Afrique et Moyen-Orient
13/12/2010 11:51

Moyen Orient: Benjamin Netanyahu salue le changement de position de Washington et news Afrique

Benjamin Netanyahu salue le changement de position de Washington - Quatre-vingts personnalités réclament la libération de Sakineh -Scepticisme au Proche-Orient après les propositions de Clinton - Un attentat fait 13 morts à Ramadi - Algérie: des peines de prison avec sursis prononcées contre quatre jeunes - Moubarak rejette les accusations de fraude aux législatives - Le camp Gbagbo accuse l'Ouest de chercher à semer la division - La Guinée lève l'état d'urgence la tension est retombée -



Benjamin Netanyahu salue le changement de position de Washington
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a salué lundi la décision des Etats-Unis de renoncer à obtenir un gel des nouvelles constructions dans les colonies juives de Cisjordanie et de s'atteler au règlement des "questions centrales" du conflit israélo-palestinien.  "Je salue cette décision américaine, qui est bonne pour Israël, qui est bonne pour la paix", a déclaré Netanyahu à quelques heures de l'arrivée de l'émissaire américain George Mitchell pour une nouvelle mission dans la région. Les pourparlers directs que l'administration Obama avait tenté de relancer fin septembre ont capoté dans les semaines suivantes face au refus d'Israël de prolonger un moratoire de dix mois sur les nouvelles constructions dans les implantations de peuplement juives de Cisjordanie. Constatant l'échec de ces discussions directes, la secrétaire d'Etat Hillary Clinton a proposé vendredi soir de relancer des négociations indirectes sous l'égide de Washington. Elle a ajouté que les Etats-Unis pousseraient en faveur du règlement des questions centrales que sont les frontières, la sécurité et l'avenir de Jérusalem, les colonies dans les territoires qu'Israël occupe depuis 1967 et le sort des réfugiés palestiniens. (Reuters)

Quatre-vingts personnalités réclament la libération de Sakineh
Plus de 80 personnalités, dont l'acteur américain Robert Redford, le chanteur britannique Sting ou l'ex-chef de la diplomatie française Bernard Kouchner, ont lancé lundi un appel à la libération de Sakineh Mohammadi Ashtiani, condamnée à la lapidation en Iran. "Sakineh a suffisamment souffert (...) Nous appelons le gouvernement iranien à libérer immédiatement Mme Ashtiani, son fils Sajad Ghaderzade et son avocat Javid Houtan Kian", disent-ils dans une lettre ouverte publiée à la "une" du Times, adressée à l'ayatollah Ali Khamenei, guide de la Révolution, et au président Mahmoud Ahmadinejad. Parmi les signataires figurent également Catherine Ashton, haute représentante de la diplomatie européenne, Ed Miliband, chef de file du Parti travailliste britannique, l'acteur américain Robert de Niro, le maire de Paris Bertrand Delanoë et le prix Nobel de littérature Wole Soyinka. Sakineh a été condamnée à la lapidation pour adultère, seul crime passible de cette sentence en vertu de la loi islamique en vigueur en Iran. (Reuters)

Scepticisme au Proche-Orient après les propositions de Clinton
La proposition d'Hillary Clinton de relancer des négociations indirectes pour mettre fin au conflit israélo-palestinien ne semble convaincre aucune partie au Proche-Orient. La secrétaire d'Etat américaine, tout en confiant sa frustration après l'échec de pourparlers directs, souhaite parvenir à un accord cadre dans les mois à venir grâce à des discussions indirectes sous l'égide de Washington. Mais, à la veille du retour au Proche-Orient de l'émissaire américain George Mitchell, un négociateur palestinien juge pleine de "failles" la proposition de Clinton tandis que le ministre israélien de la Défense n'y voit aucune avancée. Clinton a renoncé à persuader Israël d'interrompre les constructions dans les territoires palestiniens et souhaite que les deux parties "donnent leurs positions sur les problèmes clés" sans délai. Les questions vitales aux yeux des Palestiniens sont celles de frontières de l'Etat qu'ils souhaitent fonder, dans la bande de Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. (Reuters)

Un attentat fait 13 morts à Ramadi
Un attentat à la voiture piégée près d'un bâtiment officiel a fait 13 morts et 41 blessés dimanche à Ramadi, ville sunnite à 100 km à l'ouest de Bagdad, selon des sources policières et hospitalières irakiennes. Selon le gouverneur adjoint de la province d'Anbar, ancien fief des islamistes d'Al Qaïda, l'attentat visait un immeuble abritant le conseil provincial et le quartier général de la police. Hikhmet Khalaf a fait état de sept morts et 25 blessés. "L'explosion s'est produite à un carrefour très fréquenté. Des véhicules civils circulaient dans la rue", a dit Hikmet Khalaf. "Ce sont des criminels d'Al Qaïda. Qui à part eux voudrait tuer des personnes innocentes ?" Une autre explosion se serait produite au même moment dans un terminal de bus, indiquent deux sources policières. La province d'Anbar, principalement constituée d'étendues désertiques, fut le berceau d'une violente insurrection sunnite après l'intervention militaire américaine en 2003. Ses deux principales villes, Ramadi et Falloudja, furent le théâtre de combats parmi les plus meurtriers de la guerre. Mais les chefs des tribus sunnites se sont ensuite retournés contre Al Qaïda, aidant les forces américaines à ramener une paix relative dans la région. (Reuters)

