens et Saoudiens calment le jeu avant le procès Hariri - Le retrait britannique d'Afghanistan pourrait débuter en 2011 - Incendie du mont Carmel: décès de la responsable de la police - La Turquie continue de réclamer des excuses à Israël -


Israël critique l'Argentine le Brésil et l'Uruguay
Le gouvernement israélien a vivement critiqué mardi l'Argentine, le Brésil et l'Uruguay pour avoir reconnu "un Etat palestinien libre et indépendant" dans les frontières d'avant 1967. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Yigal Palmor, a qualifié cette prise de position d'"ingérence extrêmement dommageable" de la part de pays n'ayant jamais participé au processus de paix au Proche-Orient. "Ils n'ont jamais contribué à ce processus (...) et prennent aujourd'hui une décision qui est tout à fait contraire à tout ce qui a été convenu jusqu'ici. C'est absurde", a-t-il dit sur les ondes de la radio militaire. Il a ajouté: "Semblable déclaration aujourd'hui ne peut que nuire au processus de paix parce qu'elle encourage les Palestiniens à camper sur leurs positions et à espérer qu'un miracle descendra du ciel ou de la communauté internationale, pour imposer une sorte d'accord à Israël". La présidente argentine Cristina Fernandez a informé le président palestinien Mahmoud Abbas de sa décision dans une lettre, a dit lundi le ministère argentin des Affaires étrangères. "Le gouvernement argentin pense, de concert avec ses partenaires du Mercosur que sont le Brésil et l'Uruguay, que le moment est venu de reconnaître la Palestine en tant qu'Etat libre et indépendant", a déclaré à la presse le ministre argentin des Affaires étrangères, Hector Timerman. (Reuters)

Nucléaire iranien: nouveaux pourparlers prévus début 2011
Les discussions entre l'Iran et les Six se sont achevées mardi à Genève et une nouvelle phase de pourparlers se tiendra en Turquie au début de l'an prochain, selon des négociateurs en charge du dossier nucléaire iranien. Saïd Jalili, le principal responsable iranien en charge des entretiens sur le nucléaire, a précisé que les prochains pourparlers se dérouleraient à Istanbul. D'autres responsables de délégations participant aux discussions ont confirmé ce projet, expliquant que les négociations auraient lieu fin janvier ou début février. (AP)

Lieberman: Israël n'a aucune raison d'étendre le moratoire
Israël n'a aucune raison d'étendre le moratoire sur les constructions dans les colonies juives de Cisjordanie mais est prêt à discuter avec les Palestiniens, a déclaré lundi le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman. Le ministre, qui s'exprimait lors d'une visite en Slovénie, a fait valoir que le processus de paix au Proche-Orient était de toute façon bloqué, en dépit du moratoire. Le président palestinien, Mahmoud Abbas, et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, ont eu trois séries de discussions directes en septembre mais les Palestiniens se sont retirés des discussions lorsqu'un gel partiel de dix mois des constructions dans les colonies juives est venu à expiration. "Après dix mois de moratoire sur les colonies nous sommes toujours dans l'impasse (...) Je ne vois aucune raison maintenant d'étendre ce moratoire", a dit Lieberman à la presse. Les Palestiniens veulent qu'Israël cesse les constructions sur le territoire où ils espèrent créer leur Etat indépendant, y compris dans les zones de Jérusalem-Est et des environs capturées par Israël lors de la Guerre des Six-Jours, en 1967. (Reuters)

Syriens et Saoudiens calment le jeu avant le procès Hariri
La Syrie et l'Arabie saoudite ont choisi de mettre leur rivalité de côté et d'oeuvrer ensemble pour apaiser les tensions politiques suscitées par l'enquête sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri. Damas et Ryad redoutent que l'enquête sur l'attentat à la voiture piégée perpétré en février 2005 à Beyrouth n'aboutisse à l'inculpation de membres du Hezbollah libanais, une décision qui serait de nature à se traduire par des violences au Liban. Le procureur auprès du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), juridiction créée par le Conseil de sécurité de l'Onu et installée aux Pays-Bas, pourrait transmettre des projets d'inculpation cette semaine, estiment des diplomates. Ces mises en accusation risquent de provoquer des confrontations entre les militants chiites du Hezbollah qui nie toute implication et les alliés du Premier ministre sunnite Saad Hariri, fils de l'ex-chef du gouvernement. Inquiets d'assister à un possible bain de sang, le président syrien Bachar al Assad, proche du Hezbollah, et le roi Abdallah d'Arabie saoudite, allié de Saad Hariri, travaillent à un accord en faveur de la stabilité.Aucune des deux parties n'a fourni de détails concernant cette initiative mais un parlementaire chiite proche d'Hariri dit qu'elle s'articule autour de la promesse du Hezbollah de ne pas user de la violence si l'un de ses membres est inculpé. En échange, Saad Hariri s'engagerait à ce que les charges retenues ne soient pas exploitées à des fins politiques contre le Hezbollah. (Reuters)

