Lorsque la sirène retentit dans l'Arena de Zagreb, dimanche aux alentours de 19h, Luc Abalo se met à courir comme un beau diable. Le jeune ailier des Bleus, 24 ans, profite de l'instant. L'équipe de France vient de remporter le titre de championne du monde après sa victoire sur la Croatie (24-19). "J'ai pris beaucoup de plaisir. Je me suis dit que je n'avais rien à perdre et tout à gagner" , s'exclame-t-il. Il est comme ça, Luc Abalo, plein de spontanéité. Il vient "juste" de remporter son premier titre mondial, sept ans après le dernier sacre des Bleus, celui des Costauds.
En 2001, lorsque ces derniers s'imposent à Bercy, Abalo n'a que 16 ans. Peut-être s'émerveille-t-il déjà lorsque Grégory Anquetil se joue de la défense suédoise sur son aile droite pour envoyer les deux équipes en prolongation (22-22, 60e). Deux périodes de cinq minutes plus tard et un dernier but du Montpelliérain, devenu depuis consultant télé, envoient les Bleus au paradis (28-25). Pendant ce temps-là, le jeune Luc fait ses gammes dans la banlieue parisienne. Rapidement il intègre l'équipe première de l'US Ivry au poste d'arrière droit. Malgré son physique (1,83 m et plutôt frêle) il réussit à s'imposer à ce poste grâce à des qualités de percussion et des appuis rapides qui déroutent les défenses adverses.
C'est pourtant au poste d'ailier que Claude Onesta le lance en équipe de France. Il succède ainsi à Grégory Anquetil et conquiert ses galons de titulaires lors du championnat d'Europe 2006. Pour sa première grande compétition, le jeune Abalo prend ses marques et commence à se forger un palmarès. En club, il brille également et décroche trois fois de suite le titre de meilleur ailier de D1 en 2005, 2006 et 2007 avec le club francilien. Cette dernière année, il devient également champion de France et est élu meilleur joueur du championnat. Vient ensuite l'apothéose pour le natif d'Ivry sur Seine: le titre olympique. Les Bleus réalisent un parcours exemplaire durant la quinzaine pékinoise en se défaisant notamment de la Croatie en demi-finale et de l'Islande en finale.
Abalo prend goût aux honneurs et décide alors de franchir un palier en club. Après 12 années passées en France, il rejoint Ciudad Real, vainqueur de la Ligue des Champions 2008, au mois de septembre. Il y retrouve Didier Dinart et Jérôme Fernandez ses partenaires sous le maillot bleu. Les Tricolores réalisent un début de championnat sensationnel en alignant treize victoires pour seulement deux défaites. Luc Abalo se présente donc à Zagreb en pleine confiance. Malgré un début de tournoi un peu en dedans, l'ailier droit ne se désunit pas et réagit rapidement. Dix buts face aux Australiens, cinq contre la Slovaquie et encore quatre contre la Hongrie lui permettent de se lancer idéalement avant le début du tour principal.
Lorsque les choses sérieuses se présentent, il ne faiblit pas, au contraire. Au tour principal, contre la Suède il termine la partie avec cinq buts au compteur, autant que face à la Corée du Sud le lendemain. En demi-finale, le petit ailier prend encore un peu plus d'épaisseur et termine meilleur marqueur du match avec sept buts inscrits sur huit tentatives. Unique accroc à ce parcours mondial : son expulsion pour avoir tiré dans la tête du gardien danois sur un penalty à la 53e minute. Abalo est privé de fin de match mais pas de finale où il se montre à l'aise contre la Croatie. La suite on la connait. "Un match comme ça, ça ne se joue qu'une fois dans une vie, même si on espère qu'il y en aura d'autres, s'exclame-t-il après 60 minutes d'un combat intense. J'ai la chance de faire partie d'une grande génération, avec Nikola (Karabatic), Cédric (Sorhaindo), Guillaume (Joli). On a presque le même âge et Michaël (Guigou) n'a que deux ans de plus. On a encore beaucoup de matches à jouer ensemble et on espère que ça ne va pas s'arrêter là ", conclut-il avant de rejoindre ses coéquipiers pour fêter le titre jusqu'au bout de la nuit. A 24 ans, Abalo et ses coéquipiers peuvent voir venir et espérer concurrencer les plus grandes générations comme la Roumanie des années 70, la Suède des années 90 ou la Croatie du début des années 2000.