Algérie: des peines de prison avec sursis prononcées contre quatre jeunes
Quatre personnes sur lesquelles pèsent la charge d'"ouverture illégale de lieu de culte chrétien" ont été condamnées samedi en appel par le tribunal correctionnel de Larba Nath Irathéne en Kabylie (120km à l'est d'Alger) à des peines allant de deux à trois mois de prison avec sursis, a appris l'Associated Press dimanche auprès de Me Benbelkacem, un des membres du collectif d'avocats. Trois mis en cause dans cette affaire ont été condamnés à trois mois de prison avec sursis, alors que le quatrième a écopé de la même peine et d'une amende de 10.000 dinars (100 euros) pour avoir hébergé "clandestinement" chez lui un pasteur qui devait animer une conférence à l'église du village Ait Atteli, dont sont originaires les quatre personnes. Lors du procès tenu le 28 novembre dernier dans un climat de tension, le procureur du tribunal de Larba Nath Irathéne avait requis contre les quatre prévenus, âgés de 35 à 45 ans, une peine d'emprisonnement d'un an. Me Benbelkacem, qui réclamait la relaxe, n'est pas totalement satisfait du verdict, alors que du côté de l'accusation, on explique que la peine prononcée "n'est pas une sanction contre les convictions religieuses" des quatre personnes, mais pour "l'illégalité de leur action", à savoir l'ouverture illégale d'un lieu de culte protestant. (AP)

Moubarak rejette les accusations de fraude aux législatives
Le président égyptien Hosni Moubarak a rejeté dimanche les accusations de fraude lors des législatives du 28 novembre et 5 décembre, qui ont débouché sans surprise sur un triomphe du Parti national démocrate (PND) au pouvoir. Sur les 508 sièges qui étaient en lice, le PND en a remporté 420, 70 autres sont allés à des candidats indépendants et 14 à d'autres formations politiques. Jugeant le scrutin truqué, les deux principales forces d'opposition, les Frères musulmans et le parti Wafd (libéral), ont boycotté le second tour. S'exprimant pour la première fois publiquement sur le vote, Hosni Moubarak a reconnu des problèmes pendant le vote mais, a-t-il dit, "ces violations n'invalident pas le fait que ces élections se sont déroulées conformément à la loi dans la plupart des circonscriptions (...) et sans aucune violence, dérive ou infraction". "Je me félicite, en tant que président du parti (PND), du succès obtenu par nos candidats, mais en tant que président de l'Egypte, j'aurais aimé que les autres partis obtiennent de meilleurs résultats, et j'aurais préféré qu'ils ne consacrent pas leurs forces à des arguments pour boycotter le vote", a ajouté Hosni Moubarak, qui est au pouvoir depuis 1981. (Reuters)

Le camp Gbagbo accuse l'Ouest de chercher à semer la division
Le camp du président sortant ivoirien Laurent Gbagbo a accusé dimanche les pays occidentaux qui soutiennent Alassane Ouattara de chercher à semer la division au sein de l'armée afin de déstabiliser le pays. Se targuant de la décision du Conseil constitutionnel ivoirien, que son camp contrôle et qui l'a déclaré vainqueur du second tour de la présidentielle, le 28 novembre dernier, Laurent Gbagbo a prêté serment il y a huit jours. Mais Ouattara, désigné président-élu par la Commission électorale indépendante (CEI) avec plus de 54% des voix, est considéré comme le nouveau chef de l'Etat par les Nations unies, l'Union africaine, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest, les Etats-Unis ou bien encore la France. Laurent Gbagbo contrôle la télévision publique et l'armée lui a prêté allégeance. "Depuis plusieurs jours, des membres des services diplomatiques civils et militaires occidentaux à Abidjan essaient de prendre contact discrètement avec des officiers de l'armée nationale", a déclaré à la télévision le ministre de l'Intérieur du gouvernement Gbagbo, Emile Guirieoulou. (Reuters)

La Guinée lève l'état d'urgence la tension est retombée
La Guinée a levé vendredi soir l'état d'urgence plus d'un mois après le second tour de l'élection présidentielle remportée par Alpha Condé. "L'état d'urgence a été levé sur tout le territoire national", a dit le général Nouhou Thiam, chef des forces armées, à la télévision publique. Les manifestations restent interdites jusqu'à l'investiture d'Alpha Condé, qui a remporté le second tour le 7 novembre face à l'ex-Premier ministre Cellou Dallein Diallo. La date de la cérémonie n'a pas été fixée. L'état d'urgence avait été imposée le 17 novembre après des manifestations de partisans de Diallo contre les résultats de l'élection. Les associations de défense des droits de l'homme accusent la police d'avoir profité de l'état d'urgence pour faire un usage démesuré de la force et affirment qu'au moins 10 personnes ont été tuées lors des troubles post-électoraux. Conakry, la capitale, est calme depuis que la Cour suprême a validé le 2 décembre les résultats du scrutin. Le président élu a annoncé son intention de créer une commission "vérité et réconciliation" pour se pencher sur les violences de la période électorale ainsi que les violations des droits de l'homme dans ce pays qui a connu 52 ans de dictature ou d'autoritarisme depuis l'indépendance en 1958. (Reuters)

Source : Yahoo Actualités




Ryma Mendy








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