L'Europe reçoit 25% de son gaz de la Russie. En janvier 2006 et janvier 2009, des désaccords russo-ukrainiens en matière de tarification avaient entraîné la suspension du ravitaillement de l'Europe en gaz.
La Biélorussie, autre pays clé pour le transit énergétique, avait aussi interrompu les livraisons de pétrole russe vers l'Europe en janvier 2007, ternissant un peu plus l'image de la Russie - premier exportateur mondial de pétrole et de gaz - en tant que fournisseur d'énergie.
Des analystes s'attendent à ce que la Russie évite d'adopter une attitude dure à l'égard de Kiev cette année à l'approche de l'élection présidentielle ukrainienne de janvier, dans l'espoir de voir désigner un dirigeant relativement favorable à Moscou.
L'Ukraine s'est régulièrement acquittée de ses factures gazières cette année, mais celle de décembre, exigible avant le 11 janvier, pourrait atteindre un milliard de dollars (contre 700 millions en novembre) du fait d'une chute des températures.
Le monopole gazier russe Gazprom a noté vendredi que l'Ukraine avait réduit ses achats de gaz ces derniers jours.
"Nous jugeons la situation très alarmante en ce qui concerne les paiements des livraisons de gaz naturel russe en décembre", a déclaré Alexeï Miller, directeur général de Gazprom, à l'agence officielle russe RIA.
"A la mi-décembre, on a observé une tendance à la baisse du prélèvement de gaz qui confirme que l'Ukraine connaît de sérieuses difficultés concernant ses (futurs) paiements de gaz", a ajouté Miller.
La Russie achemine 80% de ses exportations de gaz par le territoire ukrainien et le reste via la Biélorussie.
La quantité de pétrole russe transitant par les ports d'Ukraine est certes moindre, mais de première importance pour les marchés méditerranéens.
Des négociants ont déclaré vendredi que Transneft, le monopole russe des oléoducs, avait demandé aux compagnies pétrolières d'annuler les exportations de brut qui devaient passer par le port de Ioujny, sur la mer Noire, sans donner d'explications à ce sujet.
"Il n'y aura pas de livraisons en janvier (via Ioujny)", a dit un négociant qui a demandé à conserver l'anonymat.
"On saura lundi quelles options seront proposées (par Transneft)", a déclaré un autre négociant.
Les compagnies pétrolières devront dérouter environ 500.000 tonnes de brut vers d'autres destinations - par exemple le port russe de Novossiisk, sur la mer Noire, ou celui de Primorsk, sur la Baltique.
Parmi les compagnies affectées figurent Rosneft, TNK-BP et Tatneft.
Ioujny est le dernier port ukrainien par lequel transite le brut russe destiné à l'Occident, Moscou ayant cessé au début de l'année d'exporter du brut via celui d'Odessa. En 2008, Odessa et Ioujny avaient vu transiter plus de 15 millions de tonnes de brut de Russie, soit de quoi alimenter une grande raffinerie pendant un an.
Source: Reuters via Yahoo News
La Biélorussie, autre pays clé pour le transit énergétique, avait aussi interrompu les livraisons de pétrole russe vers l'Europe en janvier 2007, ternissant un peu plus l'image de la Russie - premier exportateur mondial de pétrole et de gaz - en tant que fournisseur d'énergie.
Des analystes s'attendent à ce que la Russie évite d'adopter une attitude dure à l'égard de Kiev cette année à l'approche de l'élection présidentielle ukrainienne de janvier, dans l'espoir de voir désigner un dirigeant relativement favorable à Moscou.
L'Ukraine s'est régulièrement acquittée de ses factures gazières cette année, mais celle de décembre, exigible avant le 11 janvier, pourrait atteindre un milliard de dollars (contre 700 millions en novembre) du fait d'une chute des températures.
Le monopole gazier russe Gazprom a noté vendredi que l'Ukraine avait réduit ses achats de gaz ces derniers jours.
"Nous jugeons la situation très alarmante en ce qui concerne les paiements des livraisons de gaz naturel russe en décembre", a déclaré Alexeï Miller, directeur général de Gazprom, à l'agence officielle russe RIA.
"A la mi-décembre, on a observé une tendance à la baisse du prélèvement de gaz qui confirme que l'Ukraine connaît de sérieuses difficultés concernant ses (futurs) paiements de gaz", a ajouté Miller.
La Russie achemine 80% de ses exportations de gaz par le territoire ukrainien et le reste via la Biélorussie.
La quantité de pétrole russe transitant par les ports d'Ukraine est certes moindre, mais de première importance pour les marchés méditerranéens.
Des négociants ont déclaré vendredi que Transneft, le monopole russe des oléoducs, avait demandé aux compagnies pétrolières d'annuler les exportations de brut qui devaient passer par le port de Ioujny, sur la mer Noire, sans donner d'explications à ce sujet.
"Il n'y aura pas de livraisons en janvier (via Ioujny)", a dit un négociant qui a demandé à conserver l'anonymat.
"On saura lundi quelles options seront proposées (par Transneft)", a déclaré un autre négociant.
Les compagnies pétrolières devront dérouter environ 500.000 tonnes de brut vers d'autres destinations - par exemple le port russe de Novossiisk, sur la mer Noire, ou celui de Primorsk, sur la Baltique.
Parmi les compagnies affectées figurent Rosneft, TNK-BP et Tatneft.
Ioujny est le dernier port ukrainien par lequel transite le brut russe destiné à l'Occident, Moscou ayant cessé au début de l'année d'exporter du brut via celui d'Odessa. En 2008, Odessa et Ioujny avaient vu transiter plus de 15 millions de tonnes de brut de Russie, soit de quoi alimenter une grande raffinerie pendant un an.
Source: Reuters via Yahoo News