Source: Yahoo News
En 2001, lorsque ces derniers s'imposent à Bercy, Abalo n'a que 16 ans. Peut-être s'émerveille-t-il déjà lorsque Grégory Anquetil se joue de la défense suédoise sur son aile droite pour envoyer les deux équipes en prolongation (22-22, 60e). Deux périodes de cinq minutes plus tard et un dernier but du Montpelliérain, devenu depuis consultant télé, envoient les Bleus au paradis (28-25). Pendant ce temps-là, le jeune Luc fait ses gammes dans la banlieue parisienne. Rapidement il intègre l'équipe première de l'US Ivry au poste d'arrière droit. Malgré son physique (1,83 m et plutôt frêle) il réussit à s'imposer à ce poste grâce à des qualités de percussion et des appuis rapides qui déroutent les défenses adverses.
C'est pourtant au poste d'ailier que Claude Onesta le lance en équipe de France. Il succède ainsi à Grégory Anquetil et conquiert ses galons de titulaires lors du championnat d'Europe 2006. Pour sa première grande compétition, le jeune Abalo prend ses marques et commence à se forger un palmarès. En club, il brille également et décroche trois fois de suite le titre de meilleur ailier de D1 en 2005, 2006 et 2007 avec le club francilien. Cette dernière année, il devient également champion de France et est élu meilleur joueur du championnat. Vient ensuite l'apothéose pour le natif d'Ivry sur Seine: le titre olympique. Les Bleus réalisent un parcours exemplaire durant la quinzaine pékinoise en se défaisant notamment de la Croatie en demi-finale et de l'Islande en finale.
Abalo prend goût aux honneurs et décide alors de franchir un palier en club. Après 12 années passées en France, il rejoint Ciudad Real, vainqueur de la Ligue des Champions 2008, au mois de septembre. Il y retrouve Didier Dinart et Jérôme Fernandez ses partenaires sous le maillot bleu. Les Tricolores réalisent un début de championnat sensationnel en alignant treize victoires pour seulement deux défaites. Luc Abalo se présente donc à Zagreb en pleine confiance. Malgré un début de tournoi un peu en dedans, l'ailier droit ne se désunit pas et réagit rapidement. Dix buts face aux Australiens, cinq contre la Slovaquie et encore quatre contre la Hongrie lui permettent de se lancer idéalement avant le début du tour principal.
Lorsque les choses sérieuses se présentent, il ne faiblit pas, au contraire. Au tour principal, contre la Suède il termine la partie avec cinq buts au compteur, autant que face à la Corée du Sud le lendemain. En demi-finale, le petit ailier prend encore un peu plus d'épaisseur et termine meilleur marqueur du match avec sept buts inscrits sur huit tentatives. Unique accroc à ce parcours mondial : son expulsion pour avoir tiré dans la tête du gardien danois sur un penalty à la 53e minute. Abalo est privé de fin de match mais pas de finale où il se montre à l'aise contre la Croatie. La suite on la connait. "Un match comme ça, ça ne se joue qu'une fois dans une vie, même si on espère qu'il y en aura d'autres, s'exclame-t-il après 60 minutes d'un combat intense. J'ai la chance de faire partie d'une grande génération, avec Nikola (Karabatic), Cédric (Sorhaindo), Guillaume (Joli). On a presque le même âge et Michaël (Guigou) n'a que deux ans de plus. On a encore beaucoup de matches à jouer ensemble et on espère que ça ne va pas s'arrêter là ", conclut-il avant de rejoindre ses coéquipiers pour fêter le titre jusqu'au bout de la nuit. A 24 ans, Abalo et ses coéquipiers peuvent voir venir et espérer concurrencer les plus grandes générations comme la Roumanie des années 70, la Suède des années 90 ou la Croatie du début des années 2000.
Source: Yahoo News