Le retrait britannique d'Afghanistan pourrait débuter en 2011
Le Premier ministre britannique David Cameron, en Afghanistan pour une visite inopinée, a annoncé mardi que le retrait des troupes britanniques présentes dans ce pays pourrait commencer dès 2011. Arrivé lundi en Afghanistan, Cameron a balayé les critiques de certains Américains et Afghans, divulguées par le site internet WikiLeaks, selon lesquelles les troupes britanniques déployées dans la région de Helmand, un bastion des taliban, ne seraient pas à la hauteur de la situation. Selon un télégramme diplomatique américain de 2008, publié par le journal britannique The Guardian, des diplomates américains en poste à Kaboul ont déclaré que les troupes britanniques n'étaient "pas à la hauteur de la mission" consistant à sécuriser la région d'Helmand. Selon un autre câble, le gouverneur afghan d'Helmand, Gulab Mangal, a déclaré à des responsables américains en janvier 2009 qu'il fallait d'urgence des renforts de troupes américains dans la région. Cameron et le général David Richards, chef des troupes britanniques d'Afghanistan, ont brossé un aperçu optimiste des progrès dans la formation de la nouvelle armée afghane. L'un et l'autre ont estimé que l'amélioration des conditions pourrait permettre aux troupes britanniques d'entamer leur retrait l'an prochain. Cameron est très attaché à l'idée que les troupes britanniques ne participent plus à aucune mission de combat en 2015. Actuellement, la Grande-Bretagne compte 9.500 soldats en Afghanistan, dont la majeure partie sont stationnés dans la province d'Helmand. (Reuters)

Incendie du mont Carmel: décès de la responsable de la police
La responsable de la police de Haïfa, Ahuva Tomer, brûlée dans l'incendie du mont Carmel, a finalement succombé à ses blessures, ce qui porte à 42 le nombre de personnes décédées. Ahuva Tomer, 52 ans, roulait derrière un autocar de surveillants de prison venus évacuer des prisonniers palestiniens, lorsque les deux véhicules ont été pris dans les flammes la semaine dernière. Les sapeurs-pompiers ont fait savoir dimanche que l'incendie de forêt était sous contrôle. (AP)

La Turquie continue de réclamer des excuses à Israël
La Turquie attend toujours des excuses et une indemnisation pour les neuf militants turcs tués cette année à bord d'une flottille d'aide qui se rendait à Gaza, a déclaré dimanche le Premier ministre Tayyip Erdogan. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a téléphoné vendredi à Erdogan pour remercier la Turquie d'avoir dépêché des bombardiers d'eau afin de lutter contre un gigantesque incendie de forêt qui a fait 41 morts dans le nord d'Israël. Il s'agissait de la première conversation entre les deux hommes depuis l'abordage brutal par des fusiliers-marins israéliens du Mavi Marmara, à bord duquel neuf militants ont été tués. Netanyahu a déclaré que le geste de la Turquie était une occasion d'améliorer les relations entre les deux pays. Mais Erdogan a déclaré que l'aide contre l'incendie était purement humanitaire. "Nous ne resterons jamais les bras croisés lorsque des gens sont tués et que la nature est détruite où que ce soit dans le monde", a déclaré Erdogan dont les propos étaient diffusés en direct par CNN Türk. "Personne ne devrait tenter de l'interpréter autrement". "Maintenant, certaines personnes viennent dire: 'Ouvrons un nouveau chapitre'. Avant cela, nous devons obtenir satisfaction (...) Il faut rendre des compte pour nos neuf frères morts en martyrs sur le Mavi Marmara. Des excuses doivent d'abord être présentées et une indemnisation doit être versée". Les autorités israéliennes ont dit qu'elles ne présenteraient pas d'excuses. (Reuters)

Source : Yahoo Actualités







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